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Le droit de préemption n'est pas un handicap
Entrée en bourse des entreprises étrangères
Publié dans Le Midi Libre le 17 - 12 - 2011

Le droit de préemption dont dispose l'Etat algérien pour la cession des participations des actionnaires étrangers n'empêche pas l'entrée en Bourse des entreprises étrangères, a estimé jeudi George Broché, un expert français qui a participé à l'élaboration du plan de développement du marché financier. "Le droit de préemption va retarder le processus, un étranger qui veut ouvrir son capital via la bourse doit attendre quelque mois pour demander à l'Etat s'il va ou non exercer son droit de préemption, mais ne va pas empêcher son entrée en bourse", a déclaré à la presse M. Broché, expert en bourses internationales, en marge de la présentation des premiers résultats de ce plan, commandé par le gouvernement, rapporte l'APS. L'Etat dispose en vertu d'une mesure instituée en 2009, d'un droit de préemption sur toutes les cessions de participations des actionnaires étrangers ou au profit d'actionnaires étrangers. Plusieurs entreprises privées à capitaux étrangers ont formellement affiché leurs intentions de s'introduire à la bourse d'Alger, mais ont manifesté leurs craintes par rapport à cette mesure, selon Nouredine Smail, président de la Cosob. "Il est proposé d'examiner l'exercice de ce droit de préemption dans le cadre d'une cession de participations étrangères à la Bourse d'Alger. C'est une piste très importante qui va ouvrir la voie à ces entreprises pour s'introduire en bourse", a indiqué M. Smail. L'Algérie doit développer sa bourse pour diversifier les moyens de financement de son économie, estime le même expert. La préparation de la bourse pour prendre le relais de financement de l'investissement est rendu nécessaire par le besoin de mobiliser des financements en cas de baisse des recettes pétrolières du pays. "Le plus important dans cette préparation est d'ouvrir le capital des entreprises publiques via la bourse et laisser participer le public dans la reprise de leurs actions", a préconisé M. Broché.
En dépit de ses revenus importants et de son PIB par habitant très élevé, "l'Algérie se classe en fin de peloton par rapport à ses voisins dans le domaine boursier", a constaté le même expert qui s'est dit convaincu de la réussite du plan de développement de la bourse d'Alger. Selon des experts, l'état des lieux du marché financier algérien présenté jeudi par la Cosob montre une faiblesse du nombre d'entreprises introduites en bourse, et aussi de celui des intervenants sur ce marché financier, ainsi qu'une complexité des formalités d'introduction. Une entreprise en Algérie doit attendre plusieurs mois pour se voir introduire en bourse, un délai qui ne peut dépasser deux semaines dans les pays voisins, selon M. Broché. "Nous avons demandé aux experts internationaux de se pencher sur l'état de la bourse et du marché financier en général pour nous conforter dans notre analyse", a déclaré M. Smail à la presse en marge de cette présentation. Le président de la Cosob a précisé à ce propos que le gouvernement connaissait globalement l'état des lieux de ce marché, mais avait besoin d'un "œil externe et expert" pour plus de détails et de précisions. Quatre grands experts internationaux en marchés boursiers, dont George Broché, participent, depuis le mois de septembre dernier, à l'élaboration d'un plan de modernisation et de développement du marché financier algérien. La première phase du projet portant sur l'évaluation du marché financier actuel, dont les premiers résultats ont été présentés jeudi par la Cosob, lors d'une session de restitution, devrait aboutir à une conception du modèle du marché financier à développer en Algérie, selon M. Smail. Refusant de tirer la sonnette d'alarme, le président de la Cosob a précisé que "le dispositif boursier fonctionne et ne présente aucune défaillance et les opérations réalisées par la bourse sont des opérations de succès que ce soit sur le marché primaire ou secondaire". Mais il a reconnu toutefois que "ce dispositif boursier est un peu dépassé car c'était un dispositif de démarrage. Nous sommes aujourd'hui en droit de dire que ce dispositif doit être revu, modernisé et mis au service du développement". Le plan prévu par la Cosob arrête un schéma de fonctionnement qui définit les responsabilités des parties prenantes dans le développement du marché financier, comme les banques, les entreprises, les chambres de commerce et le patronat. La Cosob a aussi préparé un programme national d'émission d'actions pour permettre à un grand nombre d'entreprises publiques et privées d'entrer en bourse dans des conditions beaucoup plus favorables. La Bourse d'Alger compte trois titres : Aurassi, Saidal et Alliance Assurance. Actuellement, le financement de l'économie est supporté essentiellement par les banques, le budget de l'Etat ainsi que par le recours aux avoirs du Fonds de régulation des recettes (FRR), alimenté par les recettes supplémentaires de pétrole. Les investissements publics de l'ordre de 286 milliards de dollars, qui seront alloués sur cinq ans au titre du programme quinquennal 2010-2014 seront la principale source de la croissance du pays en attendant la relance du marché financier, estiment des experts.
