Le wali d'Illizi, Mohamed Laid Khelfi, son chef de protocole et son chauffeur ainsi que le Président de l'Assemblée populaire de wilaya ont été enlevés, lundi après midi, dans la région de Timeroualine, à 80 km de Deb Deb, au retour d'une mission régulière d'inspection et de travail. Le wali d'Illizi, Mohamed Laid Khelfi, son chef de protocole et son chauffeur ainsi que le Président de l'Assemblée populaire de wilaya ont été enlevés, lundi après midi, dans la région de Timeroualine, à 80 km de Deb Deb, au retour d'une mission régulière d'inspection et de travail. Quelques heures après l'enlèvement, seuls le P/APW, le chargé du protocole du wali ainsi que son chauffeur seront toutefois libérés. A 21h30, Mohamed Laid Khelfi sera autorisé par ses ravisseurs à appeler sa famille et à l'informer de son kidnapping, dans un appel téléphonique de quelques secondes. Hier matin, le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales a fait savoir que le wali d'Illizi a été kidnappé par «trois jeunes Algériens armés et identifiés», faisant entendre que les auteurs de ce rapt n'ont aucun lien avec Al-Qaida au Maghreb Islamique (AQMI) ni un autre groupe terroriste. Dans un communiqué rendu public le ministère explique que : «Le lundi 16 janvier 2012 à 16h00 au retour d'un déplacement dans la commune de Deb Deb (Illizi) effectué dans le cadre des missions régulières d'inspection et de travail et après une rencontre qui s'est tenue dans cette localité à laquelle ont pris part, M. Mohamed Laid Khelfi (wali d'Illizi), le président de l'Assemblée populaire de wilaya, le chef de daïra d'Aïn Amenas, ainsi que le président de l'Assemblée populaire communale de Deb Deb et les représentants de la société civile, le véhicule du wali d'Illizi a été intercepté dans la région de Timeroualine par trois jeunes Algériens armés et identifiés». «Le président de l'APW ainsi que le chargé du protocole et le chauffeur du wali d'Illizi ont été relâchés, tandis que le wali a été gardé par ses ravisseurs et dirigé vers la frontière algéro-libyenne», ajoute notre source. Selon ledit communiqué : le wali, dont le véhicule a été retrouvé «abandonné» non loin du lieu de l'enlèvement, «a pu prendre contact par téléphone avec sa famille à 21h30 sans toutefois préciser le lieu où il se trouvait». Les «causes» du rapt Selon des sources sécuritaires, le wali d'Illizi s'était rendu à Deb Deb à la tête d'une délégation réduite pour «calmer» une manifestation de jeunes qui protestaient contre l'inculpation de plusieurs d'entre eux dans une affaire de soutien à un groupe terroriste. En date du 08 janvier 2012, le tribunal criminel près la Cour d'Alger avait condamné à la prison à perpétuité Ghdir Mohamed, dit Abou Zeid, chef d'un groupe terroriste activant dans la Sahara algérien et les pays du Sahel, poursuivi avec 11 autres accusés pour «appartenance à un groupe terroriste international» impliqué dans l'enlèvement de touristes étrangers dans le Sahara algérien. La justice avait également condamné à 10 ans de prison ferme les mis en cause Guesmi Abdelkader, Kaddouri Ahmed, Ghdir Omar Benmiloud et Ghdir Omar El Eid Ben M'hamed et à 5 ans de prison ferme les prévenus Ghdeir Omar Al Djillali, Ben Arouba Maatouk, Ouennas Slimane et Belkacemi Rabah. Selon l'arrêt de renvoi, les mis en cause étaient poursuivis pour formation d' «un réseau de soutien et de logistique» à un groupe terroriste international dirigé par Abou Zeid. Ce dernier avait, selon la même source, «une nouvelle stratégie consistant à recruter des contrebandiers (drogue, carburant et armes) activant dans le Sahara dans le but de les utiliser dans l'exécution de plans criminels». Outre le recrutement de nouveaux éléments pour renforcer le groupe du Sahara, les mis en cause fournissaient aux terroristes des denrées alimentaires, du carburant et des devises et activaient dans le trafic de drogue pour pouvoir financer l'achat d'armes. Notre source ajoute que les mis en cause avaient également dressé un faux barrage dans le sud pour voler des voitures de type 4x4 aux citoyens en vue de les utiliser dans les déplacements des terroristes et les attentats terroristes, dont l'attaque armée visant des éléments de la gendarmerie à El Goléa en 2006. Durant l'enquête judiciaire, ils ont reconnu avoir