L'agence Geopolicity a tenté d'évaluer les conséquences économiques des soulèvements populaires en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. Ainsi, la Libye, la Syrie, l'Egypte, la Tunisie, le Bahrein et le Yémen ont perdu plus de 55 milliards de dollars, soit environ 40 milliards d'euros, dont 15 milliards d'euros de chute du PIB, et 25 milliards d'euros de baisse des finances publiques. Selon le rapport détaillé par la BBC, la situation de la Libye est particulièrement préoccupante. Ses revenus ont chuté de 84% : «Le conflit en Libye aurait ralenti l'activité économique en lui faisant perdre 7,67 milliards de dollars [5,5 milliards d'euros]. Plus de 740.000 personnes ont fui le pays depuis le début du conflit, et l'arrêt quasi-total de l'activité du secteur des hydrocarbures a dévasté l'économie.» Au contraire, les autres pays de la région qui n'ont pas été secoués par les révoltes populaires ou qui les ont réprimées, ont profité des troubles politiques de leurs voisins. Cela est surtout vrai pour les pays exportateurs de pétrole, comme les Emirats Arabes Unis, le Koweit et l'Arabie saoudite. Geopolicity montre qu'ils ont augmenté leurs recettes publiques, avec une hausse de 25% pour l'Arabie saoudite et de 31% pour les Emirats. «Les pays importateurs de pétrole sont les grands perdants», peut-on lire dans le rapport. Cependant, l'agence Geopolicity explique que le coût du printemps arabe ne peut pas être calculé de façon précise. Elle a estimé l'impact des pertes de productivité sur le PIB, et les baisses des revenus du gouvernement. Mais les coûts humains et matériaux n'ont pas été pris en compte. Elle pointe la nécessité d'une aide internationale dans cette région : «L'aide promise par le G8 de Deauville en mai 2011 n'a pas été traduite en acte». Le rapport recommande aussi à la Ligue arabe et au Conseil de coopération du Golfe de conduire le processus de réforme en interne. Peter Middlebrood de Geopolicity explique que l'étude, qui a pris de long mois, sera un document de travail important pour le G20 et les Nations unies. L'agence Geopolicity a tenté d'évaluer les conséquences économiques des soulèvements populaires en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. Ainsi, la Libye, la Syrie, l'Egypte, la Tunisie, le Bahrein et le Yémen ont perdu plus de 55 milliards de dollars, soit environ 40 milliards d'euros, dont 15 milliards d'euros de chute du PIB, et 25 milliards d'euros de baisse des finances publiques. Selon le rapport détaillé par la BBC, la situation de la Libye est particulièrement préoccupante. Ses revenus ont chuté de 84% : «Le conflit en Libye aurait ralenti l'activité économique en lui faisant perdre 7,67 milliards de dollars [5,5 milliards d'euros]. Plus de 740.000 personnes ont fui le pays depuis le début du conflit, et l'arrêt quasi-total de l'activité du secteur des hydrocarbures a dévasté l'économie.» Au contraire, les autres pays de la région qui n'ont pas été secoués par les révoltes populaires ou qui les ont réprimées, ont profité des troubles politiques de leurs voisins. Cela est surtout vrai pour les pays exportateurs de pétrole, comme les Emirats Arabes Unis, le Koweit et l'Arabie saoudite. Geopolicity montre qu'ils ont augmenté leurs recettes publiques, avec une hausse de 25% pour l'Arabie saoudite et de 31% pour les Emirats. «Les pays importateurs de pétrole sont les grands perdants», peut-on lire dans le rapport. Cependant, l'agence Geopolicity explique que le coût du printemps arabe ne peut pas être calculé de façon précise. Elle a estimé l'impact des pertes de productivité sur le PIB, et les baisses des revenus du gouvernement. Mais les coûts humains et matériaux n'ont pas été pris en compte. Elle pointe la nécessité d'une aide internationale dans cette région : «L'aide promise par le G8 de Deauville en mai 2011 n'a pas été traduite en acte». Le rapport recommande aussi à la Ligue arabe et au Conseil de coopération du Golfe de conduire le processus de réforme en interne. Peter Middlebrood de Geopolicity explique que l'étude, qui a pris de long mois, sera un document de travail important pour le G20 et les Nations unies.