A quelque 350 km de Hassi Messaoud, plus vaste champ pétrolier d'Algérie, s'étend El Merk, un autre gisement pétrolier qui devrait, dès son exploitation, en 2013, renforcer la production pétrolière nationale, affirment avec quelque fierté des ingénieurs du groupe Sonatrach. A quelque 350 km de Hassi Messaoud, plus vaste champ pétrolier d'Algérie, s'étend El Merk, un autre gisement pétrolier qui devrait, dès son exploitation, en 2013, renforcer la production pétrolière nationale, affirment avec quelque fierté des ingénieurs du groupe Sonatrach. Situé dans le bassin de Berkine, l'ancien Ghadamès, dans la wilaya d'Illizi, le gisement El Merk est devenu le pivot de la stratégie de développement engagée par Sonatrach pour augmenter, en partenariat, ses capacités de production et ses réserves de pétrole, de condensât et de GPL, précisent les mêmes cadres de Sonatarch, qui a organisé au profit de la presse une visite guidée sur ce projet. Ce projet, dont le coût est de 4,5 milliards de dollars dont 3,2 mds de dollars pour la réalisation de l'usine de traitement du brut, regroupe le développement en synergie des quatre champs du gisement d'El Merk, d'EL Khit Timissa (EKT), d'El Merk nord (EMN) et d'El Merk Est (EME). Ses initiateurs, Sonatrach et le groupe américain Anadarco Petroleum Corporation (APC), le présentent comme un projet complétant celui de Berkine, déjà en exploitation depuis 1998, qui va contribuer à augmenter la production du bassin de Berkine à plus de 300.000 barils d'hydrocarbures par jour, soit la plus importante production après celle de Hassi Messaoud. Projet novateur en termes de récupération des puits et de gestion environnementale, El Merk sera développé selon les dernières technologies utilisées dans le monde en matière d'optimisation de la production des gisements et de contrôle de la sécurité. En effet, ce projet va utiliser pour la première fois en Algérie la technique du '' WAG'' (Water Alternate Gaz), dès l'entrée en production des 80 puits prévus pour l'exploitation de ce gisement. Cette méthode, qui consiste à injecter alternativement du gaz et de l'eau dans les puits de pétrole pour provoquer une pression qui fera remonter les hydrocarbures en surface, s'exécutait auparavant en Algérie sur des gisements en fin de vie, soit par injection de gaz ou d'eau seulement. La technique d'alternance utilisée notamment dans les champs pétroliers d'Alaska et de Libye pourrait aider à améliorer l'extraction du gisement El Merk de 10%, explique Dick Hart, administrateur général adjoint du groupement Berkine, détenu à 51% par Sonatrach et 49 % par Anadarko et ses associés. ''Chaque champ est un cas à part, mais cette technique se prête bien à ceux du bassin de Berkine'' note-t-il lors de la présentation de ce projet à la presse. Le gisement produira du pétrole, du GPL et du condensât, le gaz extrait sera réinjecté dans les puits pour renforcer leur niveau de récupération, explique, M. Mahfoud Amamra, ''directeur réservoir'' d'El Merk. Le brut produit au niveau des puits du gisement sera expédié à travers des canalisations vers des point collecteurs, puis envoyé à l'usine de traitement où il sera traité et séparé en GPL, condensât et pétrole, qui seront exportés via d'autres canalisations. L'usine comprend deux trains de traitement de pétrole et de condensât de 63.500 barils par jour et un troisième pour le traitement de gaz de 17 millions M3/jour, d'un système de stockage de 300.000 barils de pétrole de 75.000 barils de condensât et 6290 barils de GPL. Le projet, dont le taux de réalisation a atteint presque 67% va développer par ailleurs un plan de gestion environnementale qui comprend la construction d'une zone centrale d'accumulation des déchets qui seront ensuite acheminés vers l'incinérateur prévu pour leur traitement. Aussi, il prévoit la réalisation d'une station de traitement des eaux usées, qui sera utilisées dans l'irrigation. En matière de sécurité, le projet a été conçu avec des systèmes de contrôle de sécurité industrielle très évoluée qui permettent de contrôler à distance toutes les défaillances des unités de traitement de brut, explique Phil Green, directeur adjoint de Petrofac. ''Ces systèmes détectent les fuites de brut au niveau aussi bien des unités de traitement que des canalisations et permettent même la fermeture des puits à distance'', précise M. Green, dont l'entreprise est chargée de réaliser le projet pour le groupement Berkine. L'importance de l'étendue des travaux de construction de ce projet nécessite en ''pic'' de réalisation un personnel d'au moins 6.500 travailleurs, selon M.Bada Lahcen, directeur du projet El Merk. Dans ce cadre, il explique que Sonatrach veille à une utilisation rationnelle des ressources nationales dans ce projet d'envergure qui s'est traduit par la participation de deux entreprises algériennes, Kahrif et GCB, dans les travaux de construction et de divers services. Afin de diminuer graduellement le recours à la main d'£uvre étrangère, notamment dans les travaux parapétroliers, Sonatrach a réussi à convaincre Petrofac de mettre en place à Hassi Messaoud un centre d'apprentissage dans les métiers de mécanique industrielle, de soudage pipe et d'instrumentation. Financé à 100% par Petrofac, ce centre a coûté 7 millions de dollars et a déjà entamé sa première formation