Des inconnus ont attaqué à la bombe hier un gazoduc en Egypte alimentant Israël et la Jordanie, poussant les autorités à couper l'approvisionnement, selon une source de sécurité et l'agence officielle Mena, une information rapportée par le journal Libération. Il s'agit de la deuxième attaque contre ce gazoduc en moins de trois mois. On ignorait dans l'immédiat selle avait fait des victimes. Selon l'agence Mena, des flammes hautes d'une vingtaine de mètres s'échappaient du lieu de l'explosion survenue dans la partie du gazoduc située dans le village al-Sabil dans la région d'al-Arich dans le Sinaï. Les forces armées ont été dépêchées sur place mais n'ont pas réussi jusqu'à présent à maîtriser le feu, a ajouté Mena. Elle a cité des habitants de la région disant avoir entendu une «énorme» explosion puis vu les flammes. Le sabotage a été commis dans le centre de distribution et d'exportation du gaz vers Israël et la Jordanie.Selon la source de sécurité, la bombe a été actionnée à distance. Le 5 février, en pleine révolte populaire en Egypte contre le président Hosni Moubarak chassé du pouvoir le 11 février, une attaque à l'explosif qui n'avait pas été revendiquée a visé le gazoduc provoquant également l'arrêt de l'approvisionnement. Un peu plus d'un mois plus tard, l'Egypte avait redémarré ses approvisionnements en gaz à Israël. L'Egypte fournit 43% du gaz naturel utilisé en Israël, essentiellement pour des centrales électriques. Quant à la Jordanie, dont le gaz égyptien couvre 80% des besoins électriques, elle importe 6,8 millions de mètres cubes de gaz par jour d'Egypte. Le 13 avril, l'Egypte, où le président déchu a remis le pouvoir à l'armée, a décidé de revoir tous ses accords de fourniture de gaz, y compris avec Israël dont les achats conclus sous Hosni Moubarak étaient très critiqués par l'opposition. Plusieurs anciens membres du régime déchu, dont deux ministres, doivent être jugés pour avoir vendu à Israël du gaz naturel à un prix inférieur au marché. Des inconnus ont attaqué à la bombe hier un gazoduc en Egypte alimentant Israël et la Jordanie, poussant les autorités à couper l'approvisionnement, selon une source de sécurité et l'agence officielle Mena, une information rapportée par le journal Libération. Il s'agit de la deuxième attaque contre ce gazoduc en moins de trois mois. On ignorait dans l'immédiat selle avait fait des victimes. Selon l'agence Mena, des flammes hautes d'une vingtaine de mètres s'échappaient du lieu de l'explosion survenue dans la partie du gazoduc située dans le village al-Sabil dans la région d'al-Arich dans le Sinaï. Les forces armées ont été dépêchées sur place mais n'ont pas réussi jusqu'à présent à maîtriser le feu, a ajouté Mena. Elle a cité des habitants de la région disant avoir entendu une «énorme» explosion puis vu les flammes. Le sabotage a été commis dans le centre de distribution et d'exportation du gaz vers Israël et la Jordanie.Selon la source de sécurité, la bombe a été actionnée à distance. Le 5 février, en pleine révolte populaire en Egypte contre le président Hosni Moubarak chassé du pouvoir le 11 février, une attaque à l'explosif qui n'avait pas été revendiquée a visé le gazoduc provoquant également l'arrêt de l'approvisionnement. Un peu plus d'un mois plus tard, l'Egypte avait redémarré ses approvisionnements en gaz à Israël. L'Egypte fournit 43% du gaz naturel utilisé en Israël, essentiellement pour des centrales électriques. Quant à la Jordanie, dont le gaz égyptien couvre 80% des besoins électriques, elle importe 6,8 millions de mètres cubes de gaz par jour d'Egypte. Le 13 avril, l'Egypte, où le président déchu a remis le pouvoir à l'armée, a décidé de revoir tous ses accords de fourniture de gaz, y compris avec Israël dont les achats conclus sous Hosni Moubarak étaient très critiqués par l'opposition. Plusieurs anciens membres du régime déchu, dont deux ministres, doivent être jugés pour avoir vendu à Israël du gaz naturel à un prix inférieur au marché.