Les dirigeants de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao) vont demander aux Nations unies de donner aux casques bleus en Côte d'Ivoire un mandat pour une intervention militaire "en dernier recours", rapporte l'agence Reuters jeudi dernier en marge d'un sommet de l'organisation régional "Les dirigeants ont convenu de s'adresser à l'Onu pour un mandat sur une intervention militaire en dernier recours", a déclaré à la presse le président de la commission de la Cedeao, James Victor Gbeho, en marge du sommet d'Abuja "(La Cedeao) demande au Conseil de sécurité de l'Onu de renforcer le mandat de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) pour permettre à cette mission d'user de tous les moyens nécessaires pour protéger les vies et les biens ainsi que pour faciliter le transfert immédiat des pouvoirs à M. Alassane Ouattara", précise le communiqué publié dans la capitale du Nigeria. "(Elle) demande aussi au Conseil de sécurité de l'Onu d'adopter des sanctions internationales plus sévères à l'encontre de M. Laurent Gbagbo et de son entourage. De sources diplomatiques, on précise que ce mandat vise à donner aux quelque 12.000 casques bleus de l'Onu déjà présents en Côte d'Ivoire davantage de marge de manœuvre pour protéger les civils. L'appel de la Cedeao intensifie la pression exercée sur les Nations unies pour qu'elles agissent avec plus de fermeté en Côte d'Ivoire, qui semble glisser vers une guerre civile. Le Conseil de sécurité s'est réuni hier pour examiner la situation en Côte d'Ivoire et réfléchir à de nouvelles sanctions contre Laurent Gbagbo. Le gouvernement de Gbagbo rejette les accusations des Nations unies et accuse l'Onuci et les représentants de l'Onu de prendre faits et cause pour les "rebelles" qui, affirme-t-il, tentent de le renverser. Les dirigeants de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao) vont demander aux Nations unies de donner aux casques bleus en Côte d'Ivoire un mandat pour une intervention militaire "en dernier recours", rapporte l'agence Reuters jeudi dernier en marge d'un sommet de l'organisation régional "Les dirigeants ont convenu de s'adresser à l'Onu pour un mandat sur une intervention militaire en dernier recours", a déclaré à la presse le président de la commission de la Cedeao, James Victor Gbeho, en marge du sommet d'Abuja "(La Cedeao) demande au Conseil de sécurité de l'Onu de renforcer le mandat de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) pour permettre à cette mission d'user de tous les moyens nécessaires pour protéger les vies et les biens ainsi que pour faciliter le transfert immédiat des pouvoirs à M. Alassane Ouattara", précise le communiqué publié dans la capitale du Nigeria. "(Elle) demande aussi au Conseil de sécurité de l'Onu d'adopter des sanctions internationales plus sévères à l'encontre de M. Laurent Gbagbo et de son entourage. De sources diplomatiques, on précise que ce mandat vise à donner aux quelque 12.000 casques bleus de l'Onu déjà présents en Côte d'Ivoire davantage de marge de manœuvre pour protéger les civils. L'appel de la Cedeao intensifie la pression exercée sur les Nations unies pour qu'elles agissent avec plus de fermeté en Côte d'Ivoire, qui semble glisser vers une guerre civile. Le Conseil de sécurité s'est réuni hier pour examiner la situation en Côte d'Ivoire et réfléchir à de nouvelles sanctions contre Laurent Gbagbo. Le gouvernement de Gbagbo rejette les accusations des Nations unies et accuse l'Onuci et les représentants de l'Onu de prendre faits et cause pour les "rebelles" qui, affirme-t-il, tentent de le renverser.