soutenu le groupe terroriste dirigé par Abou Zeid. Notons enfin que le ministère de l'Intérieur a souligné que «toutes les dispositions sont prises et tous les moyens appropriés sont mobilisés à tous les niveaux pour assurer la libération du wali dans les meilleurs délais possibles». Quelques heures après l'enlèvement, seuls le P/APW, le chargé du protocole du wali ainsi que son chauffeur seront toutefois libérés. A 21h30, Mohamed Laid Khelfi sera autorisé par ses ravisseurs à appeler sa famille et à l'informer de son kidnapping, dans un appel téléphonique de quelques secondes. Hier matin, le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales a fait savoir que le wali d'Illizi a été kidnappé par «trois jeunes Algériens armés et identifiés», faisant entendre que les auteurs de ce rapt n'ont aucun lien avec Al-Qaida au Maghreb Islamique (AQMI) ni un autre groupe terroriste. Dans un communiqué rendu public le ministère explique que : «Le lundi 16 janvier 2012 à 16h00 au retour d'un déplacement dans la commune de Deb Deb (Illizi) effectué dans le cadre des missions régulières d'inspection et de travail et après une rencontre qui s'est tenue dans cette localité à laquelle ont pris part, M. Mohamed Laid Khelfi (wali d'Illizi), le président de l'Assemblée populaire de wilaya, le chef de daïra d'Aïn Amenas, ainsi que le président de l'Assemblée populaire communale de Deb Deb et les représentants de la société civile, le véhicule du wali d'Illizi a été intercepté dans la région de Timeroualine par trois jeunes Algériens armés et identifiés». «Le président de l'APW ainsi que le chargé du protocole et le chauffeur du wali d'Illizi ont été relâchés, tandis que le wali a été gardé par ses ravisseurs et dirigé vers la frontière algéro-libyenne», ajoute notre source. Selon ledit communiqué : le wali, dont le véhicule a été retrouvé «abandonné» non loin du lieu de l'enlèvement, «a pu prendre contact par téléphone avec sa famille à 21h30 sans toutefois préciser le lieu où il se trouvait». Les «causes» du rapt Selon des sources sécuritaires, le wali d'Illizi s'était rendu à Deb Deb à la tête d'une délégation réduite pour «calmer» une manifestation de jeunes qui protestaient contre l'inculpation de plusieurs d'entre eux dans une affaire de soutien à un groupe terroriste. En date du 08 janvier 2012, le tribunal criminel près la Cour d'Alger avait condamné à la prison à perpétuité Ghdir Mohamed, dit Abou Zeid, chef d'un groupe terroriste activant dans la Sahara algérien et les pays du Sahel, poursuivi avec 11 autres accusés pour «appartenance à un groupe terroriste international» impliqué dans l'enlèvement de touristes étrangers dans le Sahara algérien. La justice avait également condamné à 10 ans de prison ferme les mis en cause Guesmi Abdelkader, Kaddouri Ahmed, Ghdir Omar Benmiloud et Ghdir Omar El Eid Ben M'hamed et à 5 ans de prison ferme les prévenus Ghdeir Omar Al Djillali, Ben Arouba Maatouk, Ouennas Slimane et Belkacemi Rabah. Selon l'arrêt de renvoi, les mis en cause étaient poursuivis pour formation d' «un réseau de soutien et de logistique» à un groupe terroriste international dirigé par Abou Zeid. Ce dernier avait, selon la même source, «une nouvelle stratégie consistant à recruter des contrebandiers (drogue, carburant et armes) activant dans le Sahara dans le but de les utiliser dans l'exécution de plans criminels». Outre le recrutement de nouveaux éléments pour renforcer le groupe du Sahara, les mis en cause fournissaient aux terroristes des denrées alimentaires, du carburant et des devises et activaient dans le trafic de drogue pour pouvoir financer l'achat d'armes. Notre source ajoute que les mis en cause avaient également dressé un faux barrage dans le sud pour voler des voitures de type 4x4 aux citoyens en vue de les utiliser dans les déplacements des terroristes et les attentats terroristes, dont l'attaque armée visant des éléments de la gendarmerie à El Goléa en 2006. Durant l'enquête judiciaire, ils ont reconnu avoir soutenu le groupe terroriste dirigé par Abou Zeid. Notons enfin que le ministère de l'Intérieur a souligné que «toutes les dispositions sont prises et tous les moyens appropriés sont mobilisés à tous les niveaux pour assurer la libération du wali dans les meilleurs délais possibles».