Le Mercosur, union douanière fondée en 1991 par l'Argentine, le Brésil, le Paraguay et l'Uruguay, a célébré samedi ses 20 ans, sur fond de débats quant à son évolution institutionnelle. Les présidents des quatre pays souhaitaient former "une union douanière parfaite" en signant le traité d'Asuncion, acte de naissance du Marché commun du sud (Mercosur), le 26 mars 1991, mais ces derniers temps l'Uruguay et le Brésil se sont plaints d'entraves argentines au libre-échange. Le ministère des Affaires étrangères de l'Uruguay, qui héberge le siège de l'organisation à Montevideo, a néanmoins estimé vendredi que le bloc avait permis de "consolider les relations de confiance mutuelle", de renforcer le "dialogue politique" et la "coopération dans différents domaines". Il souligne notamment que le commerce entre les pays membres a été multiplié par dix en 20 ans, passant de 4,5 milliards de dollars en 1991 à 45 milliards de dollars en 2010 (32 milliards d'euros). La présidente du Brésil, Dilma Rousseff, a réaffirmé "l'intérêt prioritaire du Brésil dans le renforcement du Mercosur" et jugé que le bloc avec "obtenu de nombreux progrès significatifs ces 20 dernières années, dans le domaine économique mais aussi social, culturel et politique". L'an dernier, le Mercosur a adopté un code douanier commun et une répartition des droits de douanes sur les produits importés des pays extérieurs au bloc. Sur le plan politique, il s'est doté d'un parlement, consultatif, et plus récemment, en janvier, d'un haut représentant général, le Brésilien Samuel Pinheiro Guimaraes, sorte de porte-parole de l'union douanière. Le Mercosur espère cette année parvenir à un accord de libre-échange avec l'Union européenne. Les négociations ont repris l'an dernier, après six ans de paralysie. Le bloc sud-américain, un des greniers du monde, souhaite un plus ample accès de ses produits au marché européen, mais la France en particulier craint les conséquences d'un accord commercial pour ses agriculteurs. Le Mercosur, union douanière fondée en 1991 par l'Argentine, le Brésil, le Paraguay et l'Uruguay, a célébré samedi ses 20 ans, sur fond de débats quant à son évolution institutionnelle. Les présidents des quatre pays souhaitaient former "une union douanière parfaite" en signant le traité d'Asuncion, acte de naissance du Marché commun du sud (Mercosur), le 26 mars 1991, mais ces derniers temps l'Uruguay et le Brésil se sont plaints d'entraves argentines au libre-échange. Le ministère des Affaires étrangères de l'Uruguay, qui héberge le siège de l'organisation à Montevideo, a néanmoins estimé vendredi que le bloc avait permis de "consolider les relations de confiance mutuelle", de renforcer le "dialogue politique" et la "coopération dans différents domaines". Il souligne notamment que le commerce entre les pays membres a été multiplié par dix en 20 ans, passant de 4,5 milliards de dollars en 1991 à 45 milliards de dollars en 2010 (32 milliards d'euros). La présidente du Brésil, Dilma Rousseff, a réaffirmé "l'intérêt prioritaire du Brésil dans le renforcement du Mercosur" et jugé que le bloc avec "obtenu de nombreux progrès significatifs ces 20 dernières années, dans le domaine économique mais aussi social, culturel et politique". L'an dernier, le Mercosur a adopté un code douanier commun et une répartition des droits de douanes sur les produits importés des pays extérieurs au bloc. Sur le plan politique, il s'est doté d'un parlement, consultatif, et plus récemment, en janvier, d'un haut représentant général, le Brésilien Samuel Pinheiro Guimaraes, sorte de porte-parole de l'union douanière. Le Mercosur espère cette année parvenir à un accord de libre-échange avec l'Union européenne. Les négociations ont repris l'an dernier, après six ans de paralysie. Le bloc sud-américain, un des greniers du monde, souhaite un plus ample accès de ses produits au marché européen, mais la France en particulier craint les conséquences d'un accord commercial pour ses agriculteurs.