«Nous considérons la promulgation du statut particulier spécifique au médecin généraliste dans sa forme négociée par notre syndicat comme un acquis indéniable pour la carrière du médecin généraliste», juge le Syndicat national des médecins généralistes de Santé publique(SNMGSP) dans un communiqué rendu public dimanche dernier. Cette satisfaction exprimée par ledit syndicat a touché le statut en question hormis l'article 27 et dont le SNMGSP, agréé en octobre 2001, a demandé la révision, rapporte le même document. Par ailleurs, ce syndicat a tenu à informer l'ensemble de ses adhérents qu'une commission mixte SNMGSP/MSPRH chargée de l'étude du dossier du régime indemnitaire a été officiellement installée le 6 février dernier. Une date qui n'est pas du tout inconnue puisque ce jour-même, l'intersyndicale SNPSP-SNPSSP tenait et au même moment sa conférence de presse hebdomadaire. Lors de celle-ci, les deux syndicats, représentants officiels et uniques des praticiens spécialistes et généralistes de la Santé publique, ont décidé fermement que même s'ils affichent leur disponibilité à un éventuel dialogue avec la tutelle, il est hors de question de se déplacer pour assister aux travaux d'une commission mixte qui ne l'est pas en réalité. Mais où va-t-on avec cette crise en mettant devant nous la réalité que le citoyen algérien est à longueur d'année la seule et unique victime de tout un système de santé publique et qui double ou triple la dose en cas de crise ? Contacté hier, le Dr Lyès Merabet, président du Syndicat national des praticiens de la Santé publique (SNPSP) a relancé son appel au SNMGSP : «Que cette entité syndicale parrainée par le ministère de la Santé appelle ses médecins généralistes à reprendre le travail et on verra par la suite la représentativité de ce syndicat qui n'a jamais donné signe de vie depuis sa création en 2001 et qui n'a même pas tenu son congrès comme la loi l'exige». A titre de rappel, le SNPSP et le SNPSSP organisent comme chaque mercredi un sit-in mais cette fois-ci ce sera aux côtés de leurs confrères les psychologues devant le siège du ministère de la Santé. «Il n'y a pas de batailles à gagner, M. le ministre mais rappelez-vous qu'il y a un citoyen à servir avant tout», rétorque le Dr Merabet.