Le président égyptien Hosni Moubarak a annoncé, mardi soir, qu'il restait au pouvoir, mais qu'il ne serait pas candidat à la présidentielle de septembre, dans un discours très attendu retransmis à la télévision. Le président égyptien Hosni Moubarak a annoncé, mardi soir, qu'il restait au pouvoir, mais qu'il ne serait pas candidat à la présidentielle de septembre, dans un discours très attendu retransmis à la télévision. Le scénario raté de Ben Ali a-t-il des chances de réussir en Egypte ? Le président Hosni Moubarak, acculé par la rue, tente de prendre le même chemin que l'ex-homme fort de Tunisie. Le président égyptien Hosni Moubarak a annoncé mardi soir qu'il restait au pouvoir, mais qu'il ne serait pas candidat à la présidentielle de septembre, dans un discours très attendu retransmis à la télévision. Cependant, hier encore, des milliers de manifestants rassemblés au Caire continuaient à réclamer son départ. Aussitôt après son discours, des milliers de manifestants réunis dans le centre du Caire ont demandé de nouveau le départ immédiat de Hosni Moubarak, selon des correspondants de presse sur place. "Dégage ! Dégage !", ont-ils scandé. N'ayant plus rien à proposer aux manifestants qui le pressent de partir, le Raïs demande aux Egyptiens de patienter encore quelques mois. « Je le dis en toute sincérité, et sans tenir compte de la situation actuelle, je ne comptais pas me présenter à un nouveau mandat présidentiel", a déclaré le président égyptien dans son discours. « J'ai passé assez de temps à servir l'Egypte et son peuple », a-t-il ajouté, assurant qu'il n'avait « jamais demandé le pouvoir ». Plus d'un million de personnes ont manifesté ce mardi en Egypte pour réclamer le départ du Raïs, au pouvoir depuis 29 ans, selon les services de sécurité. C'était la plus importante mobilisation en huit jours de contestation contre le président égyptien. « Je vous parle dans des conditions difficiles qui mettent l'Egypte et son peuple à l'épreuve et qui pourraient l'entraîner vers l'inconnu", a-t-il souligné, estimant que le pays avait le choix entre "le chaos et la stabilité ». « Ce pays, j'y ai vécu, j'ai fait la guerre pour lui, et l'histoire me jugera", a-t-il dit. « Ma première responsabilité maintenant est de ramener la sécurité et la stabilité à la patrie pour assurer la transition pacifique du pouvoir", a déclaré le chef de l'Etat, Hosni Moubarak qui a regretté que son pays traversait, en ce moment, une "période critique". Mais il a insisté sur sa volonté de rester au pouvoir jusqu'à la fin de son mandat : "Je n'ai pas pour habitude de fuir mes responsabilité", a-t-il déclaré en substance. "Je mourrai dans mon pays". Parlant de lui à la troisième personne, il termine : « Le Hosni Moubarak qui vous parle est honoré d'avoir servi le peuple égyptien. L'Histoire me jugera ». L'annonce suffira-t-elle à calmer les manifestants ? Rien n'est moins sûr. Pour rappel, l'ancien président tunisien Ben Ali avait, lui aussi, annoncé qu'il ne se présenterait pas à la future élection présidentielle. Deux jours plus tard, il fuyait la Tunisie. De précédentes annonces par Hosni Moubarak sur un nouveau gouvernement -la nomination du vice-président Omar Souleimane et un dialogue avec l'opposition- ont été rejetées par les manifestants et l'opposition, pour qui seul le départ du président viderait les rues d'Egypte. A la faveur du soutien de la toute-puissante armée, qui s'est engagée à ne pas tirer sur eux, hommes, femmes, enfants et vieillards ont manifesté par centaines de milliers dans le pays pour exiger le départ du chef de l'Etat égyptien, au pouvoir depuis 29 ans. Pour autant, l'ardeur des manifestants qui maintiennent l'appel à descendre dans la rue ce vendredi, sera-t-elle freinée malgré les demandes de l'armée aux manifestants de rentrer chez eux ? « Vous êtes descendus dans la rue pour faire entendre vos exigences et vous seuls êtes en mesure de permettre le retour à la vie normale », a déclaré à la télévision un porte-parole de l'armée. Au sommet de l'Etat aussi, les députés lèvent le pied. Le Parlement égyptien a suspendu ses séances jusqu'à la révision des résultats des dernières élections législatives, entachées par des accusations de fraude et de violences."Le président de l'Assemblée Fathi Sorour a chargé le secrétaire général du Parlement Sami Mahrane de contacter la haute commission électorale pour obtenir les noms des députés visés par des décisions de justice", selon l'agence officielle Mena. Fathi Sorour a indiqué que "le Parlement déclarerait nulle l'élection des députés visés par la cour d'appel" et annoncerait "un nouveau scrutin dans les circonscriptions concernées", selon Mena. Le mouvement