François Hollande s'est dit "plein d'espoir", "car je pense que cette procéduredes primaires va nous permettre d'arriver très fortdevant la droitet l'extrême droite après le 9 ou le 16 octobre". Martine Aubry a affiché pour sa part confiance et sérénité en votant dans une école lilloise. "J'ai confiance dans le choix des Français, je pense qu'ils choisiront le vrai changement, la candidate qui peut effectivement à la fois redresser la Francet ramener la justice au cœur de tout", a-t-elle affirmé. Pour Ségolène Royal, qui a voté à Melle (Deux-Sèvres), "plus rien ne sera comme avant". "Le peuple est en train de dire que lorsqu'on le consulte, il répond présent et il vient". Arnaud Montebourg, qui a réalisé une percée en tenant un discours très marqué à gauche et en prônant la "démondialisation", savourait quant à lui sa victoire relative."Le résultatet l'ampleur du vote sont excellents. Toutes ses thèses ont manifestement rencontré un écho importantet nous l'avons senti sur le terrain", a dit son porte-parole Géraud Guibert, qui a annoncé qu'Arnaud Montebourg donnerait lui aussides consignesde vote dès lundi. Dominique Strauss-Kahn, favorides socialistes pour la présidentielle avant son arrestation pour tentative de viol à New York le 14 mai - les charges contre lui ont été abandonnéesdepuis - a voté dans sa villede Sarcelles. "Ce n'est un secret pour personne, j'ai voté pour Martine Aubry", a-t-il déclaré. La bataille Hollande-Aubry s'engage à gauche du PS La bataille du second tour de la primaire socialiste pour l'investiture à la présidentielle de 2012 s'est engagée lundi entre François Hollande et Martine Aubry, avec pour principal enjeu la séduction des électeurs d'Arnaud Montebourg. Arrivé avec 39,2% des voix en tête selon des résultats encore partiels portant sur 86,5% des voix, François Hollande a annoncé qu'il appellerait tous les candidats ce lundi et demandé le "respect" à sa rivale du second tour Martine Aubry. Les lieutenants de cette dernière ont estimé que leur championne était plus à même d-e séduire les électeurs ayant voté pour un programme plus radical, comme celui d'Arnaud Montebourg. Derrière François Hollande, Martine Aubry, patronne du parti de 2008 à 2011, a obtenu 30,7%, le député de Saône-et-Loire Arnaud Montebourg (environ 17%), la candidatede 2007 Ségolène Royal (7%), le député de l'Essonne Manuel Valls (6%) et le radical Jean-Michel Baylet (moinsde 1%). François Hollande, qui dit penser gagner mais "sans une marge importante", a souhaité un ton apaisé. "Entre Martine Aubry et moi-même, il doit y avoir un principe qui doit être celui de la sincérité - que les arguments s'échangent, c'est normal, nous sommes dans un second tour - mais en même temps celui du respect". Martine Aubry et ses partisans ont amorcé quelques attaques contre lui depuis la fin de la semaine d ernière, le présentant comme le représentant d'une gauche "molle" qui serait moins déterminée que celle incarnée par la maire de Lille. Les deux rivaux pour l'investiture socialiste vont se succéder au journal de 20 heures de TF1 - lundi pour Martine Aubry et mardi pour François Hollande. François Hollande s'est dit "plein d'espoir", "car je pense que cette procéduredes primaires va nous permettre d'arriver très fortdevant la droitet l'extrême droite après le 9 ou le 16 octobre". Martine Aubry a affiché pour sa part confiance et sérénité en votant dans une école lilloise. "J'ai confiance dans le choix des Français, je pense qu'ils choisiront le vrai changement, la candidate qui peut effectivement à la fois redresser la Francet ramener la justice au cœur de tout", a-t-elle affirmé. Pour Ségolène Royal, qui a voté à Melle (Deux-Sèvres), "plus rien ne sera comme avant". "Le peuple est en train de dire que lorsqu'on le consulte, il répond présent et il vient". Arnaud Montebourg, qui a réalisé une percée en tenant un discours très marqué à gauche et en prônant la "démondialisation", savourait quant à lui sa victoire relative."Le résultatet l'ampleur du vote sont excellents. Toutes ses thèses ont manifestement rencontré un écho importantet nous l'avons senti sur le terrain", a dit son porte-parole Géraud Guibert, qui a annoncé qu'Arnaud Montebourg donnerait lui aussides consignesde vote dès lundi. Dominique Strauss-Kahn, favorides socialistes pour la présidentielle avant son arrestation pour tentative de viol à New York le 14 mai - les charges contre lui ont été abandonnéesdepuis - a voté dans sa villede Sarcelles. "Ce n'est un secret pour personne, j'ai voté pour Martine Aubry", a-t-il déclaré. La bataille Hollande-Aubry s'engage à gauche du PS La bataille du second tour de la primaire socialiste pour l'investiture à la présidentielle de 2012 s'est engagée lundi entre François Hollande et Martine Aubry, avec pour principal enjeu la séduction des électeurs d'Arnaud Montebourg. Arrivé avec 39,2% des voix en tête selon des résultats encore partiels portant sur 86,5% des voix, François Hollande a annoncé qu'il appellerait tous les candidats ce lundi et demandé le "respect" à sa rivale du second tour Martine Aubry. Les lieutenants de cette dernière ont estimé que leur championne était plus à même d-e séduire les électeurs ayant voté pour un programme plus radical, comme celui d'Arnaud Montebourg. Derrière François Hollande, Martine Aubry, patronne du parti de 2008 à 2011, a obtenu 30,7%, le député de Saône-et-Loire Arnaud Montebourg (environ 17%), la candidatede 2007 Ségolène Royal (7%), le député de l'Essonne Manuel Valls (6%) et le radical Jean-Michel Baylet (moinsde 1%). François Hollande, qui dit penser gagner mais "sans une marge importante", a souhaité un ton apaisé. "Entre Martine Aubry et moi-même, il doit y avoir un principe qui doit être celui de la sincérité - que les arguments s'échangent, c'est normal, nous sommes dans un second tour - mais en même temps celui du respect". Martine Aubry et ses partisans ont amorcé quelques attaques contre lui depuis la fin de la semaine d ernière, le présentant comme le représentant d'une gauche "molle" qui serait moins déterminée que celle incarnée par la maire de Lille. Les deux rivaux pour l'investiture socialiste vont se succéder au journal de 20 heures de TF1 - lundi pour Martine Aubry et mardi pour François Hollande.