Les nouvelles mesures, destinées à la valorisation des dispositifs de création d'activités, dans leurs volets liés à l'appui et à l'encouragement à l'entreprenariat, ne peuvent être efficaces sans que les responsables locaux, chargés pour ce faire, ne les comprennent et les traduisent par des actes. C'est la voie empruntée par le ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale en regroupant, hier à Alger, les directeurs d'antenne et les directeurs d'agence de wilaya de l'Ansej (Agence nationale de soutien à l'emploi de jeunes) et la Cnac (Caisse nationale d'assurance chômage). Présentant ces nouvelles mesures, Tayeb Louh a interpellé les responsables locaux, notamment pour la réalisation des objectifs tracés par l'Etat en «veillant sur l'application des lois». Le ministre a, concernant le financement de la micro- entreprise et l'encouragement de l'esprit d'entreprenariat, indiqué que maintes mesures ont été prises, lors du dernier Conseil des ministres, à l'image de la suspension de l'attestation de la double éligibilité, qui est délivrée par le agences et qui «entraîne systématiquement le financement des projets par les banques». En outre, le délai de traitement des dossiers par les banques a été réduit à «deux mois» ainsi que le relèvement du capital du fonds de garantie de 20 à 40 milliards de dinars. Concernant l'apport personnel, M. Louh a fait savoir que «le seuil minimum passe de 1% au lieu de 5% lorsque le montant global de l'investissement est inférieur à 5 millions de dinars et est de 2% au lieu de 10% lorsque le montant est inférieur à 10 millions». En matière de délai accordé pour le début du remboursement de ces crédits, Tayeb Louh a parlé de «3 ans, pour le principal du crédit bancaire, pour une durée de remboursement qui passe de 5 ans à 8 ans. Aussi, une année pour les intérêts bancaires, qui sont bonifiés à hauteur de 80% dans le Nord et à 95% dans les Hauts-Plateaux et le Sud. Le ministre a aussi noté la mise en place de 3 autres mesures supplémentaires, «très importantes» arrêtées afin de «faciliter l'installation des promoteurs avec le maximum de contraintes financières». Il s'agit d'un crédit de 500.000 DA, sans intérêt, qui est accordé pour supporter les charges locatives, pour une durée moyenne de 2 années. Pour les candidats désireux d'opter pour un véhicule-atelier, particulièrement ceux sortant des centres de formation professionnelle, à l'exemple du plombier et du mécanicien auto, un crédit de 500.000DA, sans intérêt également, leur est accordé. Pour ceux désireux de s'installer dans le cadre de cabinets groupés à l'exemple des médecins, notaires, architectes et autres, un crédit d'1.000.000DA est accordé pour la location d'un local. Le ministre a, à cette occasion, tenu à souligner que toutes ces mesures «ont été adoptées et publiées dans le numéro 14 du Journal officiel». Sur ce dernier point, il convient de noter que «la mise en œuvre de ces mesures est immédiate (…) le programme débutera à partir de demain (Ndlr aujourd'hui)», a-t-il dit. D'autre part, le ministre a préconisé à ses cadres de «de développer l'accueil, l'orientation et l'accompagnement des promoteurs». Il a, en outre, recommandé de «spécialiser des guichets» pour la mise en œuvre des deux nouvelles mesures, à savoir celles concernant le véhicule-atelier et les cabinets groupés. Sur un autre plan, M. Louh a, afin de répondre aux flux de la demande, demandé de renforcer des moyens humains nécessaires par le biais du recrutement dans le cadre du DAIP. Tout en notant que l'objectif annuel de l'Ansej et de la Cnac est de «créer entre 40.000 et 50.000 micro-entreprises», le ministre a tenu à souligner ceci : «Si nous facilitons et levons les obstacles, ils (jeunes) vont faire des miracles (…) mais tout dépend de vous». C'est dire que ces mesures, une fois appliquées sur le terrain, feront le bonheur de milliers de jeunes et seront une valeur-ajoutée pour l'Algérie. Les