Les voleurs et les escrocs de tout acabit n'ont plus froid aux yeux. Rien ne les arrête quand ils décident de commettre un délit. Et les produits de leurs délits sont de plus en plus gros. Zoubir, un commerçant de 50 ans, regarda le trentenaire venu solliciter un emploi et lui répondit : - Vos informations sont justes… Je cherche effectivement un chauffeur pour mon camion-citerne. Vous avez votre permis de conduire pour poids lourds ? - Bien sûr… Je vais vous le montrer. L'homme tendit à Zoubir son permis de conduire et sa carte d'identité. Celui-ci les examina et lui dit : - C'est parfait… Vous pouvez commencer à travailler maintenant ? - Oui, avec plaisir… Il se mit d'accord avec lui sur le salaire et lui confia les papiers du camion-citerne, un mastodonte d'une valeur de 15 millions de dinars (1 milliard et demi de centimes). Le nouveau chauffeur devait remplir le camion et approvisionner les stations d'essence des environs d'Alger dont Zoubir lui avait donné la liste. Le lendemain matin il devait revenir. Mais le nouvel employé ne se manifesta ni le lendemain ni le surlendemain. Zoubir déposa alors plainte. Et quelques jours plus tard, le camion-citerne fut retrouvé à Oran. L'homme qui le conduisait fut arrêté et il déclara avoir acheté le camion chez quelqu'un d'Alger qui avait besoin d'argent et qui le lui avait vendu à un prix sacrifié : 180 millions de centimes. Soit dix fois moins sa vraie valeur. On chercha après le vendeur en question et quand on le trouva, on réalisa qu'il n'avait rien à voir avec celui qui avait abusé de la confiance de Zoubir. Lui aussi avait acheté le camion pour la somme de 150 millions avant de le revendre pour 180. Le camion-citerne avait été volé et vendu deux fois en quelques jours ! Et avec des faux papiers ! Celui qui avait abusé de la naïveté de Zoubir finit par être arrêté enfin. Et la police découvrit que le permis de conduire et la carte d'identité qu'il avait présentés à Zoubir étaient faux. Ils portaient bien sa photo mais le nom ne correspondait pas à son identité. Cinq ans de prison ferme ont été prononcés à l'encontre des trois personnes jugées il y a quelques jours au tribunal d'El-Harrach. Les voleurs et les escrocs de tout acabit n'ont plus froid aux yeux. Rien ne les arrête quand ils décident de commettre un délit. Et les produits de leurs délits sont de plus en plus gros. Zoubir, un commerçant de 50 ans, regarda le trentenaire venu solliciter un emploi et lui répondit : - Vos informations sont justes… Je cherche effectivement un chauffeur pour mon camion-citerne. Vous avez votre permis de conduire pour poids lourds ? - Bien sûr… Je vais vous le montrer. L'homme tendit à Zoubir son permis de conduire et sa carte d'identité. Celui-ci les examina et lui dit : - C'est parfait… Vous pouvez commencer à travailler maintenant ? - Oui, avec plaisir… Il se mit d'accord avec lui sur le salaire et lui confia les papiers du camion-citerne, un mastodonte d'une valeur de 15 millions de dinars (1 milliard et demi de centimes). Le nouveau chauffeur devait remplir le camion et approvisionner les stations d'essence des environs d'Alger dont Zoubir lui avait donné la liste. Le lendemain matin il devait revenir. Mais le nouvel employé ne se manifesta ni le lendemain ni le surlendemain. Zoubir déposa alors plainte. Et quelques jours plus tard, le camion-citerne fut retrouvé à Oran. L'homme qui le conduisait fut arrêté et il déclara avoir acheté le camion chez quelqu'un d'Alger qui avait besoin d'argent et qui le lui avait vendu à un prix sacrifié : 180 millions de centimes. Soit dix fois moins sa vraie valeur. On chercha après le vendeur en question et quand on le trouva, on réalisa qu'il n'avait rien à voir avec celui qui avait abusé de la confiance de Zoubir. Lui aussi avait acheté le camion pour la somme de 150 millions avant de le revendre pour 180. Le camion-citerne avait été volé et vendu deux fois en quelques jours ! Et avec des faux papiers ! Celui qui avait abusé de la naïveté de Zoubir finit par être arrêté enfin. Et la police découvrit que le permis de conduire et la carte d'identité qu'il avait présentés à Zoubir étaient faux. Ils portaient bien sa photo mais le nom ne correspondait pas à son identité. Cinq ans de prison ferme ont été prononcés à l'encontre des trois personnes jugées il y a quelques jours au tribunal d'El-Harrach.