Le 12e Festival culturel européen en Algérie s'est clôturé, mardi dernier, sur un concert magistral donné à la salle Ibn-Zeydoun (Alger) par la chanteuse pop world établie en France Samira Brahmia. Le 12e Festival culturel européen en Algérie s'est clôturé, mardi dernier, sur un concert magistral donné à la salle Ibn-Zeydoun (Alger) par la chanteuse pop world établie en France Samira Brahmia. Debout au milieu de la scène sous une lumière feutrée, guitare entre les mains, face à un public venu nombreux l'acclamer, Samira visiblement émue, salue l'assistance avec beaucoup de nostalgie… son premier concert dans ce lieu remonte à 2001. Elle entame la soirée par une chanson de son unique album Naïlya, un album dont la majorité des titres sont d'expression anglaise, avant d'enchaîner avec l'éternelle Azzi Essa'a de Slimane Azem, interprétée à la manière de la coqueluche du rock algérien Cheikh Sidi Bémol. Un ambiance conviviale s'est vite créée et imposée durant toute la soirée. La Ilaha Ila Allah de Youcef Boukella n'a pas laissé le public indifférent de par les vocalises, atteignant les plus hautes des octaves, de la voix puissante de cette artiste cosmopolite qui prépare un deuxième album dont la sortie est prévue en avril 2012. Samira Brahmia, en symbiose avec le public comme avec ses musiciens, poursuit son voyage musical en survolant des paysages mélodieux riches en sonorités. Sa célèbre Le fabuleux destin, un hymne pour l'égalité des sexes, rythmé par le tempo authentique du bendir, a reçu des salves d'applaudissements. Si H'med El Djadarmi, l'autre titre phare de son album qui prêche avec des métaphores l'attachement à l'identité et aux valeurs héritées des aînés, a fait vibrer la salle grâce au son du guellal, une percussion traditionnelle typique à la région de l'Ouest algérien. La chanson Dj'doudna (Nos ancêtres), une pensée aux premiers hommes et femmes de l'Afrique du Nord, cette région qui fut dans le passé lointain un carrefour des civilisations, était un autre moment fort de la soirée. D'ailleurs Samira Brahmia à résumé son respects aux ancêtres en disant : « Nos ancêtres représentent notre histoire et notre richesse. Quand on ne sait pas d'où on vient, on ne saura pas où on va ». Le concert s'est terminé dans une atmosphère chaleureuse sur les rythmes de la chanson Gnawi, une sorte de prière pour un avenir meilleur plein d'amour et de paix entre les gens. « Ce concert fut pour moi une thérapie. Le public algérien est magnifique. Je suis très heureuse de retrouver un public super joyeux et toujours énergique », a-t-elle déclaré à la presse en fin de soirée. Interrogée sur le quotidien des artistes algériens émigrés, Samira Brahmia, a estimé qu'elle ne se sentait pas du tout émigrée car il y a une relation solide et permanente entre les artistes, d'autant plus que la question de l'émigration ne représentait pour elle qu'une « position géographique différente ». Concernant son style de musique, empreint d'une multitude de sonorités, la chanteuse a fait comprendre que la musique véhicule un langage universel que toutes les cultures du monde peuvent comprendre. Et de conclure : « Ce n'est pas parce que nous avons vécu en Algérie que nous sommes forcés de chanter un style bien précis ou traditionnel ». Ouvert le 10 mai, le Festival a proposé un programme varié, riche de 21 spectacles de différents genres artistiques avec la participation d'artistes représentant 17 Etats membres de l'Union européenne. Jazz, pop, rock, fado ou encore le flamenco, tout cet éventail de styles de musique, aux sonorités folkloriques, parfois, étaient au menu de cet évènement culturel. Parallèlement au programme artistique, une formation en photographie portant sur les techniques basiques et avancées de la photographie numérique, destinée aux étudiants de l'Ecole supérieure des Beaux Arts s'est tenue du 24 au 29 mai, a été animée par le photographe espagnol Juan Angel De Corral. Debout au milieu de la scène sous une lumière feutrée, guitare entre les mains, face à un public venu nombreux l'acclamer, Samira visiblement émue, salue l'assistance avec beaucoup de nostalgie… son premier concert dans ce lieu remonte à 2001. Elle entame la soirée par une chanson de son unique album Naïlya, un album dont la majorité des titres sont d'expression anglaise, avant d'enchaîner avec l'éternelle Azzi Essa'a de Slimane Azem, interprétée à la manière de la coqueluche du rock algérien Cheikh Sidi Bémol. Un ambiance conviviale s'est vite créée et imposée durant toute la soirée. La Ilaha Ila Allah de Youcef Boukella n'a pas laissé le public indifférent de par les vocalises, atteignant les plus hautes des octaves, de la voix puissante de cette artiste cosmopolite qui prépare un deuxième album dont la sortie est prévue en avril 2012. Samira Brahmia, en symbiose avec le public comme avec ses musiciens, poursuit son voyage musical en survolant des paysages mélodieux riches en sonorités. Sa célèbre Le fabuleux destin, un hymne pour l'égalité des sexes, rythmé par le tempo authentique du bendir, a reçu des salves d'applaudissements. Si H'med El Djadarmi, l'autre titre phare de son album qui prêche avec des métaphores l'attachement à l'identité et aux valeurs héritées des aînés, a fait vibrer la salle grâce au son du guellal, une percussion traditionnelle typique à la région de l'Ouest algérien. La chanson Dj'doudna (Nos ancêtres), une pensée aux premiers hommes et femmes de l'Afrique du Nord, cette région qui fut dans le passé lointain un carrefour des civilisations, était un autre moment fort de la soirée. D'ailleurs Samira Brahmia à résumé son respects aux ancêtres en disant : « Nos ancêtres représentent notre histoire et notre richesse. Quand on ne sait pas d'où on vient, on ne saura pas où on va ». Le concert s'est terminé dans une atmosphère chaleureuse sur les rythmes de la chanson Gnawi, une sorte de prière pour un avenir meilleur plein d'amour et de paix entre les gens. « Ce concert fut pour moi une thérapie. Le public algérien est magnifique. Je suis très heureuse de retrouver un public super joyeux et toujours énergique », a-t-elle déclaré à la presse en fin de soirée. Interrogée sur le quotidien des artistes algériens émigrés, Samira Brahmia, a estimé qu'elle ne se sentait pas du tout émigrée car il y a une relation solide et permanente entre les artistes, d'autant plus que la question de l'émigration ne représentait pour elle qu'une « position géographique différente ». Concernant son style de musique, empreint d'une multitude de sonorités, la chanteuse a fait comprendre que la musique véhicule un langage universel que toutes les cultures du monde peuvent comprendre. Et de conclure : « Ce n'est pas parce que nous avons vécu en Algérie que nous sommes forcés de chanter un style bien précis ou traditionnel ». Ouvert le 10 mai, le Festival a proposé un programme varié, riche de 21 spectacles de différents genres artistiques avec la participation d'artistes représentant 17 Etats membres de l'Union européenne. Jazz, pop, rock, fado ou encore le flamenco, tout cet éventail de styles de musique, aux sonorités folkloriques, parfois, étaient au menu de cet évènement culturel. Parallèlement au programme artistique, une formation en photographie portant sur les techniques basiques et avancées de la photographie numérique, destinée aux étudiants de l'Ecole supérieure des Beaux Arts s'est tenue du 24 au 29 mai, a été animée par le photographe espagnol Juan Angel De Corral.