nouvelles mesures, destinées à la valorisation des dispositifs de création d'activités, dans leurs volets liés à l'appui et à l'encouragement à l'entreprenariat, ne peuvent être efficaces sans que les responsables locaux, chargés pour ce faire, ne les comprennent et les traduisent par des actes. C'est la voie empruntée par le ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale en regroupant, hier à Alger, les directeurs d'antenne et les directeurs d'agence de wilaya de l'Ansej (Agence nationale de soutien à l'emploi de jeunes) et la Cnac (Caisse nationale d'assurance chômage). Présentant ces nouvelles mesures, Tayeb Louh a interpellé les responsables locaux, notamment pour la réalisation des objectifs tracés par l'Etat en «veillant sur l'application des lois». Le ministre a, concernant le financement de la micro- entreprise et l'encouragement de l'esprit d'entreprenariat, indiqué que maintes mesures ont été prises, lors du dernier Conseil des ministres, à l'image de la suspension de l'attestation de la double éligibilité, qui est délivrée par le agences et qui «entraîne systématiquement le financement des projets par les banques». En outre, le délai de traitement des dossiers par les banques a été réduit à «deux mois» ainsi que le relèvement du capital du fonds de garantie de 20 à 40 milliards de dinars. Concernant l'apport personnel, M. Louh a fait savoir que «le seuil minimum passe de 1% au lieu de 5% lorsque le montant global de l'investissement est inférieur à 5 millions de dinars et est de 2% au lieu de 10% lorsque le montant est inférieur à 10 millions». En matière de délai accordé pour le début du remboursement de ces crédits, Tayeb Louh a parlé de «3 ans, pour le principal du crédit bancaire, pour une durée de remboursement qui passe de 5 ans à 8 ans. Aussi, une année pour les intérêts bancaires, qui sont bonifiés à hauteur de 80% dans le Nord et à 95% dans les Hauts-Plateaux et le Sud. Le ministre a aussi noté la mise en place de 3 autres mesures supplémentaires, «très importantes» arrêtées afin de «faciliter l'installation des promoteurs avec le maximum de contraintes financières». Il s'agit d'un crédit de 500.000 DA, sans intérêt, qui est accordé pour supporter les charges locatives, pour une durée moyenne de 2 années. Pour les candidats désireux d'opter pour un véhicule-atelier, particulièrement ceux sortant des centres de formation professionnelle, à l'exemple du plombier et du mécanicien auto, un crédit de 500.000DA, sans intérêt également, leur est accordé. Pour ceux désireux de s'installer dans le cadre de cabinets groupés à l'exemple des médecins, notaires, architectes et autres, un crédit d'1.000.000DA est accordé pour la location d'un local. Le ministre a, à cette occasion, tenu à souligner que toutes ces mesures «ont été adoptées et publiées dans le numéro 14 du Journal officiel». Sur ce dernier point, il convient de noter que «la mise en œuvre de ces mesures est immédiate (…) le programme débutera à partir de demain (Ndlr aujourd'hui)», a-t-il dit. D'autre part, le ministre a préconisé à ses cadres de «de développer l'accueil, l'orientation et l'accompagnement des promoteurs». Il a, en outre, recommandé de «spécialiser des guichets» pour la mise en œuvre des deux nouvelles mesures, à savoir celles concernant le véhicule-atelier et les cabinets groupés. Sur un autre plan, M. Louh a, afin de répondre aux flux de la demande, demandé de renforcer des moyens humains nécessaires par le biais du recrutement dans le cadre du DAIP. Tout en notant que l'objectif annuel de l'Ansej et de la Cnac est de «créer entre 40.000 et 50.000 micro-entreprises», le ministre a tenu à souligner ceci : «Si nous facilitons et levons les obstacles, ils (jeunes) vont faire des miracles (…) mais tout dépend de vous». C'est dire que ces mesures, une fois appliquées sur le terrain, feront le bonheur de milliers de jeunes et seront une valeur-ajoutée pour l'Algérie.