Le président palestinien Mahmoud Abbas a donné des instructions pour la libération des détenus du mouvement Hamas, une décision destinée à mettre fin à toute forme de divisions et concrétiser la réconciliation nationale, a annoncé mardi un député du parti Fatah. "Le président (Abbas) a instruit clairement le directeur des services de renseignements à Ramallah de libérer les prisonniers, dont la liste des noms lui avait été remise par le Hamas", a déclaré Fayçal Abou Chahlane, député du Conseil législatif et membre du parti Fatah. A Ramallah, "il n'y a pas de détenus politiques, mais seulement des personnes accusées d'atteinte à la sécurité et ce dossier sera aussi traité", a tenu à présicer ce responsable. "Nous avons remis à Hamas 47 noms de membres de Fatah, et il (le mouvement de résistance) nous a donné à son tour la liste de ses détenus en vue de leur libération prochaine", a affirmé M. Chahlane. Ce dernier a précisé qu'"une commission examinera ce sujet en vue de libérer ces détenus prochainement". Cette libération est conditionnée à d'autres dispositions visant, notamment, à mettre un terme à toute forme de divisions sur plusieurs questions politiques et sécuritaires et économiques. A signaler, enfin, que la libération échangée de détenus entre le Hamas et le Fatah est dictée par un accord de réconciliation conclu par les deux parties en mai dernier au Caire. Elections en RDC Dix personnes tuées dans une attaque d'un bureau de vote Au moins dix personnes ont trouvé la mort lundi dans la ville de Lubumbashi, dans le sud-est de la RD Congo, suite à une attaque d'un bureau de vote menée par des hommes armés, selon des sources officielles. Sept assaillants, deux policiers et une civile venus voter ont été tués dans cet incident dans le centre de la capitale de la province du Katanga, a indiqué un porte-parole militaire, le capitaine Katchong Mbav. Selon le capitaine Mbav, les deux policiers "ont été abattus à bout portant et une électrice a reçu une balle perdue mortelle". Sept autres assaillants ont été arrêtés et au moins un policier a été blessé, a ajouté l'officier. Pour sa part, le gouverneur de la province du Katanga, Moïse Katumbi, a assuré que huit assaillants avaient été tués et 11 arrêtés. Le représentant de la Commission électorale nationale indépendante (CEni) à Njanja a raconté que des civils armés, le front ceint d'un bandeau rouge, avaient fait irruption dans le local et demandé aux officiels et électeurs de sortir. "Nous venons vous libérer", ont-ils lancé, et ils ont abattu deux policiers en faction qui voulaient s'interposer, avant que des forces se sécurité n'interviennent. Auparavant, la ville avait été le théâtre d'une attaque contre un convoi de huit jeeps chargées de matériel électoral, sous escorte policière. Le président palestinien Mahmoud Abbas a donné des instructions pour la libération des détenus du mouvement Hamas, une décision destinée à mettre fin à toute forme de divisions et concrétiser la réconciliation nationale, a annoncé mardi un député du parti Fatah. "Le président (Abbas) a instruit clairement le directeur des services de renseignements à Ramallah de libérer les prisonniers, dont la liste des noms lui avait été remise par le Hamas", a déclaré Fayçal Abou Chahlane, député du Conseil législatif et membre du parti Fatah. A Ramallah, "il n'y a pas de détenus politiques, mais seulement des personnes accusées d'atteinte à la sécurité et ce dossier sera aussi traité", a tenu à présicer ce responsable. "Nous avons remis à Hamas 47 noms de membres de Fatah, et il (le mouvement de résistance) nous a donné à son tour la liste de ses détenus en vue de leur libération prochaine", a affirmé M. Chahlane. Ce dernier a précisé qu'"une commission examinera ce sujet en vue de libérer ces détenus prochainement". Cette libération est conditionnée à d'autres dispositions visant, notamment, à mettre un terme à toute forme de divisions sur plusieurs questions politiques et sécuritaires et économiques. A signaler, enfin, que la libération échangée de détenus entre le Hamas et le Fatah est dictée par un accord de réconciliation conclu par les deux parties en mai dernier au Caire. Elections en RDC Dix personnes tuées dans une attaque d'un bureau de vote Au moins dix personnes ont trouvé la mort lundi dans la ville de Lubumbashi, dans le sud-est de la RD Congo, suite à une attaque d'un bureau de vote menée par des hommes armés, selon des sources officielles. Sept assaillants, deux policiers et une civile venus voter ont été tués dans cet incident dans le centre de la capitale de la province du Katanga, a indiqué un porte-parole militaire, le capitaine Katchong Mbav. Selon le capitaine Mbav, les deux policiers "ont été abattus à bout portant et une électrice a reçu une balle perdue mortelle". Sept autres assaillants ont été arrêtés et au moins un policier a été blessé, a ajouté l'officier. Pour sa part, le gouverneur de la province du Katanga, Moïse Katumbi, a assuré que huit assaillants avaient été tués et 11 arrêtés. Le représentant de la Commission électorale nationale indépendante (CEni) à Njanja a raconté que des civils armés, le front ceint d'un bandeau rouge, avaient fait irruption dans le local et demandé aux officiels et électeurs de sortir. "Nous venons vous libérer", ont-ils lancé, et ils ont abattu deux policiers en faction qui voulaient s'interposer, avant que des forces se sécurité n'interviennent. Auparavant, la ville avait été le théâtre d'une attaque contre un convoi de huit jeeps chargées de matériel électoral, sous escorte policière.