Le sommet de réconciliation entre le Hamas et le Fatah, prévu aujourd'hui au Caire, est reporté sine die, a-t-on appris dimanche auprès de responsables palestiniens. Cette réunion entre le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, et le chef du Hamas en exil en Syrie, Khaled Mechaal, aurait probablement dû aboutir à la nomination d'un nouveau Premier ministre d'un gouvernement de réconciliation. Mais les deux parties n'ont pas réussi à s'entendre sur l'identité du futur chef du gouvernement. Le Fatah propose l'actuel Premier ministre Salam Fayyad, un économiste apprécié des gouvernements occidentaux. Mais le Mouvement de la résistance islamique n'en veut pas, précisément pour les mêmes raisons. "Tout le monde sait qu'il y a des divergences", a simplement commenté dimanche Azzam al-Ahmed, le négociateur en chef du Fatah. "Nous restons en contact ces jours prochains pour fixer une nouvelle date". A Ghaza, le Premier ministre du gouvernement Hamas, Ismaïl Haniyeh, a reconnu les "divergences de vues" sur le nom du futur chef du gouvernement. "Par conséquent, cette question doit être débattue plus avant". Ce report sine die du sommet constitue un pas en arrière après l'accord de réconciliation conclu le mois dernier entre le Hamas et le Fatah. Les dirigeants avaient assuré que c'était la fin de leur brouille. Celle-ci remonte à juin 2007, quand le mouvement islamiste a pris le contrôle par les armes de la Bande de Ghaza, tandis que le Fatah, reconnu par la communauté internationale, ne contrôle plus que la Cisjordanie. Le sommet de réconciliation entre le Hamas et le Fatah, prévu aujourd'hui au Caire, est reporté sine die, a-t-on appris dimanche auprès de responsables palestiniens. Cette réunion entre le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, et le chef du Hamas en exil en Syrie, Khaled Mechaal, aurait probablement dû aboutir à la nomination d'un nouveau Premier ministre d'un gouvernement de réconciliation. Mais les deux parties n'ont pas réussi à s'entendre sur l'identité du futur chef du gouvernement. Le Fatah propose l'actuel Premier ministre Salam Fayyad, un économiste apprécié des gouvernements occidentaux. Mais le Mouvement de la résistance islamique n'en veut pas, précisément pour les mêmes raisons. "Tout le monde sait qu'il y a des divergences", a simplement commenté dimanche Azzam al-Ahmed, le négociateur en chef du Fatah. "Nous restons en contact ces jours prochains pour fixer une nouvelle date". A Ghaza, le Premier ministre du gouvernement Hamas, Ismaïl Haniyeh, a reconnu les "divergences de vues" sur le nom du futur chef du gouvernement. "Par conséquent, cette question doit être débattue plus avant". Ce report sine die du sommet constitue un pas en arrière après l'accord de réconciliation conclu le mois dernier entre le Hamas et le Fatah. Les dirigeants avaient assuré que c'était la fin de leur brouille. Celle-ci remonte à juin 2007, quand le mouvement islamiste a pris le contrôle par les armes de la Bande de Ghaza, tandis que le Fatah, reconnu par la communauté internationale, ne contrôle plus que la Cisjordanie.