L'Algérie et l'Union européenne (UE) sont en phase de régler progressivement les différends apparus après près de six ans depuis l'entrée en vigueur de l'accord d'association qui lie les deux parties. La visite en Algérie du Commissaire européen chargé de l'élargissement et de la politique de voisinage a permis d'entretenir l'espoir quant à un avenir meilleur des relations économiques algéro-européennes. Des relations plus équilibrées tel que souhaité par l'Algérie. En effet, l'Algérie et l'UE ont décidé officiellement de créer un "comité de dialogue politique" entre les deux parties, a annoncé hier à Alger le ministre des AE. "Nous avons convenu l'année dernière du principe de créer, pour la première fois, un sous-comité de dialogue politique entre l'Algérie et l'UE. Aujourd'hui, nous avons pris officiellement la décision de créer ce comité", a déclaré Mourad Medelci lors d'une conférence de presse conjointe avec le commissaire européen chargé de l'Elargissement et de la politique de Voisinage, Stefan Füle. "Ce comité, a indiqué le ministre, va à partir d'aujourd'hui revêtir un caractère officiel" pour offrir un cadre de consultations permanentes entre l'Algérie et l'UE sur des questions politiques, sécuritaires et celles relatives aux droits de l'Homme. Mieux, il a révélé l'existence de propositions "concrètes" et des suggestions "très encourageantes" par rapport au calendrier des négociations sur le démantèlement tarifaire entre l'Algérie et l'Union européenne (UE). Interrogé sur la révision de l'application du calendrier du démantèlement tarifaire entre l'Algérie et l'UE, M. Füle a précisé qu"'il y avait déjà plusieurs propositions concrètes qui sont sur la table ainsi que des suggestions très encourageantes". Toutefois, il a souligné qu'il était "encore trop tôt pour donner des résultas définitifs" et qu'il "faudra attendre quelques semaines », car, a-t-il expliqué, « les travaux sont en cours". M. Füle a dans ce cadre, rappelé que les trois réunions à haut niveau ont évoqué cette question dont la troisième a eu lieu au mois de février dernier, soulignant l'importance de "se respecter mutuellement et de respecter les préoccupations de l'Algérie". Il s'agit également, a-t-il ajouté, de se rencontrer à mi-chemin dans "un esprit de compromis et de trouver une solution dans le cadre de l'accord d'association". Par ailleurs, le commissaire européen a indiqué que l'Algérie et l'Union européenne n'étaient "pas satisfaites" du niveau d'investissement européen en Algérie, même s'il a été "multiplié par cinq" depuis l'entrée en application de l'accord d'Association entre les deux parties, en septembre 2005. "L'investissement européen en Algérie a été multiplié par cinq ces dernières années mais cela ne veut pas dire que nous sommes satisfaits, Monsieur Medelci et moi-même, de ce niveau d'investissement", a déclaré M. Füle. "Nous ne sommes pas très contents et ces questions liées aux affaires sont toujours au cœur des discussions", a-t-il dit, avant d'ajouter que "j'ai été très encouragé par les propos du ministre concernant les réformes touchant notamment la lutte contre la corruption et le renforcement de l'efficacité judiciaire afin de créer les conditions propices à l'investissement étranger en Algérie", a relevé M. Füle. L'Algérie et l'Union européenne (UE) sont en phase de régler progressivement les différends apparus après près de six ans depuis l'entrée en vigueur de l'accord d'association qui lie les deux parties. La visite en Algérie du Commissaire européen chargé de l'élargissement et de la politique de voisinage a permis d'entretenir l'espoir quant à un avenir meilleur des relations économiques algéro-européennes. Des relations plus équilibrées tel que souhaité par l'Algérie. En effet, l'Algérie et l'UE ont décidé officiellement de créer un "comité de dialogue politique" entre les deux parties, a annoncé hier à Alger le ministre des AE. "Nous avons convenu l'année dernière du principe de créer, pour la première fois, un sous-comité de dialogue politique entre l'Algérie et l'UE. Aujourd'hui, nous avons pris officiellement la décision de créer ce comité", a déclaré Mourad Medelci lors d'une conférence de presse conjointe avec le commissaire européen chargé de l'Elargissement et de la politique de Voisinage, Stefan Füle. "Ce comité, a indiqué le ministre, va à partir d'aujourd'hui revêtir un caractère officiel" pour offrir un cadre de consultations permanentes entre l'Algérie et l'UE sur des questions politiques, sécuritaires et celles relatives aux droits de l'Homme. Mieux, il a révélé l'existence de propositions "concrètes" et des suggestions "très encourageantes" par rapport au calendrier des négociations sur le démantèlement tarifaire entre l'Algérie et l'Union européenne (UE). Interrogé sur la révision de l'application du calendrier du démantèlement tarifaire entre l'Algérie et l'UE, M. Füle a précisé qu"'il y avait déjà plusieurs propositions concrètes qui sont sur la table ainsi que des suggestions très encourageantes". Toutefois, il a souligné qu'il était "encore trop tôt pour donner des résultas définitifs" et qu'il "faudra attendre quelques semaines », car, a-t-il expliqué, « les travaux sont en cours". M. Füle a dans ce cadre, rappelé que les trois réunions à haut niveau ont évoqué cette question dont la troisième a eu lieu au mois de février dernier, soulignant l'importance de "se respecter mutuellement et de respecter les préoccupations de l'Algérie". Il s'agit également, a-t-il ajouté, de se rencontrer à mi-chemin dans "un esprit de compromis et de trouver une solution dans le cadre de l'accord d'association". Par ailleurs, le commissaire européen a indiqué que l'Algérie et l'Union européenne n'étaient "pas satisfaites" du niveau d'investissement européen en Algérie, même s'il a été "multiplié par cinq" depuis l'entrée en application de l'accord d'Association entre les deux parties, en septembre 2005. "L'investissement européen en Algérie a été multiplié par cinq ces dernières années mais cela ne veut pas dire que nous sommes satisfaits, Monsieur Medelci et moi-même, de ce niveau d'investissement", a déclaré M. Füle. "Nous ne sommes pas très contents et ces questions liées aux affaires sont toujours au cœur des discussions", a-t-il dit, avant d'ajouter que "j'ai été très encouragé par les propos du ministre concernant les réformes touchant notamment la lutte contre la corruption et le renforcement de l'efficacité judiciaire afin de créer les conditions propices à l'investissement étranger en Algérie", a relevé M. Füle.