de contestation sans précédent dans les rues egyptiennes, même s'il continue de manière pacifique, a fait depuis le 25 janvier au moins 300 morts, selon un bilan non confirmé de l'ONU, et des milliers de blessés. Le scénario raté de Ben Ali a-t-il des chances de réussir en Egypte ? Le président Hosni Moubarak, acculé par la rue, tente de prendre le même chemin que l'ex-homme fort de Tunisie. Le président égyptien Hosni Moubarak a annoncé mardi soir qu'il restait au pouvoir, mais qu'il ne serait pas candidat à la présidentielle de septembre, dans un discours très attendu retransmis à la télévision. Cependant, hier encore, des milliers de manifestants rassemblés au Caire continuaient à réclamer son départ. Aussitôt après son discours, des milliers de manifestants réunis dans le centre du Caire ont demandé de nouveau le départ immédiat de Hosni Moubarak, selon des correspondants de presse sur place. "Dégage ! Dégage !", ont-ils scandé. N'ayant plus rien à proposer aux manifestants qui le pressent de partir, le Raïs demande aux Egyptiens de patienter encore quelques mois. « Je le dis en toute sincérité, et sans tenir compte de la situation actuelle, je ne comptais pas me présenter à un nouveau mandat présidentiel", a déclaré le président égyptien dans son discours. « J'ai passé assez de temps à servir l'Egypte et son peuple », a-t-il ajouté, assurant qu'il n'avait « jamais demandé le pouvoir ». Plus d'un million de personnes ont manifesté ce mardi en Egypte pour réclamer le départ du Raïs, au pouvoir depuis 29 ans, selon les services de sécurité. C'était la plus importante mobilisation en huit jours de contestation contre le président égyptien. « Je vous parle dans des conditions difficiles qui mettent l'Egypte et son peuple à l'épreuve et qui pourraient l'entraîner vers l'inconnu", a-t-il souligné, estimant que le pays avait le choix entre "le chaos et la stabilité ». « Ce pays, j'y ai vécu, j'ai fait la guerre pour lui, et l'histoire me jugera", a-t-il dit. « Ma première responsabilité maintenant est de ramener la sécurité et la stabilité à la patrie pour assurer la transition pacifique du pouvoir", a déclaré le chef de l'Etat, Hosni Moubarak qui a regretté que son pays traversait, en ce moment, une "période critique". Mais il a insisté sur sa volonté de rester au pouvoir jusqu'à la fin de son mandat : "Je n'ai pas pour habitude de fuir mes responsabilité", a-t-il déclaré en substance. "Je mourrai dans mon pays". Parlant de lui à la troisième personne, il termine : « Le Hosni Moubarak qui vous parle est honoré d'avoir servi le peuple égyptien. L'Histoire me jugera ». L'annonce suffira-t-elle à calmer les manifestants ? Rien n'est moins sûr. Pour rappel, l'ancien président tunisien Ben Ali avait, lui aussi, annoncé qu'il ne se présenterait pas à la future élection présidentielle. Deux jours plus tard, il fuyait la Tunisie. De précédentes annonces par Hosni Moubarak sur un nouveau gouvernement -la nomination du vice-président Omar Souleimane et un dialogue avec l'opposition- ont été rejetées par les manifestants et l'opposition, pour qui seul le départ du président viderait les rues d'Egypte. A la faveur du soutien de la toute-puissante armée, qui s'est engagée à ne pas tirer sur eux, hommes, femmes, enfants et vieillards ont manifesté par centaines de milliers dans le pays pour exiger le départ du chef de l'Etat égyptien, au pouvoir depuis 29 ans. Pour autant, l'ardeur des manifestants qui maintiennent l'appel à descendre dans la rue ce vendredi, sera-t-elle freinée malgré les demandes de l'armée aux manifestants de rentrer chez eux ? « Vous êtes descendus dans la rue pour faire entendre vos exigences et vous seuls êtes en mesure de permettre le retour à la vie normale », a déclaré à la télévision un porte-parole de l'armée. Au sommet de l'Etat aussi, les députés lèvent le pied. Le Parlement égyptien a suspendu ses séances jusqu'à la révision des résultats des dernières élections législatives, entachées par des accusations de fraude et de violences."Le président de l'Assemblée Fathi Sorour a chargé le secrétaire général du Parlement Sami Mahrane de contacter la haute commission électorale pour obtenir les noms des députés visés par des décisions de justice", selon l'agence officielle Mena. Fathi Sorour a indiqué que "le Parlement déclarerait nulle l'élection des députés visés par la cour d'appel" et annoncerait "un nouveau scrutin dans les circonscriptions concernées", selon Mena. Le mouvement de contestation sans précédent dans les rues egyptiennes, même s'il continue de manière pacifique, a fait depuis le 25 janvier au moins 300 morts, selon un bilan non confirmé de l'ONU, et des milliers de blessés.