Une dizaine de fournisseurs d'accès à Internet (FAI) pourraient se voir retirer leurs autorisations d'exploitation. Et pour cause, l'Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT) est, encore une fois, confrontée au non paiement des redevances annuelles et/ou des frais de gestion des numéros, des fournisseurs en question. C'est ce qu'a indiqué, dimanche, Zohra Derdouri, présidente de l'ARPT dans une déclaration à l'APS. Selon elle « il y a une dizaine d'Internet services providers qui n'ont pas encore répondu aux mises en demeure ». Et de poursuivre : « Nous allons leur retirer les autorisations, sauf s'ils se manifestent » Ces fournisseurs viennent s'ajouter à la liste des 34 ayant déjà subi, récemment, un retrait définitif de leurs autorisations d'exploitation des services Internet pour les mêmes motifs. Une décision, rappelle-t-on, qui a été prise après un long processus. « Il s'agit de fournisseurs qui n'activaient plus depuis plus de deux ans. Nous leur avons adressé des lettres de rappel par voie de presse et par huissier de justice leur enjoignant de procéder audit paiement, mais ils n'ont pas obtempéré », a précisé Mme Derdouri. Toutefois, a-t-elle relevé, 2 de ces fournisseurs, parmi les 34, ont repris contact avec l'ARPT après la décision de retrait des autorisations et leurs situations « sont en train d'être réétudiées ». Au sujet de la loi d'août 2000 fixant les règles générales relatives à la poste et aux télécommunications, la responsable de l'ARPT a estimé qu'elle s'était révélée être un « édifice solide qui a pu répondre à la majorité des problématiques d'ouverture et de régulation du marché », mais qui requiert l'introduction de « dispositions complémentaires ». Elle explique qu'à titre d'exemple, cette loi a prévu des « sanctions extrêmes » comme la suspension ou le retrait d'une licence ou d'une autorisation, mais « n'a pas envisagé de situation intermédiaire permettant de remédier à des cas préjudiciables au bon fonctionnement du marché ». Le Conseil de l'ARPT, qui avait accordé des autorisations d'exploitation des services Internet à 73 providers, a décidé le retrait des autorisations à 34 d'entre eux le 26 janvier 2011. Du coup, les autorisations d'extension par l'installation de nouveaux points de présence délivrées à ces sociétés, leur ont été également retirées. Téléphonie Près de 33 millions d'abonnés au mobile et 3 millions au fixe La téléphonie mobile en Algérie comptait exactement 32.780.165 abonnés à la fin de l'année 2010, en hausse de 50.341 abonnés par rapport à 2009, alors que la téléphonie fixe a franchi la barre des 3 millions d'abonnés, selon l'Autorité de régulation de la Poste et des Télécommunications (ARPT). L'opérateur de téléphonie mobile OTA (Orascom Télécom Algérie, Djezzy) détenait, en 2010, 46% de parts de marché avec 15.087.393 abonnés, en hausse par rapport à 2009 (14.617.642 abonnés).Le nombre d'abonnés d'ATM (Algérie Télécom Mobilis, public) a reculé passant de 10.079.500 abonnés en 2009 à 9.446.774 en 2010, ce qui correspond à une part de marché de 28,8%. Wataniya Télécom Algérie (WTA, Nedjma) comptait, pour sa part, 8.245.998 abonnés en 2010, en hausse par rapport à 2009 ((8.032.682), soit une part de marché de 25,2%. Le taux de pénétration de la téléphonie mobile a baissé en 2010, atteignant 90,30%, comparativement à 2009 où il était à 91,68%. Pour la téléphonie fixe, un peu plus de 3 millions d'abonnés ont été comptabilisés au 28 février 2011. Le groupe public Algérie Télécom, seul sur le marché, comptait à cette échéance très récente 2.537.000 abonnés à la téléphonie fixe filaire et 533.300 au WLL (Wireless Local Loop), réseau sans fil utilisant les ondes hertziennes. Concernant l'Internet haut débit, le nombre de clients abonnés aux différents réseaux d'ADSL est estimé à 830.000 à fin février 2011, soit un taux de pénétration d'environ 