Muet et non retenu en équipe de France depuis le fiasco du Mondial-2010, Franck Ribéry a effectué lundi son grand retour sportif et médiatique en Bleu, s'excusant pour son "comportement" tout en dénonçant l'"acharnement et la méchanceté" de la presse à son égard. Muet et non retenu en équipe de France depuis le fiasco du Mondial-2010, Franck Ribéry a effectué lundi son grand retour sportif et médiatique en Bleu, s'excusant pour son "comportement" tout en dénonçant l'"acharnement et la méchanceté" de la presse à son égard. Le sélectionneur Laurent Blanc l'avait affirmé dès jeudi: pour crever définitivement l'abcès et ne pas phagocyter plus longtemps le stage de la sélection, "Francky" viendrait s'expliquer rapidement. Le moment, "redouté" par le joueur selon Blanc, était donc attendu et un parfum de Knysna a flotté subitement sur la salle de presse située au Centre national de Clairefontaine. Ribéry appréhendait d'ailleurs tellement ce rendez-vous qu'il a tenu à distribuer un communiqué avant de répondre aux questions. "J'ai connu une année 2010 horrible à tous points de vue. Dans ma vie privée et dans ma vie de footballeur, je me suis planté", a déclaré Ribéry, mis en examen pour "sollicitation de prostituée mineure" avant d'être considéré comme l'un des meneurs de la grève de l'entraînement au Mondial qui a débouché sur le fiasco le plus retentissant de l'histoire de l'équipe de France. Un événement qui lui a valu trois matches de suspension en Bleu. "J'ai pris de mauvaises routes, je me suis perdu, a-t-il ajouté. J'ai blessé des gens, des gens qui me sont très chers, j'en ai déçu voire choqué beaucoup d'autres: je m'en veux et je m'en excuse." Mais visiblement, Ribéry n'était pas venu que pour effectuer un acte de contrition et a durement critiqué le traitement de la Coupe du monde par les médias. "Il y a eu des choses dites de votre part qui m'ont choqué, j'ai senti de la méchanceté et de l'acharnement, a affirmé le joueur du Bayern Munich. Vous avez touché beaucoup de personnes. J'ai fait des choses peut-être pas toujours correctes. La Coupe du monde ne s'est pas bien passée, je n'ai pas été bon sur le terrain, mais à aucun moment je n'ai pris de décisions tout seul." A propos de son rôle dans la fameuse grève du 20 juin à Knysna, Ribéry n'a pas voulu en endosser seul la responsabilité. "Dans le bus, on était tous là. On était 23, on a tous souffert ensemble", s'est-il justifié avant de clamer son envie de "tourner la page" et "d'oublier tout ça". Discussion avec Gourcuff Ses relations supposées exécrables avec Yoann Gourcuff sont aussi des inventions à ses yeux : "Je n'ai jamais eu de problème avec Yoann Gourcuff, s'est-il défendu. Je ne comprends toujours pas que vous ayez pu écrire ce genre de choses." Preuve du malaise ambiant, Ribéry a toutefois indiqué qu'il "aurait aimé que Gourcuff fasse un démenti". "Je ne vous cache pas qu'on va avoir une discussion ensemble," a-t-il poursuivi. Une "très bonne initiative", saluée par Alou Diarra, sans doute le futur capitaine des Bleus. "C'est primordial pour partir sur des bases saines. Il n'y aura plus de non-dits", a apprécié le Bordelais. Mais Ribéry a également souhaité donner des gages à Blanc qui a répété que lui et Patrice Evra, l'autre revenant, seraient sous surveillance ("Il faudra savoir si oui ou non Franck et Patrice peuvent s'intégrer dans le groupe qui se construit depuis le mois d'août. Si ce n'est pas le cas, je pourrais être très radical.") "J'ai beaucoup appris, mûri, changé dans mon comportement, s'est défendu Ribéry. Je fais plus attention, moins confiance aux gens. Ca m'a rendu beaucoup plus fort." Alors qu'un groupe a commencé à naître sans lui, le Bavarois sait aussi qu'il ne peut rien revendiquer, notamment au niveau de son poste. Blanc est encore resté évasif à ce sujet alors que le joueur, qui a une nouvelle fois avoué préférer le côté gauche, a fait profil bas, s'en remettant au choix du sélectionneur. Reste l'accueil du public du Stade de