L'euro s'échangeait en légère baisse mardi, mais évoluait au-dessus de 1,30 dollar, les investisseurs optant pour la prudence quant aux perspectives de sortie de crise de la dette en Europe. La devise européenne s'échangeait à 1,3020 dollar mardi matin contre 1,3027 dollar lundi soir. La devise européenne évolue depuis lundi au-dessus du seuil de 1,30 dollar, pour la première fois depuis le 4 janvier, sur fond d'accalmie sur les places financières. L'euro a bénéficié d'un regain d'optimisme sur l'issue des négociations en Grèce entre créanciers privés et autorités locales pour diminuer de 100 milliards d'euros le montant de la dette du pays. Les investisseurs demeuraient toutefois prudents mardi quant aux perspectives de sortie de crise de la dette en Europe. "L'humeur n'as pas changé mais il y a des demandes de rachat" d'euros, a commenté un courtier d'une grande banque japonaise, interrogé par Dow Jones Newswires. Beaucoup de fonds japonais cherchent à engranger des gains supplémentaires avec l'euro avant d'en revendre, a indiqué un cambiste d'une autre banque nippone. Le marché attend de connaître les nouveaux développements concernant le plan d'aide à la Grèce menacée de défaut de paiement si un accord n'est pas trouvé avec ses créanciers privés. L'opération doit être réalisée via un échange d'anciennes obligations contre de nouveaux titres, avec au centre des tractations la rémunération accordée à ces derniers. La zone euro, qui a réuni lundi soir ses ministres des Finances, a répété que le taux devait être nettement inférieur à 4% alors que le secteur privé demande au moins ce niveau. Des sources au ministère grec des Finances ont fait savoir lundi soir qu'Athènes allait poursuivre les négociations en se fixant le 13 février comme date-butoir pour lancer l'opération. Une échéance qui impose de boucler un accord avant le 3 février, selon une source proche des négociations. OIT, perspective d'emploi 600 millions dans les dix ans à venir Le FMI serait en quête de 500 milliards de dollars pour ses perspectives de l'emploi dans le monde.Ces dernières sont plutôt sombres et quelque 600 millions d'emplois devraient être créés sur dix ans afin d'assurer une croissance durable et de maintenir la cohésion sociale, selon le rapport 2012 de l'Organisation internationale du travail (OIT) publié hier à Genève. «Malgré les efforts acharnés des gouvernements, la crise de l'emploi ne connaît pas de répit, un travailleur sur trois dans le monde, soit environ 1,1 milliard de personnes, est chômeur ou vit sous le seuil de pauvreté», a déploré le directeur général du Bureau international du travail (BIT), Juan Somavia. En 2011, quelque 200 millions de personnes étaient au chômage selon Juan Manuel Salazar, directeur à l'OIT chargé de l'emploi. Ce nombre est encore plus important si l'on inclut les 27 millions de travailleurs découragés qui ont quitté volontairement lemonde du travail, par lassitude de ne pas avoir trouvé un emploi. L'euro s'échangeait en légère baisse mardi, mais évoluait au-dessus de 1,30 dollar, les investisseurs optant pour la prudence quant aux perspectives de sortie de crise de la dette en Europe. La devise européenne s'échangeait à 1,3020 dollar mardi matin contre 1,3027 dollar lundi soir. La devise européenne évolue depuis lundi au-dessus du seuil de 1,30 dollar, pour la première fois depuis le 4 janvier, sur fond d'accalmie sur les places financières. L'euro a bénéficié d'un regain d'optimisme sur l'issue des négociations en Grèce entre créanciers privés et autorités locales pour diminuer de 100 milliards d'euros le montant de la dette du pays. Les investisseurs demeuraient toutefois prudents mardi quant aux perspectives de sortie de crise de la dette en Europe. "L'humeur n'as pas changé mais il y a des demandes de rachat" d'euros, a commenté un courtier d'une grande banque japonaise, interrogé par Dow Jones Newswires. Beaucoup de fonds japonais cherchent à engranger des gains supplémentaires avec l'euro avant d'en revendre, a indiqué un cambiste d'une autre banque nippone. Le marché attend de connaître les nouveaux développements concernant le plan d'aide à la Grèce menacée de défaut de paiement si un accord n'est pas trouvé avec ses créanciers privés. L'opération doit être réalisée via un échange d'anciennes obligations contre de nouveaux titres, avec au centre des tractations la rémunération accordée à ces derniers. La zone euro, qui a réuni lundi soir ses ministres des Finances, a répété que le taux devait être nettement inférieur à 4% alors que le secteur privé demande au moins ce niveau. Des sources au ministère grec des Finances ont fait savoir lundi soir qu'Athènes allait poursuivre les négociations en se fixant le 13 février comme date-butoir pour lancer l'opération. Une échéance qui impose de boucler un accord avant le 3 février, selon une source proche des négociations. OIT, perspective d'emploi 600 millions dans les dix ans à venir Le FMI serait en quête de 500 milliards de dollars pour ses perspectives de l'emploi dans le monde.Ces dernières sont plutôt sombres et quelque 600 millions d'emplois devraient être créés sur dix ans afin d'assurer une croissance durable et de maintenir la cohésion sociale, selon le rapport 2012 de l'Organisation internationale du travail (OIT) publié hier à Genève. «Malgré les efforts acharnés des gouvernements, la crise de l'emploi ne connaît pas de répit, un travailleur sur trois dans le monde, soit environ 1,1 milliard de personnes, est chômeur ou vit sous le seuil de pauvreté», a déploré le directeur général du Bureau international du travail (BIT), Juan Somavia. En 2011, quelque 200 millions de personnes étaient au chômage selon Juan Manuel Salazar, directeur à l'OIT chargé de l'emploi. Ce nombre est encore plus important si l'on inclut les 27 millions de travailleurs découragés qui ont quitté volontairement lemonde du travail, par lassitude de ne pas avoir trouvé un emploi.