Dolmens, ksour, sarcophages, pressoirs à olives sont, entre autres, les vestiges archéologiques les plus remarquables dans la wilaya d'El- Tarf. Dolmens, ksour, sarcophages, pressoirs à olives sont, entre autres, les vestiges archéologiques les plus remarquables dans la wilaya d'El- Tarf. Ils sont relevés dans la carte archéologique de l'est algérien réalisée durant la période 2003-2010, présentée dimanche à la maison de jeunes Ahmed-Betchine du chef-lieu de wilaya, à l'occasion d'une conférence sur le sujet. Réalisée par une équipe d'experts du Centre national des recherches archéologiques (CNRA), en collaboration avec une université italienne, cette carte est appelée à constituer un "indicateur majeur" pour la suite des travaux de recherches archéologiques et des fouilles à entreprendre dans cette région du pays, a indiqué dans son intervention M. Kamel Meddad, chercheur au CNRA. Cette carte archéologique, résultat d'importants travaux de recherche entrepris dans ce domaine, présentée à l'occasion de la célébration du mois du Patrimoine, met en relief pas moins de 246 sites archéologiques. La densité de ces vestiges, dont plusieurs sont encore debout, couvre presque toutes les périodes : préhistorique, historique, paléolithique, épipaléolithique, protohistorique, punique, romaine, byzantine, médiévale et moderne. Selon M. Meddad, l'équipe algéro-italienne a entrepris un travail de fourmi, allant "de surprise en surprise" au cours de ses investigations pour découvrir des sites parfois difficilement visibles et difficilement accessibles. C'est en prenant "moult" précautions et en s'informant auprès des riverains qu'elle a pu accomplir son travail. Des champs de dolmens et des sarcophages taillés à même le roc témoignent de cette présence humaine active avant même l'arrivée par la mer des premiers visiteurs, en l'occurrence les Phéniciens vers 1100 avant Jésus-Christ. M. Meddad a souligné que Carthage, fondée en 814 avant J.C, va étendre son influence aux peuples de la région qui l'acceptent jusqu'à l'avènement de l'époque romaine qui va se distinguer par l'installation d'un nombre impressionnant d'huileries qui continueront de presser des olives jusqu'à l'arrivée des Byzantins. Les inscriptions funéraires découvertes ont permis de constater des cas d'interaction culturelle entre la population locale et la présence romaine, donnant lieu à un autre exemple d'un langage nouveau résultant de l'interprétation d'éléments locaux et l'application des systèmes figuratifs mixtes. La carte archéologique de l'est algérien fait ressortir la notoriété d'un édifice, désignée de nos jours sous l'appelation de Ksar Fatma, datant de l'époque romaine, qui se trouve dans la commune frontalière d'El-Aioun. Ksar Fatma est un édifice romain à deux étages, dont il reste un pan de mur de 8 mètres de hauteur, une villa, mais aussi une ferme et des huileries disséminées tout autour. Il existe également des pressoirs, des roues, des pierres taillées agencées en aqueduc de 700 mètres linéaires au bout duquel se trouve un bassin, ainsi que de nombreux sites de production éparpillés autour de cet édifice. D'autres conférences relatives à cette carte archéologique, devant traiter d'un plan de protection de ces sites archéologiques et de la protection du patrimoine culturel sont à l'ordre du jour de cette rencontre qui durera trois jours. Ils sont relevés dans la carte archéologique de l'est algérien réalisée durant la période 2003-2010, présentée dimanche à la maison de jeunes Ahmed-Betchine du chef-lieu de wilaya, à l'occasion d'une conférence sur le sujet. Réalisée par une équipe d'experts du Centre national des recherches archéologiques (CNRA), en collaboration avec une université italienne, cette carte est appelée à constituer un "indicateur majeur" pour la suite des travaux de recherches archéologiques et des fouilles à entreprendre dans cette région du pays, a indiqué dans son intervention M. Kamel Meddad, chercheur au CNRA. Cette carte archéologique, résultat d'importants travaux de recherche entrepris dans ce domaine, présentée à l'occasion de la célébration du mois du Patrimoine, met en relief pas moins de 246 sites archéologiques. La densité de ces vestiges, dont plusieurs sont encore debout, couvre presque toutes les périodes : préhistorique, historique, paléolithique, épipaléolithique, protohistorique, punique, romaine, byzantine, médiévale et moderne. Selon M. Meddad, l'équipe algéro-italienne a entrepris un travail de fourmi, allant "de surprise en surprise" au cours de ses investigations pour découvrir des sites parfois difficilement visibles et difficilement accessibles. C'est en prenant "moult" précautions et en s'informant auprès des riverains qu'elle a pu accomplir son travail. Des champs de dolmens et des sarcophages taillés à même le roc témoignent de cette présence humaine active avant même l'arrivée par la mer des premiers visiteurs, en l'occurrence les Phéniciens vers 1100 avant Jésus-Christ. M. Meddad a souligné que Carthage, fondée en 814 avant J.C, va étendre son influence aux peuples de la région qui l'acceptent jusqu'à l'avènement de l'époque romaine qui va se distinguer par l'installation d'un nombre impressionnant d'huileries qui continueront de presser des olives jusqu'à l'arrivée des Byzantins. Les inscriptions funéraires découvertes ont permis de constater des cas d'interaction culturelle entre la population locale et la présence romaine, donnant lieu à un autre exemple d'un langage nouveau résultant de l'interprétation d'éléments locaux et l'application des systèmes figuratifs mixtes. La carte archéologique de l'est algérien fait ressortir la notoriété d'un édifice, désignée de nos jours sous l'appelation de Ksar Fatma, datant de l'époque romaine, qui se trouve dans la commune frontalière d'El-Aioun. Ksar Fatma est un édifice romain à deux étages, dont il reste un pan de mur de 8 mètres de hauteur, une villa, mais aussi une ferme et des huileries disséminées tout autour. Il existe également des pressoirs, des roues, des pierres taillées agencées en aqueduc de 700 mètres linéaires au bout duquel se trouve un bassin, ainsi que de nombreux sites de production éparpillés autour de cet édifice. D'autres conférences relatives à cette carte archéologique, devant traiter d'un plan de protection de ces sites archéologiques et de la protection du patrimoine culturel sont à l'ordre du jour de cette rencontre qui durera trois jours.