Il n'est plus secret pour personne que la mendicité dans notre pays a pris, depuis quelque temps, des proportions alarmantes. Vieux, jeunes, il n'y a plus d'âge pour mendier de nos jours. Ils sont partout, on les croise sur les trottoirs, devant les mosquées, devant les marchés… Il n'est plus secret pour personne que la mendicité dans notre pays a pris, depuis quelque temps, des proportions alarmantes. Vieux, jeunes, il n'y a plus d'âge pour mendier de nos jours. Ils sont partout, on les croise sur les trottoirs, devant les mosquées, devant les marchés… Aujourd'hui, un phénomène nouveau commence à s'ancrer dans notre société !! La mendicité a atteint des niveaux très élevés de professionnalisme, puisque contrairement aux quelques années précédentes où les mendiants jouaient sur les sentiments des gens afin de forcer la pitié et toucher la sensibilité des âmes charitables, et ce, en usant de tous les subterfuges, soit en montrant une carte d'handicapé, une ordonnance, un certificat médical, soit en racontant des histoires à fondre le cœur, l'essentiel est d'avoir le plus d'argent possible, aujourd'hui, c'est tout à fait un autre mode de mendicité qui s'installe. Finies ces scènes malheureuses d'un enfant malade ou qui a faim, d'un SDF, d'un vieux ou une vieille abandonnée ; c'est l'ère de la mendicité de haut niveau !! Classe !! Finies les apparences de pauvreté qui font pitié !! On se retrouve devant une personne très bien habillée, très propre, qui trouve quelconque excuse pour vous aborder dans la rue : pour demander une adresse, une orientation, par exemple et tout de suite après, elle vous raconte une histoire ; un scénario très bien fait où le moindre détail est étudié par excellence même. Plusieurs personnes nous ont raconté leurs petites histoires avec ce genre de mendiants. Nous avons croisé Sofiane à Alger qui venait tout juste de se faire avoir par une de ces professionnelles mendiantes et il nous raconte : "J'étais de passage à la place Audin, à Alger, où une jeune fille, classe, m'a abordé pour soi-disant me demander une orientation, elle m'a dit : "Je suis venue de très loin pour voir ma sœur qui habite ici, et je ne l'ai malheureusement pas trouvé chez elle et quand j'ai demandé aux voisins, ils m'ont dit qu'on ne la voit plus depuis quelque temps et comme je crains qu'elle ne rentre pas ce soir, et parce que je ne connais personne dans cette ville, je dois rentrer chez moi mais par malchance, je n'ai plus d'argent pour prendre un taxi !!" Devant cette scène qui paraît très innocente et tellement réelle —puisque le demandeur de charité ne rougit plus de nos jours—, généralement les gens comme Sofiane d'ailleurs, se retrouvent dans la gêne et ne trouvent plus quoi dire et ils sont comme obligés de «sauver» cette jeune fille perdue et qui n'a trouvé d'autres moyens que tendre sa main et demander de l'aide. Ce qui est drôle dans cette histoire et que dès qu'on met la main dans la poche pour donner de l'argent et aider cette personne dans le besoin, elle insiste qu'elle n'a absolument aucun sou et que le taxi est cher, comme pour dire il me faut une bonne somme !! Sofiane n'est pas le seul à vivre cette expérience puisque nombreuses nous ont raconté plusieurs versions d'histoire de gens qui paraissent «ouled familia», de bonne famille et qui abordent les gens et finissent par demander une charité pour X ou Y raisons ; «je suis malade et une fois arrivé à l'hôpital, j'ai découvert qu'il me faut une grande somme d'argent pour me faire soigner. J'ai perdu tous mes papiers et mon portefeuille et je dois rentrer chez moi ! Et pleines d'autres «excuses !» rien que pour nourrir ce «vice» qui coule dans les veines de certaines personnes qui sont —du moins pour la majorité— très loin d'être en besoin. Faut-il donc inventer des «détecteurs de vices !» pour pouvoir faire face à ce phénomène qui finira sûrement lui aussi par atteindre des seuils intolérables. Aujourd'hui, un phénomène nouveau commence à s'ancrer dans notre société !! La mendicité a atteint des niveaux très élevés de professionnalisme, puisque contrairement aux quelques années précédentes où les mendiants jouaient sur les sentiments des gens afin de forcer la pitié et toucher la sensibilité des âmes charitables, et ce, en usant de tous les subterfuges, soit en montrant une carte d'handicapé, une ordonnance, un certificat médical, soit en racontant des histoires à fondre le cœur, l'essentiel est d'avoir le plus d'argent possible, aujourd'hui, c'est tout à fait un autre mode de mendicité qui s'installe. Finies ces scènes malheureuses d'un enfant malade ou qui a faim, d'un SDF, d'un vieux ou une vieille abandonnée ; c'est l'ère de la mendicité de haut niveau !! Classe !! Finies les apparences de pauvreté qui font pitié !! On se retrouve devant une personne très bien habillée, très propre, qui trouve quelconque excuse pour vous aborder dans la rue : pour demander une adresse, une orientation, par exemple et tout de suite après, elle vous raconte une histoire ; un scénario très bien fait où le moindre détail est étudié par excellence même. Plusieurs personnes nous ont raconté leurs petites histoires avec ce genre de mendiants. Nous avons croisé Sofiane à Alger qui venait tout juste de se faire avoir par une de ces professionnelles mendiantes et il nous raconte : "J'étais de passage à la place Audin, à Alger, où une jeune fille, classe, m'a abordé pour soi-disant me demander une orientation, elle m'a dit : "Je suis venue de très loin pour voir ma sœur qui habite ici, et je ne l'ai malheureusement pas trouvé chez elle et quand j'ai demandé aux voisins, ils m'ont dit qu'on ne la voit plus depuis quelque temps et comme je crains qu'elle ne rentre pas ce soir, et parce que je ne connais personne dans cette ville, je dois rentrer chez moi mais par malchance, je n'ai plus d'argent pour prendre un taxi !!" Devant cette scène qui paraît très innocente et tellement réelle —puisque le demandeur de charité ne rougit plus de nos jours—, généralement les gens comme Sofiane d'ailleurs, se retrouvent dans la gêne et ne trouvent plus quoi dire et ils sont comme obligés de «sauver» cette jeune fille perdue et qui n'a trouvé d'autres moyens que tendre sa main et demander de l'aide. Ce qui est drôle dans cette histoire et que dès qu'on met la main dans la poche pour donner de l'argent et aider cette personne dans le besoin, elle insiste qu'elle n'a absolument aucun sou et que le taxi est cher, comme pour dire il me faut une bonne somme !! Sofiane n'est pas le seul à vivre cette expérience puisque nombreuses nous ont raconté plusieurs versions d'histoire de gens qui paraissent «ouled familia», de bonne famille et qui abordent les gens et finissent par demander une charité pour X ou Y raisons ; «je suis malade et une fois arrivé à l'hôpital, j'ai découvert qu'il me faut une grande somme d'argent pour me faire soigner. J'ai perdu tous mes papiers et mon portefeuille et je dois rentrer chez moi ! Et pleines d'autres «excuses !» rien que pour nourrir ce «vice» qui coule dans les veines de certaines personnes qui sont —du moins pour la majorité— très loin d'être en besoin. Faut-il donc inventer des «détecteurs de vices !» pour pouvoir faire face à ce phénomène qui finira sûrement lui aussi par atteindre des seuils intolérables.