Les principales économies mondiales montrent de nouveaux signes de ralentissement, avertit lundi l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). En juin par rapport à mai, «des signaux plus forts d'inversion des cycles de croissance ont fait leur apparition aux Etats-Unis, au Japon et en Russie», relève l'organisation économique des pays développés dans un communiqué. Le climat de dégradation est général dans les principales économies mondiales, souligne-t-elle. L'OCDE base ses observations sur son indicateur composite avancé (CLI), conçu pour anticiper les retournements économiques. Les inversions de tendance de l'indice précèdent généralement les inversions de l'activité économique d'environ 6 mois, selon l'OCDE. Pour les 34 pays membres de l'OCDE, ainsi que pour les économies du G7, l'indice s'est dégradé en juin pour le troisième mois de suite, selon les chiffres de l'OCDE. «Les (indicateurs) CLI pour le Canada, la France, l'Allemagne, l'Italie, le Royaume-Uni, le Brésil, la Chine et l'Inde continuent à pointer vers des ralentissements de l'activité économique», commente-t-elle. Toujours sur la base de cet indice, la zone euro et la Chine se trouvaient en juin dans une phase de «ralentissement», tandis que les Etats-Unis affichaient un «possible pic» de tendance. L'annonce de cette dégradation du climat économique international coïncide avec la déroute des marchés financiers lundi, à la suite de la décision historique de l'agence de notation Standard and Poor's de retirer aux Etats-Unis la prestigieuse note «AAA». Toutefois, hier, les taux des obligations américaines n'étaient pas encore affectés par la décision de l'agence d'évaluation financière Standard & Poor's (S&P) de retirer aux Etats-Unis leur prestigieuse note «AAA», ces titres de dette réputés très sûrs gardant toujours leur statut de valeurs refuge auprès des investisseurs, relèvent des stratégistes obligataires. Les rendements à 10 ans reculaient à 2,533% contre 2,558% vendredi à la clôture et ceux à 30 ans baissaient à 3,820% contre 3,846%. Les taux courts étaient stables à 0,00%. «Le marché obligataire des Etats-Unis est le plus liquide au monde. Les investisseurs européens et asiatiques n'ont donc pas d'autres choix que d'acheter ces titres qui restent des valeurs refuge en tant de crise», a commenté Nordine Naam, stratégiste obligataire chez Natixis. Il rappelle que le surplus commercial de la Chine, premier créancier des Etats-Unis, est en dollars ce qui oblige le pays à acheter des titres dans cette devise. De son côté, la Banque centrale européenne (BCE) a annoncé dimanche soir qu'elle allait intervenir «activement» sur le marché obligataire face à l'escalade de la crise de la dette dans la zone euro. «La BCE va appliquer activement son programme (de rachat d'obligations sur le marché secondaire)», a-t-elle indiqué dans un communiqué, sans préciser la dette de quel pays elle comptait racheter, mais les marchés s'attendent à ce qu'elle intervienne sur les obligations italiennes et espagnoles. L'institution monétaire de Francfort a, d'ailleurs, salué les annonces des gouvernements italien et espagnol «concernant de nouvelles mesures et réformes dans les domaines des politiques budgétaires et structurelles». La BCE considère nécessaire «une rapide application» de ces programmes pour améliorer la compétitivité des économies des pays concernés «et réduire rapidement leurs déficits publics». Les principales économies mondiales montrent de nouveaux signes de ralentissement, avertit lundi l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). En juin par rapport à mai, «des signaux plus forts d'inversion des cycles de croissance ont fait leur apparition aux Etats-Unis, au Japon et en Russie», relève l'organisation économique des pays développés dans un communiqué. Le climat de dégradation est général dans les principales économies mondiales, souligne-t-elle. L'OCDE base ses observations sur son indicateur composite avancé (CLI), conçu pour anticiper les retournements économiques. Les inversions de tendance de l'indice précèdent généralement les inversions de l'activité économique d'environ 6 mois, selon l'OCDE. Pour les 34 pays membres de l'OCDE, ainsi que pour les économies du G7, l'indice s'est dégradé en juin pour le troisième mois de suite, selon les chiffres de l'OCDE. «Les (indicateurs) CLI pour le Canada, la France, l'Allemagne, l'Italie, le Royaume-Uni, le Brésil, la Chine et l'Inde continuent à pointer vers des ralentissements de l'activité économique», commente-t-elle. Toujours sur la base de cet indice, la zone euro et la Chine se trouvaient en juin dans une phase de «ralentissement», tandis que les Etats-Unis affichaient un «possible pic» de tendance. L'annonce de cette dégradation du climat économique international coïncide avec la déroute des marchés financiers lundi, à la suite de la décision historique de l'agence de notation Standard and Poor's de retirer aux Etats-Unis la prestigieuse note «AAA». Toutefois, hier, les taux des obligations américaines n'étaient pas encore affectés par la décision de l'agence d'évaluation financière Standard & Poor's (S&P) de retirer aux Etats-Unis leur prestigieuse note «AAA», ces titres de dette réputés très sûrs gardant toujours leur statut de valeurs refuge auprès des investisseurs, relèvent des stratégistes obligataires. Les rendements à 10 ans reculaient à 2,533% contre 2,558% vendredi à la clôture et ceux à 30 ans baissaient à 3,820% contre 3,846%. Les taux courts étaient stables à 0,00%. «Le marché obligataire des Etats-Unis est le plus liquide au monde. Les investisseurs européens et asiatiques n'ont donc pas d'autres choix que d'acheter ces titres qui restent des valeurs refuge en tant de crise», a commenté Nordine Naam, stratégiste obligataire chez Natixis. Il rappelle que le surplus commercial de la Chine, premier créancier des Etats-Unis, est en dollars ce qui oblige le pays à acheter des titres dans cette devise. De son côté, la Banque centrale européenne (BCE) a annoncé dimanche soir qu'elle allait intervenir «activement» sur le marché obligataire face à l'escalade de la crise de la dette dans la zone euro. «La BCE va appliquer activement son programme (de rachat d'obligations sur le marché secondaire)», a-t-elle indiqué dans un communiqué, sans préciser la dette de quel pays elle comptait racheter, mais les marchés s'attendent à ce qu'elle intervienne sur les obligations italiennes et espagnoles. L'institution monétaire de Francfort a, d'ailleurs, salué les annonces des gouvernements italien et espagnol «concernant de nouvelles mesures et réformes dans les domaines des politiques budgétaires et structurelles». La BCE considère nécessaire «une rapide application» de ces programmes pour améliorer la compétitivité des économies des pays concernés «et réduire rapidement leurs déficits publics».