Des opérateurs algériens dans le secteur énergétique installés en Belgique se sont dit ''prêts'' à accompagner leur pays dans sa nouvelle politique en matière d'énergies renouvelables, présentée à Bruxelles lors d'une rencontre de haut niveau entre l'Algérie et l'Union européenne sur le développement du partenariat dans ce domaine. Pour Farid Zidazi, chef d'entreprise activant dans l'instrumentation industrielle et l'économie d'énergie, cette rencontre de haut niveau permet aux compétences nationales établies à l'étranger d'avoir une ''meilleure visibilité'' sur les besoins du pays en matière de développement des énergies renouvelables, un créneau où le transfert de technologie peut s'opérer. «Ma présence, comme invité parmi la délégation européenne à l'énergie, me permettra, dois-je l'espérer, d'apporter ma pierre à l'édifice, en répondant positivement à l'appel lancé par le ministre de l'energie aux Européens pour apporter leur savoir-faire dans le domaine, en matière de formation et de partage d'expérience, notamment», a confié l'entrepreneur, spécialisé depuis 20 ans dans le remplacement de tout ce qui est éclairage par lampe ou gaz par l'éclairage LED de type européen. Lors de la rencontre de haut niveau à Bruxelles, le ministre de l'Energie et des Mines, M. Youcef Yousfi, avait exposé la stratégie énergétique de l'Algérie qui, a-t-il rappelé, repose sur l'accélération du développement de l'énergie solaire, prévoyant le lancement de projets solaires photovoltaïques d'une capacité totale d'environ 800 MW d'ici 2020, et de porter à 40 % la part des énergies renouvelables dans la production d'électricité destinée à la consommation nationale d'ici 2030. Selon M. Zidazi, dont le chiffre d'affaires atteint les 150.000 euros, des opérateurs comme lui, en Belgique ou en France, pourraient transférer leur savoir-faire dans le photovoltaïque vers l'Algérie où Sonelgaz, à travers sa filiale ''Rouiba Eclairage'', compte fabriquer fin 2013 des modules d'une capacité équivalente à 120 MW/an. Pour Hamid Aït Abderrahim, chercheur dans l'énergie nucléaire, l'approche développée par les responsables algériens de l'énergie à la rencontre de Bruxelles est ''extraordinaire'' parce qu'elle représente une ''vision intégrée et à long terme''. «On ne fait pas un projet (exemple Sonelgaz-Desertec) seulement pour produire de l'énergie, mais on utilise ce vecteur énergétique comme un vecteur de développement local», a indiqué Aït Abderrahim, directeur du Centre de l'énergie nucléaire de Mol (Belgique). Evoquant son domaine de prédilection, à savoir le nucléaire, il a estimé que pour le développement à long terme du secteur énergétique algérien, après le renouvelable et le solaire à cycle thermique, il y a le nucléaire qui est, a-t-il dit, ''un autre pôle de développement, parce qu'il est aussi structurant dans la durée''. «Nous avons déjà des centres de recherche en Algérie qui sont assez bien équipés, en sus de deux réacteurs de recherche. Je crois qu'on peut redynamiser ça notamment par des applications qui sont très utiles pour la population, comme la production des radios isotopes médicaux destinés au traitement de certaines maladies», a ajouté le directeur du centre de Mol, jugeant possible la production de ces radios à partir des réacteurs dont dispose l'Algérie. Pour lui, il y a un potentiel à même de dynamiser le secteur nucléaire de l'Algérie. Une rencontre de haut niveau Algérie-UE s'est tenue vendredi dernier à Bruxelles, en présence du ministre de l'Energie et des Mines et du Commissaire européen à l'Energie, Gûnther Oettinger, en marge de laquelle un mémorandum d'entente a été signé entre le directeur général de Sonelgaz, Noureddine Bouterfa et le directeur général de Desertec Initiative Dii, Paul Van Son. L'accord prévoit notamment le renforcement des échanges d'expertise technique, l'examen des voies et moyens pour l'accès aux marchés extérieurs et la promotion commune du développement des énergies renouvelables en Algérie et à l'international. Des