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Les travailleurs de l'ENPI en colère
Tizi-Ouzou
Publié dans Le Midi Libre le 27 - 04 - 2011

Les travailleurs de l'antenne de la wilaya de Tizi-Ouzou de l'Entreprise nationale de promotion immobilière lance un cri de détresse à l'adresse des autorités concernées afin de prendre en charge leurs doléances. Plusieurs responsables à des niveaux différents ont été sollicités pour la prise en charge de leurs problèmes sans qu'aucune réponse ne leur soit réservée. «Nous n'avons cessé d'être victimes, des années durant, d'une véritable entreprise de déstabilisation érodant systématiquement nos droits socioprofessionnels et nuisant gravement à notre intégrité morale et physique, un constat de visu de nos ateliers sera terriblement édifiant pour tout visiteur», souligne les représentants des travailleurs.
Les travailleurs de l'antenne de la wilaya de Tizi-Ouzou de l'Entreprise nationale de promotion immobilière lance un cri de détresse à l'adresse des autorités concernées afin de prendre en charge leurs doléances. Plusieurs responsables à des niveaux différents ont été sollicités pour la prise en charge de leurs problèmes sans qu'aucune réponse ne leur soit réservée. «Nous n'avons cessé d'être victimes, des années durant, d'une véritable entreprise de déstabilisation érodant systématiquement nos droits socioprofessionnels et nuisant gravement à notre intégrité morale et physique, un constat de visu de nos ateliers sera terriblement édifiant pour tout visiteur», souligne les représentants des travailleurs.
Ces derniers rappellent qu'au mois de juillet 2008, «la colère des autorités vis-à-vis de la gestion de la situation de l'EPLF a été profondément ressentie et partagée, elle était porteuse d'immenses espoirs car des directives présidentielles ont été intimées à l'effet d'en résorber les maux. En juin 2009, il aura fallu les rappels et mises en garde du Premier ministre pour qu'enfin naisse l'ENPI. En février 2011, après trente mois d'exaspération de nos conditions et en des moments de tumulte, on nous sert une résolution morbide de l'assemblée générale extraordinaire des actionnaires de l'entreprise, datée du 14 décembre 2010 et initiant un plan social. Cela, en dépit des directives présidentielles et de la primature en vue de créer des emplois et de sauvegarder ceux existants et en dépit des solutions qui existent, dont la poursuite de l'activité, la reprise des ateliers par une autre entreprise et la reprise des activités par les travailleurs eux-mêmes». Les concernés soulignent qu'ils ont d'ailleurs adhéré pleinement à cette dernière option et ils l'ont soumise, sans écho, à l'autorité de tutelle. Les protestataires exigent la satisfaction de leurs droits socioprofessionnels «spoliés». Ils demandent aussi la réunion de conditions d'hygiène et de sécurité sur leurs lieux de travail qui n'existent pas pour l'instant.
Ils déplorent l'étouffement de la production par la restriction des approvisionnements en matières premières et la réduction drastique du plan de charge de l'entreprise ainsi que de la machinerie et du parc roulant qui sont dans un état de délabrement avancé. Les travailleurs s'interrogent, en outre, sur le silence des responsables au sujet de «leur empoisonnement par l'amiante-ciment recouvrant leurs ateliers et relevée par l'inspection du travail et la médecine du travail en mars 2005». Les concernés rappellent que la direction générale de l'EPLF de Tizi-Ouzou a réceptionné le procès-verbal portant visite des ateliers par les médecins du travail relevant du CHU de Tizi-Ouzou.
Ces derniers rappellent qu'au mois de juillet 2008, «la colère des autorités vis-à-vis de la gestion de la situation de l'EPLF a été profondément ressentie et partagée, elle était porteuse d'immenses espoirs car des directives présidentielles ont été intimées à l'effet d'en résorber les maux. En juin 2009, il aura fallu les rappels et mises en garde du Premier ministre pour qu'enfin naisse l'ENPI. En février 2011, après trente mois d'exaspération de nos conditions et en des moments de tumulte, on nous sert une résolution morbide de l'assemblée générale extraordinaire des actionnaires de l'entreprise, datée du 14 décembre 2010 et initiant un plan social. Cela, en dépit des directives présidentielles et de la primature en vue de créer des emplois et de sauvegarder ceux existants et en dépit des solutions qui existent, dont la poursuite de l'activité, la reprise des ateliers par une autre entreprise et la reprise des activités par les travailleurs eux-mêmes». Les concernés soulignent qu'ils ont d'ailleurs adhéré pleinement à cette dernière option et ils l'ont soumise, sans écho, à l'autorité de tutelle. Les protestataires exigent la satisfaction de leurs droits socioprofessionnels «spoliés». Ils demandent aussi la réunion de conditions d'hygiène et de sécurité sur leurs lieux de travail qui n'existent pas pour l'instant.
Ils déplorent l'étouffement de la production par la restriction des approvisionnements en matières premières et la réduction drastique du plan de charge de l'entreprise ainsi que de la machinerie et du parc roulant qui sont dans un état de délabrement avancé. Les travailleurs s'interrogent, en outre, sur le silence des responsables au sujet de «leur empoisonnement par l'amiante-ciment recouvrant leurs ateliers et relevée par l'inspection du travail et la médecine du travail en mars 2005». Les concernés rappellent que la direction générale de l'EPLF de Tizi-Ouzou a réceptionné le procès-verbal portant visite des ateliers par les médecins du travail relevant du CHU de Tizi-Ouzou.


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