La Thaïlande a adopté une loi d'exception "qui permet de renforcer la sécurité face à la multiplication des manifestations politiques" dans la capitale, a annoncé le porte-parole du gouvernement hier. Le conseil des ministres a approuvé l'utilisation de la "loi de sécurité intérieure" (ISA) dans sept quartiers de Bangkok du 9 au 23 février "pour gérer la sécurité efficacement", a affirmé le porte-parole cité par les médias. Cette loi, régulièrement utilisée en Thaïlande, permet aux forces de l'ordre d'interdire les rassemblements dans certains lieux. Des centaines de militants du mouvement nationaliste et royaliste des "chemises jaunes" campent depuis deux semaines devant le siège du gouvernement. Ils réclament la démission du Premier ministre Abhisit Vejjajiva, qu'ils accusent de faiblesse dans la gestion d'un différend frontalier avec le Cambodge. Leurs rivaux, les "chemises rouges", qui avaient occupé le centre de Bangkok au printemps dernier pour réclamer aussi la chute d'Abhisit, sont également de retour dans les rues depuis quelques semaines. Le vice-Premier ministre Suthep Thaugsuban. a justifié que cette "loi de sécurité intérieure" vise à "prévenir des incidents qui compromettraient la sécurité nationale", mais a écarté le recours à l'état d'urgence. La Thaïlande a adopté une loi d'exception "qui permet de renforcer la sécurité face à la multiplication des manifestations politiques" dans la capitale, a annoncé le porte-parole du gouvernement hier. Le conseil des ministres a approuvé l'utilisation de la "loi de sécurité intérieure" (ISA) dans sept quartiers de Bangkok du 9 au 23 février "pour gérer la sécurité efficacement", a affirmé le porte-parole cité par les médias. Cette loi, régulièrement utilisée en Thaïlande, permet aux forces de l'ordre d'interdire les rassemblements dans certains lieux. Des centaines de militants du mouvement nationaliste et royaliste des "chemises jaunes" campent depuis deux semaines devant le siège du gouvernement. Ils réclament la démission du Premier ministre Abhisit Vejjajiva, qu'ils accusent de faiblesse dans la gestion d'un différend frontalier avec le Cambodge. Leurs rivaux, les "chemises rouges", qui avaient occupé le centre de Bangkok au printemps dernier pour réclamer aussi la chute d'Abhisit, sont également de retour dans les rues depuis quelques semaines. Le vice-Premier ministre Suthep Thaugsuban. a justifié que cette "loi de sécurité intérieure" vise à "prévenir des incidents qui compromettraient la sécurité nationale", mais a écarté le recours à l'état d'urgence.