opérateurs algériens dans le secteur énergétique installés en Belgique se sont dit ''prêts'' à accompagner leur pays dans sa nouvelle politique en matière d'énergies renouvelables, présentée à Bruxelles lors d'une rencontre de haut niveau entre l'Algérie et l'Union européenne sur le développement du partenariat dans ce domaine. Pour Farid Zidazi, chef d'entreprise activant dans l'instrumentation industrielle et l'économie d'énergie, cette rencontre de haut niveau permet aux compétences nationales établies à l'étranger d'avoir une ''meilleure visibilité'' sur les besoins du pays en matière de développement des énergies renouvelables, un créneau où le transfert de technologie peut s'opérer. «Ma présence, comme invité parmi la délégation européenne à l'énergie, me permettra, dois-je l'espérer, d'apporter ma pierre à l'édifice, en répondant positivement à l'appel lancé par le ministre de l'energie aux Européens pour apporter leur savoir-faire dans le domaine, en matière de formation et de partage d'expérience, notamment», a confié l'entrepreneur, spécialisé depuis 20 ans dans le remplacement de tout ce qui est éclairage par lampe ou gaz par l'éclairage LED de type européen. Lors de la rencontre de haut niveau à Bruxelles, le ministre de l'Energie et des Mines, M. Youcef Yousfi, avait exposé la stratégie énergétique de l'Algérie qui, a-t-il rappelé, repose sur l'accélération du développement de l'énergie solaire, prévoyant le lancement de projets solaires photovoltaïques d'une capacité totale d'environ 800 MW d'ici 2020, et de porter à 40 % la part des énergies renouvelables dans la production d'électricité destinée à la consommation nationale d'ici 2030. Selon M. Zidazi, dont le chiffre d'affaires atteint les 150.000 euros, des opérateurs comme lui, en Belgique ou en France, pourraient transférer leur savoir-faire dans le photovoltaïque vers l'Algérie où Sonelgaz, à travers sa filiale ''Rouiba Eclairage'', compte fabriquer fin 2013 des modules d'une capacité équivalente à 120 MW/an. Pour Hamid Aït Abderrahim, chercheur dans l'énergie nucléaire, l'approche développée par les responsables algériens de l'énergie à la rencontre de Bruxelles est ''extraordinaire'' parce qu'elle représente une ''vision intégrée et à long terme''. «On ne fait pas un projet (exemple Sonelgaz-Desertec) seulement pour produire de l'énergie, mais on utilise ce vecteur énergétique comme un vecteur de développement local», a indiqué Aït Abderrahim, directeur du Centre de l'énergie nucléaire de Mol (Belgique). Evoquant son domaine de prédilection, à savoir le nucléaire, il a estimé que pour le développement à long terme du secteur énergétique algérien, après le renouvelable et le solaire à cycle thermique, il y a le nucléaire qui est, a-t-il dit, ''un autre pôle de développement, parce qu'il est aussi structurant dans la durée''. «Nous avons déjà des centres de recherche en Algérie qui sont assez bien équipés, en sus de deux réacteurs de recherche. Je crois qu'on peut redynamiser ça notamment par des applications qui sont très utiles pour la population, comme la production des radios isotopes médicaux destinés au traitement de certaines maladies», a ajouté le directeur du centre de Mol, jugeant possible la production de ces radios à partir des réacteurs dont dispose l'Algérie. Pour lui, il y a un potentiel à même de dynamiser le secteur nucléaire de l'Algérie. Une rencontre de haut niveau Algérie-UE s'est tenue vendredi dernier à Bruxelles, en présence du ministre de l'Energie et des Mines et du Commissaire européen à l'Energie, Gûnther Oettinger, en marge de laquelle un mémorandum d'entente a été signé entre le directeur général de Sonelgaz, Noureddine Bouterfa et le directeur général de Desertec Initiative Dii, Paul Van Son. L'accord prévoit notamment le renforcement des échanges d'expertise technique, l'examen des voies et moyens pour l'accès aux marchés extérieurs et la promotion commune du développement des énergies renouvelables en Algérie et à l'international.