Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a procédé, lundi dernier à El Mohammedia (Alger), à la pose de la première pierre de la grande mosquée d'Alger (Djamaâ El Djazaïr). Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a procédé, lundi dernier à El Mohammedia (Alger), à la pose de la première pierre de la grande mosquée d'Alger (Djamaâ El Djazaïr). Le coup de lancement de ce monument d'art alliant authenticité et modernité et illustrant la culture islamique dans toute sa dimension, a coïncidé avec le 57e anniversaire de la Révolution nationale. La réalisation de ce projet a été confiée à l'entreprise chinoise China State Construction. «La commission, chargée de choisir l'entreprise réalisatrice du projet, a porté son choix, en toute transparence, sur la société chinoise qui jouit d'une renommée internationale», a expliqué Ahmed Madani de l'Agence nationale de réalisation et de gestion de Djamâa El Djazaïr (ANARGEMA). Il a, en outre, fait savoir qu'«une société canadienne s'occupera de l'assistance technique, tandis que le bureau d'étude est allemand». Pour sa part, le directeur général de l'ANARGEMA, Mohamed Lakhdar Alioui, a indiqué que le délai de réalisation de ce «monument», qui est d'un coût global dépassant 100 milliards de dinars, est de 48 mois. «Les travaux débuteront d'ici un mois et demi», affirme un responsable d'ANARGEMA. «Même si la réalisation a été confiée à une entreprise chinoise, Djamâa Al Djazaïr sera authentiquement algérien et illustrera parfaitement la grandeur de la culture islamique dans toute sa dimension», a ajouté le même responsable. Il a, à cet égard, rappelé la création, au niveau de l'agence, d'une commission composée notamment d'historiens, d'architectes et de spécialistes en art islamique, et qui avait été chargée de présenter sa conception de Djamaâ El Djazaïr au bureau d'étude allemand. Notons que ce projet sera réalisé sur un terrain d'une superficie d'environ 20 hectares. La surface totale bâtie des bâtiments de Djamaâ El Djazaïr, au nombre de 9, est de l'ordre de 445.000 m2. Son minaret, d'une hauteur de 275 mètres, sera conçu en 15 étages. «C'est un musée» le qualifia M, Alioui. Outre la salle de prière, une bibliothèque, un centre culturel, Dar El Coran, 2 centres de recherches, une salle de production ainsi que des logements d'astreinte et des locaux vont être réalisés. «Ce monument a plusieurs côtés : spirituel, culturel, artistique, économique, touristique et autres», souligne le DG d'ANARGEMA, notant qu'il disposera d'un beau jardin. Concernant les espaces de stationnement, notons que Djamaâ El Djazaïr sera doté d'un parking à 2 étages. Deux viaducs sont prévus pour la réalisation avant sa réception et ce, pour faciliter l'accès à la mosquée. Un accès VIP est, également, prévu pour les touristes et ceux désireux découvrir la civilisation musulmane. En termes de création de postes d'emploi, 1.530 postes permanents seront créés lors de la réception de ce projet. Notons, enfin, que pour sa phase de réalisation, 51% de la main-d'oeuvre est algérienne, indique-t-on. Le coup de lancement de ce monument d'art alliant authenticité et modernité et illustrant la culture islamique dans toute sa dimension, a coïncidé avec le 57e anniversaire de la Révolution nationale. La réalisation de ce projet a été confiée à l'entreprise chinoise China State Construction. «La commission, chargée de choisir l'entreprise réalisatrice du projet, a porté son choix, en toute transparence, sur la société chinoise qui jouit d'une renommée internationale», a expliqué Ahmed Madani de l'Agence nationale de réalisation et de gestion de Djamâa El Djazaïr (ANARGEMA). Il a, en outre, fait savoir qu'«une société canadienne s'occupera de l'assistance technique, tandis que le bureau d'étude est allemand». Pour sa part, le directeur général de l'ANARGEMA, Mohamed Lakhdar Alioui, a indiqué que le délai de réalisation de ce «monument», qui est d'un coût global dépassant 100 milliards de dinars, est de 48 mois. «Les travaux débuteront d'ici un mois et demi», affirme un responsable d'ANARGEMA. «Même si la réalisation a été confiée à une entreprise chinoise, Djamâa Al Djazaïr sera authentiquement algérien et illustrera parfaitement la grandeur de la culture islamique dans toute sa dimension», a ajouté le même responsable. Il a, à cet égard, rappelé la création, au niveau de l'agence, d'une commission composée notamment d'historiens, d'architectes et de spécialistes en art islamique, et qui avait été chargée de présenter sa conception de Djamaâ El Djazaïr au bureau d'étude allemand. Notons que ce projet sera réalisé sur un terrain d'une superficie d'environ 20 hectares. La surface totale bâtie des bâtiments de Djamaâ El Djazaïr, au nombre de 9, est de l'ordre de 445.000 m2. Son minaret, d'une hauteur de 275 mètres, sera conçu en 15 étages. «C'est un musée» le qualifia M, Alioui. Outre la salle de prière, une bibliothèque, un centre culturel, Dar El Coran, 2 centres de recherches, une salle de production ainsi que des logements d'astreinte et des locaux vont être réalisés. «Ce monument a plusieurs côtés : spirituel, culturel, artistique, économique, touristique et autres», souligne le DG d'ANARGEMA, notant qu'il disposera d'un beau jardin. Concernant les espaces de stationnement, notons que Djamaâ El Djazaïr sera doté d'un parking à 2 étages. Deux viaducs sont prévus pour la réalisation avant sa réception et ce, pour faciliter l'accès à la mosquée. Un accès VIP est, également, prévu pour les touristes et ceux désireux découvrir la civilisation musulmane. En termes de création de postes d'emploi, 1.530 postes permanents seront créés lors de la réception de ce projet. Notons, enfin, que pour sa phase de réalisation, 51% de la main-d'oeuvre est algérienne, indique-t-on.