qualifiante au profit de 300 jeunes. Mais, ''Petrofac n'a pas l'obligation de les recruter mais va seulement les parrainer en les proposant à ses sous-traitants'' dans le projet El Merk, tient à préciser pour sa part le responsable des ressources humaines, M.Mohamed Khaznadji. Situé dans le bassin de Berkine, l'ancien Ghadamès, dans la wilaya d'Illizi, le gisement El Merk est devenu le pivot de la stratégie de développement engagée par Sonatrach pour augmenter, en partenariat, ses capacités de production et ses réserves de pétrole, de condensât et de GPL, précisent les mêmes cadres de Sonatarch, qui a organisé au profit de la presse une visite guidée sur ce projet. Ce projet, dont le coût est de 4,5 milliards de dollars dont 3,2 mds de dollars pour la réalisation de l'usine de traitement du brut, regroupe le développement en synergie des quatre champs du gisement d'El Merk, d'EL Khit Timissa (EKT), d'El Merk nord (EMN) et d'El Merk Est (EME). Ses initiateurs, Sonatrach et le groupe américain Anadarco Petroleum Corporation (APC), le présentent comme un projet complétant celui de Berkine, déjà en exploitation depuis 1998, qui va contribuer à augmenter la production du bassin de Berkine à plus de 300.000 barils d'hydrocarbures par jour, soit la plus importante production après celle de Hassi Messaoud. Projet novateur en termes de récupération des puits et de gestion environnementale, El Merk sera développé selon les dernières technologies utilisées dans le monde en matière d'optimisation de la production des gisements et de contrôle de la sécurité. En effet, ce projet va utiliser pour la première fois en Algérie la technique du '' WAG'' (Water Alternate Gaz), dès l'entrée en production des 80 puits prévus pour l'exploitation de ce gisement. Cette méthode, qui consiste à injecter alternativement du gaz et de l'eau dans les puits de pétrole pour provoquer une pression qui fera remonter les hydrocarbures en surface, s'exécutait auparavant en Algérie sur des gisements en fin de vie, soit par injection de gaz ou d'eau seulement. La technique d'alternance utilisée notamment dans les champs pétroliers d'Alaska et de Libye pourrait aider à améliorer l'extraction du gisement El Merk de 10%, explique Dick Hart, administrateur général adjoint du groupement Berkine, détenu à 51% par Sonatrach et 49 % par Anadarko et ses associés. ''Chaque champ est un cas à part, mais cette technique se prête bien à ceux du bassin de Berkine'' note-t-il lors de la présentation de ce projet à la presse. Le gisement produira du pétrole, du GPL et du condensât, le gaz extrait sera réinjecté dans les puits pour renforcer leur niveau de récupération, explique, M. Mahfoud Amamra, ''directeur réservoir'' d'El Merk. Le brut produit au niveau des puits du gisement sera expédié à travers des canalisations vers des point collecteurs, puis envoyé à l'usine de traitement où il sera traité et séparé en GPL, condensât et pétrole, qui seront exportés via d'autres canalisations. L'usine comprend deux trains de traitement de pétrole et de condensât de 63.500 barils par jour et un troisième pour le traitement de gaz de 17 millions M3/jour, d'un système de stockage de 300.000 barils de pétrole de 75.000 barils de condensât et 6290 barils de GPL. Le projet, dont le taux de réalisation a atteint presque 67% va développer par ailleurs un plan de gestion environnementale qui comprend la construction d'une zone centrale d'accumulation des déchets qui seront ensuite acheminés vers l'incinérateur prévu pour leur traitement. Aussi, il prévoit la réalisation d'une station de traitement des eaux usées, qui sera utilisées dans l'irrigation. En matière de sécurité, le projet a été conçu avec des systèmes de contrôle de sécurité industrielle très évoluée qui permettent de contrôler à distance toutes les défaillances des unités de traitement de brut, explique Phil Green, directeur adjoint de Petrofac. ''Ces systèmes détectent les fuites de brut au niveau aussi bien des unités de traitement que des canalisations et permettent même la fermeture des puits à distance'', précise M. Green, dont l'entreprise est chargée de réaliser le projet pour le groupement Berkine. L'importance de l'étendue des travaux de construction de ce projet nécessite en ''pic'' de réalisation un personnel d'au moins 6.500 travailleurs, selon M.Bada Lahcen, directeur du projet El Merk. Dans ce cadre, il explique que Sonatrach veille à une utilisation rationnelle des ressources nationales dans ce projet d'envergure qui s'est traduit par la participation de deux entreprises algériennes, Kahrif et GCB, dans les travaux de construction et de divers services. Afin de diminuer graduellement le recours à la main d'£uvre étrangère, notamment dans les travaux parapétroliers, Sonatrach a réussi à convaincre Petrofac de mettre en place à Hassi Messaoud un centre d'apprentissage dans les métiers de mécanique industrielle, de soudage pipe et d'instrumentation. Financé à 100% par Petrofac, ce centre a coûté 7 millions de dollars et a déjà entamé sa première formation qualifiante au profit de 300 jeunes. Mais, ''Petrofac n'a pas l'obligation de les recruter mais va seulement les parrainer en les proposant à ses sous-traitants'' dans le projet El Merk, tient à préciser pour sa part le responsable des ressources humaines, M.Mohamed Khaznadji.