Même si elle est connue principalement pour être le transit des immigrés clandestins vers l'autre rive de la Méditerranée, notamment ceux subsahariens, l'Algérie commence à séduire ces candidats pour s'y installer, définitivement. Après les Maliens et les Nigériens à Tamanrasset, les Syriens à Annaba, ce sont les Marocains qui, ces derniers temps, franchissent les frontières Ouest du pays pour atteindre l'Oranais. Même si elle est connue principalement pour être le transit des immigrés clandestins vers l'autre rive de la Méditerranée, notamment ceux subsahariens, l'Algérie commence à séduire ces candidats pour s'y installer, définitivement. Après les Maliens et les Nigériens à Tamanrasset, les Syriens à Annaba, ce sont les Marocains qui, ces derniers temps, franchissent les frontières Ouest du pays pour atteindre l'Oranais. A en croire les différents rapports sécuritaires, ces immigrés clandestins marocains font tout pour venir en Algérie. Pis, ils font tout pour y rester. Trafic de drogue, vols et agressions, contrebande, fausse monnaie… peu importe. L'essentiel c'est de ne pas revenir au «bled». C'est le leitmotiv de ces immigrants clandestins. Si les spécialistes diront que l'immigration clandestine devrait être en hausse à l'Est du pays, suite aux débordements sécuritaires en Tunisie, en Libye et même en Egypte et en Syrie, les chiffres communiqués par les différents services de sécurité indiquent davantage que l'Oranais est, plus que jamais, au centre d'intérêt des immigrants clandestins marocains. Pour preuve, en moyenne, un Marocain est arrêté chaque jour depuis le début de l'année en cours. Rien que pour ce mois de janvier, 19 immigrants clandestins marocains ont été arrêtés à l'Ouest du pays par les différentes unités de la Gendarmerie nationale. Mercredi passé, 04 ressortissants marocains ont été interpellés par les gendarmes de la brigade d'Oued-Fodda, dans la wilaya de Chlef. Présentés devant le parquet d'Ain Defla, les 4 jeunes ont été placés sous mandat de dépôt. La plus grosse prise a été enregistrée le 7 janvier dans la wilaya d'Aïn Temouchent où 7 Marocains, en situation irrégulière, ont été arrêtés. Assurant le service de police de la route, sur la RN. 35, dans la commune de Sidi Ben Adda, les gendarmes de la brigade d'Ain Temouchent ont interpellé les immigrants clandestins à bord d'un autocar transporteur de voyageurs. Ils se dirigeaient de la ville de Maghnia vers celle d'Oran. Quelques jours avant, 2 autres Marocains avaient été arrêtés dans la même localité. A bord d'un véhicule taxi, les deux ressortissants marocains se dirigeaient vers la wilaya d'Oran en provenance de Tlemcen. Dans cette wilaya, 4 ressortissants marocains ont été arrêtés par les gendarmes de la brigade de Honaine en ce mois de janvier. Durant cette période, 2 immigrants marocains ont été arrêtés par les gendarmes de la brigade de Oued Rhiou, dans la wilaya de Relizane. C'est lors d'un contrôle des passagers du train de voyageurs assurant la desserte Oran-Alger, que ces clandestins ont été interpellés, en possession d'armes blanches. Force est de constater que toutes ces affaires ont été élucidées suite à des opérations de contrôle routinier alors que les autres affaires d'immigration sont généralement solutionnées suite à des informations parvenues aux services de sécurité. Notons, à titre d'exemple, l'arrestation dernièrement des 72 immigrants clandestins africains par le Groupement des gardes-frontières (GGF) de Tamanrasset, dans la localité d'In Azoua. Ces ressortissants étrangers provenant de différents pays d'Afrique, ont été appréhendés lors d'une patrouille sur la bande frontalière. Pourquoi alors les Marocains, eux, sont-ils interpellés par «hasard», si l'on ose l'expression ? C'est dire que contrairement aux autres ressortissants, les Marocains sont difficilement repérables. Ils se confondent facilement aux Algériens et de ce fait devraient passer «inaperçus» aux points de contrôles des différents services de sécurité. A en croire les différents rapports sécuritaires, ces immigrés clandestins marocains font tout pour venir en Algérie. Pis, ils font tout pour y rester. Trafic de drogue, vols et agressions, contrebande, fausse monnaie… peu importe. L'essentiel c'est de ne pas revenir au «bled». C'est le leitmotiv de ces immigrants clandestins. Si les spécialistes diront que l'immigration clandestine devrait être en hausse à l'Est du pays, suite aux débordements sécuritaires en Tunisie, en Libye et même en Egypte et en Syrie, les chiffres communiqués par les différents services de sécurité indiquent davantage que l'Oranais est, plus que jamais, au centre d'intérêt des immigrants clandestins marocains. Pour preuve, en moyenne, un Marocain est arrêté chaque jour depuis le début de l'année en cours. Rien que pour ce mois de janvier, 19 immigrants clandestins marocains ont été arrêtés à l'Ouest du pays par les différentes unités de la Gendarmerie nationale. Mercredi passé, 04 ressortissants marocains ont été interpellés par les gendarmes de la brigade d'Oued-Fodda, dans la wilaya de Chlef. Présentés devant le parquet d'Ain Defla, les 4 jeunes ont été placés sous mandat de dépôt. La plus grosse prise a été enregistrée le 7 janvier dans la wilaya d'Aïn Temouchent où 7 Marocains, en situation irrégulière, ont été arrêtés. Assurant le service de police de la route, sur la RN. 35, dans la commune de Sidi Ben Adda, les gendarmes de la brigade d'Ain Temouchent ont interpellé les immigrants clandestins à bord d'un autocar transporteur de voyageurs. Ils se dirigeaient de la ville de Maghnia vers celle d'Oran. Quelques jours avant, 2 autres Marocains avaient été arrêtés dans la même localité. A bord d'un véhicule taxi, les deux ressortissants marocains se dirigeaient vers la wilaya d'Oran en provenance de Tlemcen. Dans cette wilaya, 4 ressortissants marocains ont été arrêtés par les gendarmes de la brigade de Honaine en ce mois de janvier. Durant cette période, 2 immigrants marocains ont été arrêtés par les gendarmes de la brigade de Oued Rhiou, dans la wilaya de Relizane. C'est lors d'un contrôle des passagers du train de voyageurs assurant la desserte Oran-Alger, que ces clandestins ont été interpellés, en possession d'armes blanches. Force est de constater que toutes ces affaires ont été élucidées suite à des opérations de contrôle routinier alors que les autres affaires d'immigration sont généralement solutionnées suite à des informations parvenues aux services de sécurité. Notons, à titre d'exemple, l'arrestation dernièrement des 72 immigrants clandestins africains par le Groupement des gardes-frontières (GGF) de Tamanrasset, dans la localité d'In Azoua. Ces ressortissants étrangers provenant de différents pays d'Afrique, ont été appréhendés lors d'une patrouille sur la bande frontalière. Pourquoi alors les Marocains, eux, sont-ils interpellés par «hasard», si l'on ose l'expression ? C'est dire que contrairement aux autres ressortissants, les Marocains sont difficilement repérables. Ils se confondent facilement aux Algériens et de ce fait devraient passer «inaperçus» aux points de contrôles des différents services de sécurité.