La marche à laquelle a appelé la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD), hier à Alger après celle du 12, et soutenue par le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), n'a pas vu la participation de son président le Dr Saïd Sadi. La marche à laquelle a appelé la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD), hier à Alger après celle du 12, et soutenue par le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), n'a pas vu la participation de son président le Dr Saïd Sadi. En effet, le premier responsable du RCD était, au moment où la manifestation devait avoir lieu, encore en France. « Il (Saïd Sadi) est en France (…), il rentrera », a fait savoir, hier à la place du 1er Mai dans la capitale, Mohcene Belabes, chargé de communication du RCD. Dans ce sens, il est utile de souligner que lors de la réunion de la CNDC, au lendemain de la marche du 12, qui a été « avortée » par les éléments de la police, des parties de la Coordination ont fait entendre que certains partis politiques voulaient profiter de la situation pour récupérer les voix perdues. Autrement dit, la présence de ces partis, parmi lesquels se trouve le RCD au premier rang, serait malvenue. C‘est dans ce contexte que Belabes a tenu à remettre en place le cadre de la marche. « Cette marche est celle du peuple et non pas d‘un quelconque parti », a-t-il insisté. Il y a lieu de rappeler que la marche du 12 a connu la participation de Sadi, entouré par sa garde rapprochée. Certains observateurs disent que cette image (Sadi et sa garde rapprochée) a donné une mauvaise représentation de la CNCD. D‘autres vont jusqu‘à considérer que la participation d‘anciennes figures politiques dans une nouvelle dynamique n‘est point bénéfique pour celle-ci. L‘on se demande, dans ce sens, si Sadi a été exclu de cette composition, ou a-t-il préféré s‘abstenir pour ne pas déteindre sur l‘impact de la marche ? Sur un autre plan, il y a lieu de noter, selon les dires de quelques académiciens, l‘étiquette politique collée au dos de la Coordination serait plus attractive si elle était d‘ordre socioéconomique. Ce qui justifie la présence timide des citoyens comparativement à la révolte de « l‘huile et du sucre ». Toutefois, notons que parmi les manifestants, des députés et des sympathisants du parti de Sadi étaient au rendez-vous. C‘est dire que quelle que soit la lecture qui sera faite de cette marche, Sadi était… le grand absent. A.B. En effet, le premier responsable du RCD était, au moment où la manifestation devait avoir lieu, encore en France. « Il (Saïd Sadi) est en France (…), il rentrera », a fait savoir, hier à la place du 1er Mai dans la capitale, Mohcene Belabes, chargé de communication du RCD. Dans ce sens, il est utile de souligner que lors de la réunion de la CNDC, au lendemain de la marche du 12, qui a été « avortée » par les éléments de la police, des parties de la Coordination ont fait entendre que certains partis politiques voulaient profiter de la situation pour récupérer les voix perdues. Autrement dit, la présence de ces partis, parmi lesquels se trouve le RCD au premier rang, serait malvenue. C‘est dans ce contexte que Belabes a tenu à remettre en place le cadre de la marche. « Cette marche est celle du peuple et non pas d‘un quelconque parti », a-t-il insisté. Il y a lieu de rappeler que la marche du 12 a connu la participation de Sadi, entouré par sa garde rapprochée. Certains observateurs disent que cette image (Sadi et sa garde rapprochée) a donné une mauvaise représentation de la CNCD. D‘autres vont jusqu‘à considérer que la participation d‘anciennes figures politiques dans une nouvelle dynamique n‘est point bénéfique pour celle-ci. L‘on se demande, dans ce sens, si Sadi a été exclu de cette composition, ou a-t-il préféré s‘abstenir pour ne pas déteindre sur l‘impact de la marche ? Sur un autre plan, il y a lieu de noter, selon les dires de quelques académiciens, l‘étiquette politique collée au dos de la Coordination serait plus attractive si elle était d‘ordre socioéconomique. Ce qui justifie la présence timide des citoyens comparativement à la révolte de « l‘huile et du sucre ». Toutefois, notons que parmi les manifestants, des députés et des sympathisants du parti de Sadi étaient au rendez-vous. C‘est dire que quelle que soit la lecture qui sera faite de cette marche, Sadi était… le grand absent. A.B.