Le secrétaire d'Etat auprès du ministère des Affaires étrangères, chargé de la Communauté nationale à l'étranger, M. Halim Benattalah, a accueilli, hier au port d'Alger, des ressortissants algériens en vacances. Venu de Marseille, le ferry «Tariq Ibn Ziyad», est arrivé à bon port avec 1 008 passagers à son bord et 308 véhicules après 20 heures de traversée. L'occasion a été, pour ces familles, de faire part, à M. Benattalah, de leurs soucis notamment ceux liés aux prix pratiqués par les compagnies de transport. Des prix qui, selon eux, restent exorbitants comparés à ceux pratiqués au Maroc et la Tunisie. Et pour cause, ont-ils expliqué, le monopole exercé par certaines compagnies de transport aérien mais aussi maritime. «Il me revient moins cher d'aller aux Etats-Unis en vacances que de rentrer en Algérie à cause des coûts de transport», s'est indigné un passager qui a émis le souhait de voir les autorités algériennes apporter une solution à cette problématique. Interrogé à ce propos, le secrétaire d'Etat a affirmé que la question des prix élevés pratiqués est due principalement à la «santé financière» de l'entreprise. Selon lui, l'Entmv tente tant bien que mal de faire de son mieux. De plus, a-t-il ajouté, la flotte maritime de cette entreprise nationale a été réduite de 5 navires dans le passé à 3 seulement en service actuellement. L'Entmv, a-t-il tenu à souligner, croupit encore sous des dettes s'élevant à plus de 14 milliards de dinars dont elle doit s'acquitter en plus d'une dette d'investissement d'une valeur de 5 milliards de dinars. A cela s'ajoutent également, a-t-il dit, les prix de fuel que l'entreprise paye selon celui pratiqué mondialement et non localement. Ce sont là, a-t-il estimé, des frais qui influent énormément sur le bon fonctionnement de l'entreprise. Une subvention de l'Etat est nécessaire pour permettre à l'entreprise de se ressaisir. Sur ce point, a-t-il dit, une réflexion est lancée pour qu'une subvention soit apportée à l'Entmv dans le futur. L'Entreprise nationale de transport maritime des voyageurs (Entmv) et les différents services au port, a-t-on indiqué, se sont attelés à mettre en œuvre tous les moyens nécessaires pour améliorer les conditions de transport, d'arrivée et d'accueil des familles venues passer leurs vacances au pays. Parmi ces mesures, a-t-on constaté, le délai relatif au traitement des procédures douanières. Sur ce point, les voyageurs venus avec leurs véhicules ont affiché leur satisfaction. Dans le passé, ces derniers passaient pas moins de 4 heures pour sortir du port, alors qu'aujourd'hui, moins de deux heures de temps sont suffisantes, indépendamment du flux. Selon M. Benattalah, beaucoup a été fait pour améliorer les conditions d'accueil des membres de notre communauté à l'étranger. «Dans le passé, dans le port de Skikda, les voyageurs devaient patienter 8 heures avant de sortir du port, alors qu'aujourd'hui, c'est moins de 4 heures», a-t-il dit. Le secrétaire d'Etat auprès du ministère des Affaires étrangères, chargé de la Communauté nationale à l'étranger, M. Halim Benattalah, a accueilli, hier au port d'Alger, des ressortissants algériens en vacances. Venu de Marseille, le ferry «Tariq Ibn Ziyad», est arrivé à bon port avec 1 008 passagers à son bord et 308 véhicules après 20 heures de traversée. L'occasion a été, pour ces familles, de faire part, à M. Benattalah, de leurs soucis notamment ceux liés aux prix pratiqués par les compagnies de transport. Des prix qui, selon eux, restent exorbitants comparés à ceux pratiqués au Maroc et la Tunisie. Et pour cause, ont-ils expliqué, le monopole exercé par certaines compagnies de transport aérien mais aussi maritime. «Il me revient moins cher d'aller aux Etats-Unis en vacances que de rentrer en Algérie à cause des coûts de transport», s'est indigné un passager qui a émis le souhait de voir les autorités algériennes apporter une solution à cette problématique. Interrogé à ce propos, le secrétaire d'Etat a affirmé que la question des prix élevés pratiqués est due principalement à la «santé financière» de l'entreprise. Selon lui, l'Entmv tente tant bien que mal de faire de son mieux. De plus, a-t-il ajouté, la flotte maritime de cette entreprise nationale a été réduite de 5 navires dans le passé à 3 seulement en service actuellement. L'Entmv, a-t-il tenu à souligner, croupit encore sous des dettes s'élevant à plus de 14 milliards de dinars dont elle doit s'acquitter en plus d'une dette d'investissement d'une valeur de 5 milliards de dinars. A cela s'ajoutent également, a-t-il dit, les prix de fuel que l'entreprise paye selon celui pratiqué mondialement et non localement. Ce sont là, a-t-il estimé, des frais qui influent énormément sur le bon fonctionnement de l'entreprise. Une subvention de l'Etat est nécessaire pour permettre à l'entreprise de se ressaisir. Sur ce point, a-t-il dit, une réflexion est lancée pour qu'une subvention soit apportée à l'Entmv dans le futur. L'Entreprise nationale de transport maritime des voyageurs (Entmv) et les différents services au port, a-t-on indiqué, se sont attelés à mettre en œuvre tous les moyens nécessaires pour améliorer les conditions de transport, d'arrivée et d'accueil des familles venues passer leurs vacances au pays. Parmi ces mesures, a-t-on constaté, le délai relatif au traitement des procédures douanières. Sur ce point, les voyageurs venus avec leurs véhicules ont affiché leur satisfaction. Dans le passé, ces derniers passaient pas moins de 4 heures pour sortir du port, alors qu'aujourd'hui, moins de deux heures de temps sont suffisantes, indépendamment du flux. Selon M. Benattalah, beaucoup a été fait pour améliorer les conditions d'accueil des membres de notre communauté à l'étranger. «Dans le passé, dans le port de Skikda, les voyageurs devaient patienter 8 heures avant de sortir du port, alors qu'aujourd'hui, c'est moins de 4 heures», a-t-il dit.