Les parlementaires FLN et ceux du PT se sont livrés à des joutes féroces pour justifier la position de leurs formations politiques à l'égard de deux articles controversés. Les parlementaires FLN et ceux du PT se sont livrés à des joutes féroces pour justifier la position de leurs formations politiques à l'égard de deux articles controversés. Les députés de la chambre basse du Parlement se sont retrouvés de nouveau, hier, pour l'examen du projet de la loi organique relative au régime électoral. Un texte de loi qui comporte 238 articles, mais, néanmoins, les débats se sont focalisés sur deux articles, le 67 qui traite du nomadisme politique et qui déchoit de son mandat tout élu ayant rejoint, en cours de mandat, un parti politique autre que celui sous l'égide duquel il a été élu, et le 93 relatif à la démission des ministres candidats aux élections avant l'entame de la campagne électorale. Les parlementaires FLN et ceux du PT se sont livrés à des joutes féroces pour justifier la position de leurs formations politiques à l'égard de deux articles controversés. Ramdane Taâzibt, député du PT et membre du bureau politique, qui s'indigne de l'annulation pure et simple de l'article 67 par la commission juridique de l'APN, ironise sur les arguments présentés par le parti d'Abdelaziz Belkhadem pour faire avaliser le rejet de la disposition relative au nomadisme politique. «Le FLN qui a voté la loi sur les hydrocarbures et la loi sur les domaines se souvient qu'il y a une Constitution à respecter», a-t-il rappelé, soulignant que «le choix du peuple doit-être respecté». Pour le responsable du parti de Louisa Hanoune, «le peuple est souverain dans le choix des programmes politiques et des orientations», indiquant que «la transhumance politique est un fléau dangereux». Le député du PT livre une piste pour dépasser ce phénomène en le tractant d'une manière équitable. Il propose d'«organiser des élections partielles», dans la circonscription de l'élu qui exprime le désir de rejoindre un autre parti sur lequel il a été élu. Ramdane Taâzibt relève, par ailleurs, les contradictions contenues dans le code communal et le code électoral et la loi sur les partis et prévient que «le peuple n'est pas dupe» et s'interroge sur le fait que l'«on pousse le peuple au désespoir». Les élus du RND et du MSP, qui sont intervenus à la plénière, se sont contentés d'exprimer leurs soutiens aux «profondes réformes politiques», annoncées par le président de la République lors de son discours du 15 avril dernier. Néanmoins, certains parlementaires du RND se sont prononcés sur le nomadisme politique et ont exprimé leur rejet du phénomène. L'art 93 relatif à la démission des ministres candidats aux élections avant l'entame de la campagne électorale, lui aussi, a concentré l'essentiel des interventions des députés. De nombreux parlementaires ont souligné la nécessité de réunir les conditions d'équité pour les candidats. L'article en question est-il anticonstitutionnel comme le laissent penser les députés FLN qui s'acharnent à le bloquer ? Ces députés estiment que 45 jours au lieu de 3 mois avant l'entame des élections est suffisant. Le reproche qui est fait aux ministres est l'utilisation des moyens de l'Etat dans leur campagne électorale. «On pourra contraindre les membres de l'exécutif à renoncer à l'utilisation aux moyens de l'Etat», répondent les élus du peuple apparentés FLN qui s'interrogent sur les conséquences à l'application de cette disposition sur le gouvernement. «Faut-il changer la composante du gouvernement parce tous les ministres FLN se présentent à la députation ?», n'ont-il pas manqué de le souligner. Certains députés ne croient pas du tout aux promesses de changement. Ali Brahimi, dissident du RCD, résume la situation. Selon lui, «les dirigeants fonctionnent dans une dimension parallèle au droit, aux institutions et à leur peuple. Et tout le monde sait que 2 droites parallèles ne se rencontrent jamais». Les députés de la chambre basse du Parlement se sont retrouvés de nouveau, hier, pour l'examen du projet de la loi organique relative au régime électoral. Un texte de loi qui comporte 238 articles, mais, néanmoins, les débats se sont focalisés sur deux articles, le 67 qui traite du nomadisme politique et qui déchoit de son mandat tout élu ayant rejoint, en cours de mandat, un parti politique autre que celui sous l'égide duquel il a été élu, et le 93 relatif à la démission des ministres candidats aux élections avant l'entame de la campagne électorale. Les parlementaires FLN et ceux du PT se sont livrés à des joutes féroces pour justifier la position de leurs formations politiques à l'égard de deux articles controversés. Ramdane Taâzibt, député du PT et membre du bureau politique, qui s'indigne de l'annulation pure et simple de l'article 67 par la commission juridique de l'APN, ironise sur les arguments présentés par le parti d'Abdelaziz Belkhadem pour faire avaliser le rejet de la disposition relative au nomadisme politique. «Le FLN qui a voté la loi sur les hydrocarbures et la loi sur les domaines se souvient qu'il y a une Constitution à respecter», a-t-il rappelé, soulignant que «le choix du peuple doit-être respecté». Pour le responsable du parti de Louisa Hanoune, «le peuple est souverain dans le choix des programmes politiques et des orientations», indiquant que «la transhumance politique est un fléau dangereux». Le député du PT livre une piste pour dépasser ce phénomène en le tractant d'une manière équitable. Il propose d'«organiser des élections partielles», dans la circonscription de l'élu qui exprime le désir de rejoindre un autre parti sur lequel il a été élu. Ramdane Taâzibt relève, par ailleurs, les contradictions contenues dans le code communal et le code électoral et la loi sur les partis et prévient que «le peuple n'est pas dupe» et s'interroge sur le fait que l'«on pousse le peuple au désespoir». Les élus du RND et du MSP, qui sont intervenus à la plénière, se sont contentés d'exprimer leurs soutiens aux «profondes réformes politiques», annoncées par le président de la République lors de son discours du 15 avril dernier. Néanmoins, certains parlementaires du RND se sont prononcés sur le nomadisme politique et ont exprimé leur rejet du phénomène. L'art 93 relatif à la démission des ministres candidats aux élections avant l'entame de la campagne électorale, lui aussi, a concentré l'essentiel des interventions des députés. De nombreux parlementaires ont souligné la nécessité de réunir les conditions d'équité pour les candidats. L'article en question est-il anticonstitutionnel comme le laissent penser les députés FLN qui s'acharnent à le bloquer ? Ces députés estiment que 45 jours au lieu de 3 mois avant l'entame des élections est suffisant. Le reproche qui est fait aux ministres est l'utilisation des moyens de l'Etat dans leur campagne électorale. «On pourra contraindre les membres de l'exécutif à renoncer à l'utilisation aux moyens de l'Etat», répondent les élus du peuple apparentés FLN qui s'interrogent sur les conséquences à l'application de cette disposition sur le gouvernement. «Faut-il changer la composante du gouvernement parce tous les ministres FLN se présentent à la députation ?», n'ont-il pas manqué de le souligner. Certains députés ne croient pas du tout aux promesses de changement. Ali Brahimi, dissident du RCD, résume la situation. Selon lui, «les dirigeants fonctionnent dans une dimension parallèle au droit, aux institutions et à leur peuple. Et tout le monde sait que 2 droites parallèles ne se rencontrent jamais».