Le Syndicat national des médecins généralistes de santé publique (SNMGSP) a délivré hier lors de la tenue de son assemblée générale un satisfecit à l'endroit des pouvoirs publics après que ceux-ci eurent augmenté leurs salaires. Le Syndicat national des médecins généralistes de santé publique (SNMGSP) a délivré hier lors de la tenue de son assemblée générale un satisfecit à l'endroit des pouvoirs publics après que ceux-ci eurent augmenté leurs salaires. Pourtant peu de monde s'est rendu à ladite assemblée convoquée dans la matinée au CHU Mustapha Bacha à Alger à l'effet de donner lecture à la déclaration du syndicat. « L'objet de cette AG est d'informer la base comme nous l'avons toujours fait, ainsi que de dire qu'on se démarque de tous les mouvements de contestation, auxquels ont appelé les autres syndicats, nous ne sommes pas concernés, nous estimons que nous avons réalisé un acquis indéniable et une avancée majeure dans le recouvrement de notre dignité » affirme le président du SNMGSP, le Dr Salah Laouar. Ce dernier réfute l'épithète de « syndicat maison » que d'aucuns veulent accoler à sa formation. Il sort d'une pile de dossier un document qu'il distribue à la presse. Il s'agit d'une copie du récépissé d'enregistrement du SNMGSP délivré en 2001 par le ministère du Travail et de la Sécurité sociale sous le n° 666. « Nous ne souffrons d'aucun déficit quant à notre existence légale, nous ne prétendons pas représenter l'ensemble des généralistes, soit les 12.000 médecins que compte la corporation ». Et d'ajouter : « Nous acceptons le pluralisme syndical, mais quand on a vu qu'on ne pouvait pas avancer avec des corps qui ont chacun leurs spécificités nous avons décidé de créer notre syndicat ». Le Dr Salah Laouar a eu une réponse évasive à la question de savoir le nombre d'adhérents que compte son organisation. « Seul le ministère du Travail est habilité à vous communiquer cette information » a-t-il lancé. Il n'a pas hésité à montrer le nouveau barème des salaires assorti d'un comparatif pour illustrer ses propos. Le médecin généraliste relevant de la 6e catégorie touchera désormais 68.465,00 DA de salaire net au lieu de 42.900,00 DA, soit une augmentation de 60 %. Le médecin généraliste principal verra son salaire relevé à hauteur de 85.931 DA, lui qui touchait 50.029 DA de salaire net (72%). Le médecin généraliste chef voit son salaire net faire une progression de 81%, ainsi il passe de 52.263, 00 DA à 94.842, 00. Dans la 10e catégorie, les médecins généralistes, les médecins généralistes principaux et les médecins généralistes chefs verront leur salaire net grimper respectivement de 65 %, 75% et 85 %. Le médecin généraliste percevra un salaire net de 77.481,00 DA au lieu des 46.997,00 DA précédents. Le médecin généraliste principal aura 97.149,00 DA au lieu des 55.359,00 DA et enfin le médecin généraliste chef percevra un salaire net de 106.963,00 DA au lieu des 57.938, 00 DA. Selon le Dr Salah Laouar ces augmentations seront appliquées dès cette semaine et auront un effet rétroactif d'une année. Pour rappel, après l'annonce des augmentations de salaires, le SNMGSP s'est réuni le 5 mai dernier avec le ministère de la Santé avec lequel il a convenu de la mise en place de 2 commissions mixtes, l'une chargée de la formation et l'autre chargée de mettre au point les modalités pratiques relatives au passage du grade de médecin principal au grade de médecin en chef. Mais le syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (SNPSSP) et le syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) qui aussi encadre des médecins généralistes, ne sont pas convaincus par l'offre des autorités. Ils appellent à une grève illimitée à partir du 16 mars prochain au cas où le ministère venait à faire la sourde oreille à leurs doléances. Pourtant peu de monde s'est rendu à ladite assemblée convoquée dans la matinée au CHU Mustapha Bacha à Alger à l'effet de donner lecture à la déclaration du syndicat. « L'objet de cette AG est d'informer la base comme nous l'avons toujours fait, ainsi que de dire qu'on se démarque de tous les mouvements de contestation, auxquels ont appelé les autres syndicats, nous ne sommes pas concernés, nous estimons que nous avons réalisé un acquis indéniable et une avancée majeure dans le recouvrement de notre dignité » affirme le président du SNMGSP, le Dr Salah Laouar. Ce dernier réfute l'épithète de « syndicat maison » que d'aucuns veulent accoler à sa formation. Il sort d'une pile de dossier un document qu'il distribue à la presse. Il s'agit d'une copie du récépissé d'enregistrement du SNMGSP délivré en 2001 par le ministère du Travail et de la Sécurité sociale sous le n° 666. « Nous ne souffrons d'aucun déficit quant à notre existence légale, nous ne prétendons pas représenter l'ensemble des généralistes, soit les 12.000 médecins que compte la corporation ». Et d'ajouter : « Nous acceptons le pluralisme syndical, mais quand on a vu qu'on ne pouvait pas avancer avec des corps qui ont chacun leurs spécificités nous avons décidé de créer notre syndicat ». Le Dr Salah Laouar a eu une réponse évasive à la question de savoir le nombre d'adhérents que compte son organisation. « Seul le ministère du Travail est habilité à vous communiquer cette information » a-t-il lancé. Il n'a pas hésité à montrer le nouveau barème des salaires assorti d'un comparatif pour illustrer ses propos. Le médecin généraliste relevant de la 6e catégorie touchera désormais 68.465,00 DA de salaire net au lieu de 42.900,00 DA, soit une augmentation de 60 %. Le médecin généraliste principal verra son salaire relevé à hauteur de 85.931 DA, lui qui touchait 50.029 DA de salaire net (72%). Le médecin généraliste chef voit son salaire net faire une progression de 81%, ainsi il passe de 52.263, 00 DA à 94.842, 00. Dans la 10e catégorie, les médecins généralistes, les médecins généralistes principaux et les médecins généralistes chefs verront leur salaire net grimper respectivement de 65 %, 75% et 85 %. Le médecin généraliste percevra un salaire net de 77.481,00 DA au lieu des 46.997,00 DA précédents. Le médecin généraliste principal aura 97.149,00 DA au lieu des 55.359,00 DA et enfin le médecin généraliste chef percevra un salaire net de 106.963,00 DA au lieu des 57.938, 00 DA. Selon le Dr Salah Laouar ces augmentations seront appliquées dès cette semaine et auront un effet rétroactif d'une année. Pour rappel, après l'annonce des augmentations de salaires, le SNMGSP s'est réuni le 5 mai dernier avec le ministère de la Santé avec lequel il a convenu de la mise en place de 2 commissions mixtes, l'une chargée de la formation et l'autre chargée de mettre au point les modalités pratiques relatives au passage du grade de médecin principal au grade de médecin en chef. Mais le syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (SNPSSP) et le syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) qui aussi encadre des médecins généralistes, ne sont pas convaincus par l'offre des autorités. Ils appellent à une grève illimitée à partir du 16 mars prochain au cas où le ministère venait à faire la sourde oreille à leurs doléances.