En vertu de cet accord, les droits de douanes et taxes équivalentes applicables aux importations algériennes de l'UE seront réduits graduellement, ceux appliqués aux importations des matières premières seront immédiatement supprimés dès l?entrée en vigueur de l?accord. Par réciprocité, les produits d'Algérie bénéficient du même régime. L'accord d'association entre l'Algérie et l'Union européenne (UE), paraphé le 19 décembre 2001 à Bruxelles et signé le 22 avril 2002 à Valence (Espagne), entrera en vigueur le 1er septembre prochain, au terme de la procédure prévue par la réglementation de l'UE, rapporte l?APS citant une source européenne. Les 15 membres de l'UE ont ratifié l'accord, les 10 nouveaux Etats, qui ont adhéré à l'UE en mai 2004, ne sont pas tenus de le faire. L'Assemblée populaire nationale a ratifié cet accord le 14 mars 2005 alors que le Conseil de la nation l'a ratifié le 31 du même mois. L'accord d'association prévoit de développer les échanges, d?assurer l'essor de relations économiques et sociales équilibrées et de fixer les conditions de la libéralisation progressive des échanges de biens, de services et de capitaux. Le premier conseil d'association, selon la source européenne, devrait se tenir, dès la fin de l'année 2005, à la lumière des entretiens qu'aura à Alger la commissaire européenne chargée des relations extérieures et de la politique de voisinage, Mme Benita Ferrero-Waldner. Le dernier sommet de l'UE, des 16 et 17 juin, s'est félicité de la ratification de l'accord d'association par les 15 et l'Algérie a demandé à l'Exécutif et au Haut représentant pour la politique extérieure et la sécurité commune de faire régulièrement des rapports sur les progrès accomplis. L'Exécutif européen va, en outre, préparer un «rapport national» sur l'Algérie qui servira de base, pour l'organe exécutif de l'UE, des futurs pourparlers avec l'Algérie. L'accord d'association prévoit notamment de réduire graduellement les droits de douanes et taxes d'effet équivalent applicables aux importations algériennes de l'UE. Ainsi, les droits appliqués aux importations des matières premières seront carrément supprimés dès l'entrée en vigueur de l'accord. Les droits appliqués aux semi-produits et aux équipements industriels et agricoles, commenceront à baisser 2 ans après l'entrée en vigueur de l'accord, de 20% du droit de base, puis de 30% l'année suivante, puis de 40%, 60%, 80% pour être enfin éliminés en 7 ans. Réciproquement, les produits d'Algérie bénéficient du même régime.