Le droit de préemption dont dispose l'Etat algérien pour la cession des participations des actionnaires étrangers n'empêche pas l'entrée en Bourse des entreprises étrangères, a estimé jeudi George Broché, un expert français qui a participé à l'élaboration du plan de développement du marché financier. "Le droit de préemption va retarder le processus, un étranger qui veut ouvrir son capital via la bourse doit attendre quelque mois pour demander à l'Etat s'il va ou non exercer son droit de préemption, mais ne va pas empêcher son entrée en bourse", a déclaré à la presse M. Broché, expert en bourses internationales, en marge de la présentation des premiers résultats de ce plan, commandé par le gouvernement, rapporte l'APS. L'Etat dispose en vertu d'une mesure instituée en 2009, d'un droit de préemption sur toutes les cessions de participations des actionnaires étrangers ou au profit d'actionnaires étrangers. Plusieurs entreprises privées à capitaux étrangers ont formellement affiché leurs intentions de s'introduire à la bourse d'Alger, mais ont manifesté leurs craintes par rapport à cette mesure, selon Nouredine Smail, président de la Cosob. "Il est proposé d'examiner l'exercice de ce droit de préemption dans le cadre d'une cession de participations étrangères à la Bourse d'Alger. C'est une piste très importante qui va ouvrir la voie à ces entreprises pour s'introduire en bourse", a indiqué M. Smail. L'Algérie doit développer sa bourse pour diversifier les moyens de financement de son économie, estime le même expert. La préparation de la bourse pour prendre le relais de financement de l'investissement est rendu nécessaire par le besoin de mobiliser des financements en cas de baisse des recettes pétrolières du pays. "Le plus important dans cette préparation est d'ouvrir le capital des entreprises publiques via la bourse et laisser participer le public dans la reprise de leurs actions", a préconisé M. Broché.
En dépit de ses revenus importants et de son PIB par habitant très élevé, "l'Algérie se classe en fin de peloton par rapport à ses voisins dans le domaine boursier", a constaté le même expert qui s'est dit convaincu de la réussite du plan de développement de la bourse d'Alger. Selon des experts, l'état des lieux du marché financier algérien présenté jeudi par la Cosob montre une faiblesse du nombre d'entreprises introduites en bourse, et aussi de celui des intervenants sur ce marché financier, ainsi qu'une complexité des formalités d'introduction. Une entreprise en Algérie doit attendre plusieurs mois pour se voir introduire en bourse, un délai qui ne peut dépasser deux semaines dans les pays voisins, selon M. Broché. "Nous avons demandé aux experts internationaux de se pencher sur l'état de la bourse et du marché financier en général pour nous conforter dans notre analyse", a déclaré M. Smail à la presse en marge de cette présentation. Le président de la Cosob a précisé à ce propos que le gouvernement connaissait globalement l'état des lieux de ce marché, mais avait besoin d'un "œil externe et expert" pour plus de détails et de précisions. Quatre grands experts internationaux en marchés boursiers, dont George Broché, participent, depuis le mois de septembre dernier, à l'élaboration d'un plan de modernisation et de développement du marché financier algérien. La première phase du projet portant sur l'évaluation du marché financier actuel, dont les premiers résultats ont été présentés jeudi par la Cosob, lors d'une session de restitution, devrait aboutir à une conception du modèle du marché financier à développer en Algérie, selon M. Smail. Refusant de tirer la sonnette d'alarme, le président de la Cosob a précisé que "le dispositif boursier fonctionne et ne présente aucune défaillance et les opérations réalisées par la bourse sont des opérations de succès que ce soit sur le marché primaire ou secondaire". Mais il a reconnu toutefois que "ce dispositif boursier est un peu dépassé car c'était un dispositif de démarrage. Nous sommes aujourd'hui en droit de dire que ce dispositif doit être revu, modernisé et mis au service du développement". Le plan prévu par la Cosob arrête un schéma de fonctionnement qui définit les responsabilités des parties prenantes dans le développement du marché financier, comme les banques, les entreprises, les chambres de commerce et le patronat. La Cosob a aussi préparé un programme national d'émission d'actions pour permettre à un grand nombre d'entreprises publiques et privées d'entrer en bourse dans des conditions beaucoup plus favorables. La Bourse d'Alger compte trois titres : Aurassi, Saidal et Alliance Assurance. Actuellement, le financement de l'économie est supporté essentiellement par les banques, le budget de l'Etat ainsi que par le recours aux avoirs du Fonds de régulation des recettes (FRR), alimenté par les recettes supplémentaires de pétrole. Les investissements publics de l'ordre de 286 milliards de dollars, qui seront alloués sur cinq ans au titre du programme quinquennal 2010-2014 seront la principale source de la croissance du pays en attendant la relance du marché financier, estiment des experts.


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