Outre le combat militaire sans merci contre le terrorisme, l'Etat a déboursé 77,66 milliards DA pour la prise en charge des victimes du terrorisme, toutes catégories confondues, depuis l'apparition de ce fléau en Algérie. C'est ce qu'a indiqué, mardi dernier à Alger, un cadre au ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales. Dans son intervention dans une réunion sur la gouvernance au titre du Mécanisme africain d'évaluation par les pairs (MAEP), Fafa Goual a ajouté que cette somme est appelée à augmenter. Présentant des statistiques sur le nombre des dossiers des victimes du terrorisme traités, elle a précisé que le nombre de dossiers de victimes assassinées s'élevait à 28.190, dont 26.921 ont été acceptés. Pour les victimes blessées, Mme Goual a indiqué que le nombre de dossiers s'élevait à 20.460 dossiers, dont 18.463 ont été acceptés, alors que pour les victimes enlevées, 1.283 dossiers ont été déposés, 1.138 acceptés. Mme Goual, qui a rappelé l'existence au niveau du gouvernement d'une commission nationale chargée du suivi de la mise en œuvre de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, a affirmé que ce bilan a été établi en coordination avec les commissions de wilaya chargées de ce dossier. Elle a souligné qu'en matière de gouvernance politique et démocratique, le 2e rapport d'étape sur la mise en oeuvre du programme d'action national sur la gouvernance «ne doit pas faire l'économie» du bilan de la mise en œuvre de la réconciliation nationale. C'est dire que même si le terrorisme, pour lequel l'Algérie a payé un lourd tribut, il est visiblement vaincu ; la lutte contre ce fléau n'a jamais connu de trêve. La dernière opération remonte à la semaine écoulée où au moins 6 terroristes ont été abattus par les forces de sécurité combinées à djebel Ergo, à une centaine de km au sud-ouest de Tébessa. Ces individus ont été mis hors d'état de nuire lors d'une opération de ratissage menée par les services de sécurité depuis plusieurs jours dans cette région, non loin de la limite administrative de la wilaya de Khenchela. Les services de sécurité qui mènent une lutte implacable contre les groupes terroristes pour assurer la tranquillité des populations ont remporté des succès qui ont fait dire au premier Ministre que les citoyens peuvent être tranquilles. C'est d'ailleurs ce qu'avait déclaré Ahmed Ouyahia. Même si cette déclaration a été faite en référence à la conjoncture régionale et ses éventuels prolongements en Algérie, M. Ouyahia, qui s'exprimait devant la presse en marge de la cérémonie de présentation des voeux au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à l'occasion du 57e anniversaire du déclenchement de la Guerre de libération nationale, a expliqué son assurance par le fait que l'Algérie a eu à développer une expérience certaine en matière de lutte contre le terrorisme et la criminalité. «Le terrorisme était une bataille dans laquelle, malheureusement, nous avons développé une expérience. Je dis malheureusement parce que nous aurions tellement souhaité que l'Algérie n'eut pas à vivre le terrorisme ni à expérimenter pareil fléau», a-t-il dit, tout en soutenant que l'Algérie avait été parmi les premiers Etats à condamner et à combattre ce phénomène. Outre le combat militaire sans merci contre le terrorisme, l'Etat a déboursé 77,66 milliards DA pour la prise en charge des victimes du terrorisme, toutes catégories confondues, depuis l'apparition de ce fléau en Algérie. C'est ce qu'a indiqué, mardi dernier à Alger, un cadre au ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales. Dans son intervention dans une réunion sur la gouvernance au titre du Mécanisme africain d'évaluation par les pairs (MAEP), Fafa Goual a ajouté que cette somme est appelée à augmenter. Présentant des statistiques sur le nombre des dossiers des victimes du terrorisme traités, elle a précisé que le nombre de dossiers de victimes assassinées s'élevait à 28.190, dont 26.921 ont été acceptés. Pour les victimes blessées, Mme Goual a indiqué que le nombre de dossiers s'élevait à 20.460 dossiers, dont 18.463 ont été acceptés, alors que pour les victimes enlevées, 1.283 dossiers ont été déposés, 1.138 acceptés. Mme Goual, qui a rappelé l'existence au niveau du gouvernement d'une commission nationale chargée du suivi de la mise en œuvre de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, a affirmé que ce bilan a été établi en coordination avec les commissions de wilaya chargées de ce dossier. Elle a souligné qu'en matière de gouvernance politique et démocratique, le 2e rapport d'étape sur la mise en oeuvre du programme d'action national sur la gouvernance «ne doit pas faire l'économie» du bilan de la mise en œuvre de la réconciliation nationale. C'est dire que même si le terrorisme, pour lequel l'Algérie a payé un lourd tribut, il est visiblement vaincu ; la lutte contre ce fléau n'a jamais connu de trêve. La dernière opération remonte à la semaine écoulée où au moins 6 terroristes ont été abattus par les forces de sécurité combinées à djebel Ergo, à une centaine de km au sud-ouest de Tébessa. Ces individus ont été mis hors d'état de nuire lors d'une opération de ratissage menée par les services de sécurité depuis plusieurs jours dans cette région, non loin de la limite administrative de la wilaya de Khenchela. Les services de sécurité qui mènent une lutte implacable contre les groupes terroristes pour assurer la tranquillité des populations ont remporté des succès qui ont fait dire au premier Ministre que les citoyens peuvent être tranquilles. C'est d'ailleurs ce qu'avait déclaré Ahmed Ouyahia. Même si cette déclaration a été faite en référence à la conjoncture régionale et ses éventuels prolongements en Algérie, M. Ouyahia, qui s'exprimait devant la presse en marge de la cérémonie de présentation des voeux au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à l'occasion du 57e anniversaire du déclenchement de la Guerre de libération nationale, a expliqué son assurance par le fait que l'Algérie a eu à développer une expérience certaine en matière de lutte contre le terrorisme et la criminalité. «Le terrorisme était une bataille dans laquelle, malheureusement, nous avons développé une expérience. Je dis malheureusement parce que nous aurions tellement souhaité que l'Algérie n'eut pas à vivre le terrorisme ni à expérimenter pareil fléau», a-t-il dit, tout en soutenant que l'Algérie avait été parmi les premiers Etats à condamner et à combattre ce phénomène.