10%. Une dizaine de fournisseurs d'accès à Internet (FAI) pourraient se voir retirer leurs autorisations d'exploitation. Et pour cause, l'Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT) est, encore une fois, confrontée au non paiement des redevances annuelles et/ou des frais de gestion des numéros, des fournisseurs en question. C'est ce qu'a indiqué, dimanche, Zohra Derdouri, présidente de l'ARPT dans une déclaration à l'APS. Selon elle « il y a une dizaine d'Internet services providers qui n'ont pas encore répondu aux mises en demeure ». Et de poursuivre : « Nous allons leur retirer les autorisations, sauf s'ils se manifestent » Ces fournisseurs viennent s'ajouter à la liste des 34 ayant déjà subi, récemment, un retrait définitif de leurs autorisations d'exploitation des services Internet pour les mêmes motifs. Une décision, rappelle-t-on, qui a été prise après un long processus. « Il s'agit de fournisseurs qui n'activaient plus depuis plus de deux ans. Nous leur avons adressé des lettres de rappel par voie de presse et par huissier de justice leur enjoignant de procéder audit paiement, mais ils n'ont pas obtempéré », a précisé Mme Derdouri. Toutefois, a-t-elle relevé, 2 de ces fournisseurs, parmi les 34, ont repris contact avec l'ARPT après la décision de retrait des autorisations et leurs situations « sont en train d'être réétudiées ». Au sujet de la loi d'août 2000 fixant les règles générales relatives à la poste et aux télécommunications, la responsable de l'ARPT a estimé qu'elle s'était révélée être un « édifice solide qui a pu répondre à la majorité des problématiques d'ouverture et de régulation du marché », mais qui requiert l'introduction de « dispositions complémentaires ». Elle explique qu'à titre d'exemple, cette loi a prévu des « sanctions extrêmes » comme la suspension ou le retrait d'une licence ou d'une autorisation, mais « n'a pas envisagé de situation intermédiaire permettant de remédier à des cas préjudiciables au bon fonctionnement du marché ». Le Conseil de l'ARPT, qui avait accordé des autorisations d'exploitation des services Internet à 73 providers, a décidé le retrait des autorisations à 34 d'entre eux le 26 janvier 2011. Du coup, les autorisations d'extension par l'installation de nouveaux points de présence délivrées à ces sociétés, leur ont été également retirées. Téléphonie Près de 33 millions d'abonnés au mobile et 3 millions au fixe La téléphonie mobile en Algérie comptait exactement 32.780.165 abonnés à la fin de l'année 2010, en hausse de 50.341 abonnés par rapport à 2009, alors que la téléphonie fixe a franchi la barre des 3 millions d'abonnés, selon l'Autorité de régulation de la Poste et des Télécommunications (ARPT). L'opérateur de téléphonie mobile OTA (Orascom Télécom Algérie, Djezzy) détenait, en 2010, 46% de parts de marché avec 15.087.393 abonnés, en hausse par rapport à 2009 (14.617.642 abonnés).Le nombre d'abonnés d'ATM (Algérie Télécom Mobilis, public) a reculé passant de 10.079.500 abonnés en 2009 à 9.446.774 en 2010, ce qui correspond à une part de marché de 28,8%. Wataniya Télécom Algérie (WTA, Nedjma) comptait, pour sa part, 8.245.998 abonnés en 2010, en hausse par rapport à 2009 ((8.032.682), soit une part de marché de 25,2%. Le taux de pénétration de la téléphonie mobile a baissé en 2010, atteignant 90,30%, comparativement à 2009 où il était à 91,68%. Pour la téléphonie fixe, un peu plus de 3 millions d'abonnés ont été comptabilisés au 28 février 2011. Le groupe public Algérie Télécom, seul sur le marché, comptait à cette échéance très récente 2.537.000 abonnés à la téléphonie fixe filaire et 533.300 au WLL (Wireless Local Loop), réseau sans fil utilisant les ondes hertziennes. Concernant l'Internet haut débit, le nombre de clients abonnés aux différents réseaux d'ADSL est estimé à 830.000 à fin février 2011, soit un taux de pénétration d'environ 10%.