Le film "Hors-la-loi" du cinéaste algérien Rachid Bouchareb est à l'affiche du Festival du film nord-africain organisé actuellement par le Musée national de l'art africain de Washington. Membre de la prestigieuse institution culturelle américaine Smithsonian qui compte un vaste complexe de 19 musées dans la capitale fédérale, le Musée de l'art africain a sélectionné dans son programme le film algérien nominé aux Oscars 2011 ainsi que trois autres productions cinématographiques. Le film "Hors-la-loi" du cinéaste algérien Rachid Bouchareb est à l'affiche du Festival du film nord-africain organisé actuellement par le Musée national de l'art africain de Washington. Membre de la prestigieuse institution culturelle américaine Smithsonian qui compte un vaste complexe de 19 musées dans la capitale fédérale, le Musée de l'art africain a sélectionné dans son programme le film algérien nominé aux Oscars 2011 ainsi que trois autres productions cinématographiques. Il s'agit des films Bab'aziz, le prince qui contemplait son âme (Tunisie), Raja (Maroc) et Cairo time (Egypte). Avant la projection du film algérien, prévue pour le 24 février, une table ronde ouverte au public sur le cinéma algérien s'était tenue dimanche à Washington, animée notamment par Ahmed Bedjaoui, conseiller au ministère de la Culture, l'acteur américain Danny Glover et la réalisatrice et universitaire américaine Kathleen Cleaver. M. Bedjaoui a présenté le parcours du cinéma algérien en soulignant que la guerre de Libération avait été la première source d'inspiration des cinéastes algériens qui, à partir de la fin des années 70, ont commencé à s'intéresser aussi aux préoccupations sociales en citant notamment le film de Omar gatlato (1976) de Merzak Allouache, qui avait été un tournant dans l'histoire du cinéma algérien. Tout en relevant les problèmes d'organisation et d'infrastructures dans le secteur cinématographique national, M. Bedjaoui a relevé, toutefois, que cette situation n'avait pas cassé l'essor de la créativité culturelle. "En dépit d'une faible production, nous gagnons des prix dans différents festivals", a-t-il fait remarquer. Abordant la dimension africaine du cinéma algérien, M. Bedjaoui, également critique de cinéma, a souligné que ce dernier est intégré et a ses racines en Afrique, tout en rappelant que l'Algérie, qui a produit plusieurs films avec des pays africains, s'est toujours engagée à servir de moteur à la promotion de la culture africaine en citant en exemple les deux festivals panafricains de 1969 et de 2009, les deux seuls à avoir été organisés par un pays du continent. De son côté, l'acteur Danny Glover, coéquipier de Mel Gibson dans la série de films L'arme fatale et l'un des interprètes de L'évadé d'Alcatraz et Witness, a rendu un vibrant hommage à la guerre de Libération de l'Algérie et au cinéma algérien en citant notamment La bataille d'Alger. Particulièrement attachée à l'Afrique, cette star américaine, qui considère que s'il n'avait pas découvert le dramaturge sud-africain Athol Fugard, il ne serait pas devenu un acteur, a indiqué que son premier contact avec l'Algérie s'était noué dans les années 60, lors des débats avec les autres étudiants à l'université de San Francisco sur la guerre d'Algérie. Même hommage rendu par la réalisatrice et l'universitaire Kathleen Cleaver, surtout connue pour avoir été l'une des dirigeantes du mouvement américain des Panthères noires dans les années 60. La lutte armée pour l'indépendance de l'Algérie et les autres mouvements d'indépendance africains des années 50 et 60 avaient profondément influencé les Noirs américains impliqués dans la lutte pour les droits civiques à l'époque, tout en stimulant un nouvel essor de leur identification avec l'Afrique. Subissant une répression politique qui l'obligeait à l'exil avec les autres membres du groupe, Kathleen Cleaver avait fait escale à Alger pour le Festival panafricain de 1969. Cette table ronde a été clôturée par la projection du documentaire Africa is back réalisé par Chergui Kharroubi et Salem Brahimi, qui retrace les moments forts du deuxième Festival panafricain 2009. APS Il s'agit des films Bab'aziz, le prince qui contemplait son âme (Tunisie), Raja (Maroc) et Cairo time (Egypte). Avant la projection du film algérien, prévue pour le 24 février, une table ronde ouverte au public sur le cinéma algérien s'était tenue dimanche à Washington, animée notamment par Ahmed Bedjaoui, conseiller au ministère de la Culture, l'acteur américain Danny Glover et la réalisatrice et universitaire américaine Kathleen Cleaver. M. Bedjaoui a présenté le parcours du cinéma algérien en soulignant que la guerre de Libération avait été la première source d'inspiration des cinéastes algériens qui, à partir de la fin des années 70, ont commencé à s'intéresser aussi aux préoccupations sociales en citant notamment le film de Omar gatlato (1976) de Merzak Allouache, qui avait été un tournant dans l'histoire du cinéma algérien. Tout en relevant les problèmes d'organisation et d'infrastructures dans le secteur cinématographique national, M. Bedjaoui a relevé, toutefois, que cette situation n'avait pas cassé l'essor de la créativité culturelle. "En dépit d'une faible production, nous gagnons des prix dans différents festivals", a-t-il fait remarquer. Abordant la dimension africaine du cinéma algérien, M. Bedjaoui, également critique de cinéma, a souligné que ce dernier est intégré et a ses racines en Afrique, tout en rappelant que l'Algérie, qui a produit plusieurs films avec des pays africains, s'est toujours engagée à servir de moteur à la promotion de la culture africaine en citant en exemple les deux festivals panafricains de 1969 et de 2009, les deux seuls à avoir été organisés par un pays du continent. De son côté, l'acteur Danny Glover, coéquipier de Mel Gibson dans la série de films L'arme fatale et l'un des interprètes de L'évadé d'Alcatraz et Witness, a rendu un vibrant hommage à la guerre de Libération de l'Algérie et au cinéma algérien en citant notamment La bataille d'Alger. Particulièrement attachée à l'Afrique, cette star américaine, qui considère que s'il n'avait pas découvert le dramaturge sud-africain Athol Fugard, il ne serait pas devenu un acteur, a indiqué que son premier contact avec l'Algérie s'était noué dans les années 60, lors des débats avec les autres étudiants à l'université de San Francisco sur la guerre d'Algérie. Même hommage rendu par la réalisatrice et l'universitaire Kathleen Cleaver, surtout connue pour avoir été l'une des dirigeantes du mouvement américain des Panthères noires dans les années 60. La lutte armée pour l'indépendance de l'Algérie et les autres mouvements d'indépendance africains des années 50 et 60 avaient profondément influencé les Noirs américains impliqués dans la lutte pour les droits civiques à l'époque, tout en stimulant un nouvel essor de leur identification avec l'Afrique. Subissant une répression politique qui l'obligeait à l'exil avec les autres membres du groupe, Kathleen Cleaver avait fait escale à Alger pour le Festival panafricain de 1969. Cette table ronde a été clôturée par la projection du documentaire Africa is back réalisé par Chergui Kharroubi et Salem Brahimi, qui retrace les moments forts du deuxième Festival panafricain 2009. APS