France, le 29 mars en amical contre la Croatie, qui promet d'être houleux, quatre jours après le match au Luxembourg (qualif. Euro-2012). "Je dois leur montrer que je suis toujours une bonne personne, généreuse, qui chambre", a-t-il promis. Comme au bon vieux temps. Le sélectionneur Laurent Blanc l'avait affirmé dès jeudi: pour crever définitivement l'abcès et ne pas phagocyter plus longtemps le stage de la sélection, "Francky" viendrait s'expliquer rapidement. Le moment, "redouté" par le joueur selon Blanc, était donc attendu et un parfum de Knysna a flotté subitement sur la salle de presse située au Centre national de Clairefontaine. Ribéry appréhendait d'ailleurs tellement ce rendez-vous qu'il a tenu à distribuer un communiqué avant de répondre aux questions. "J'ai connu une année 2010 horrible à tous points de vue. Dans ma vie privée et dans ma vie de footballeur, je me suis planté", a déclaré Ribéry, mis en examen pour "sollicitation de prostituée mineure" avant d'être considéré comme l'un des meneurs de la grève de l'entraînement au Mondial qui a débouché sur le fiasco le plus retentissant de l'histoire de l'équipe de France. Un événement qui lui a valu trois matches de suspension en Bleu. "J'ai pris de mauvaises routes, je me suis perdu, a-t-il ajouté. J'ai blessé des gens, des gens qui me sont très chers, j'en ai déçu voire choqué beaucoup d'autres: je m'en veux et je m'en excuse." Mais visiblement, Ribéry n'était pas venu que pour effectuer un acte de contrition et a durement critiqué le traitement de la Coupe du monde par les médias. "Il y a eu des choses dites de votre part qui m'ont choqué, j'ai senti de la méchanceté et de l'acharnement, a affirmé le joueur du Bayern Munich. Vous avez touché beaucoup de personnes. J'ai fait des choses peut-être pas toujours correctes. La Coupe du monde ne s'est pas bien passée, je n'ai pas été bon sur le terrain, mais à aucun moment je n'ai pris de décisions tout seul." A propos de son rôle dans la fameuse grève du 20 juin à Knysna, Ribéry n'a pas voulu en endosser seul la responsabilité. "Dans le bus, on était tous là. On était 23, on a tous souffert ensemble", s'est-il justifié avant de clamer son envie de "tourner la page" et "d'oublier tout ça". Discussion avec Gourcuff Ses relations supposées exécrables avec Yoann Gourcuff sont aussi des inventions à ses yeux : "Je n'ai jamais eu de problème avec Yoann Gourcuff, s'est-il défendu. Je ne comprends toujours pas que vous ayez pu écrire ce genre de choses." Preuve du malaise ambiant, Ribéry a toutefois indiqué qu'il "aurait aimé que Gourcuff fasse un démenti". "Je ne vous cache pas qu'on va avoir une discussion ensemble," a-t-il poursuivi. Une "très bonne initiative", saluée par Alou Diarra, sans doute le futur capitaine des Bleus. "C'est primordial pour partir sur des bases saines. Il n'y aura plus de non-dits", a apprécié le Bordelais. Mais Ribéry a également souhaité donner des gages à Blanc qui a répété que lui et Patrice Evra, l'autre revenant, seraient sous surveillance ("Il faudra savoir si oui ou non Franck et Patrice peuvent s'intégrer dans le groupe qui se construit depuis le mois d'août. Si ce n'est pas le cas, je pourrais être très radical.") "J'ai beaucoup appris, mûri, changé dans mon comportement, s'est défendu Ribéry. Je fais plus attention, moins confiance aux gens. Ca m'a rendu beaucoup plus fort." Alors qu'un groupe a commencé à naître sans lui, le Bavarois sait aussi qu'il ne peut rien revendiquer, notamment au niveau de son poste. Blanc est encore resté évasif à ce sujet alors que le joueur, qui a une nouvelle fois avoué préférer le côté gauche, a fait profil bas, s'en remettant au choix du sélectionneur. Reste l'accueil du public du Stade de France, le 29 mars en amical contre la Croatie, qui promet d'être houleux, quatre jours après le match au Luxembourg (qualif. Euro-2012). "Je dois leur montrer que je suis toujours une bonne personne, généreuse, qui chambre", a-t-il promis. Comme au bon vieux temps.