En marge des travaux du congrès de l'ONM, le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia, est revenu sur certaines questions de l'heure. Le retard dans l'agrément de nouveaux partis, le recours pour l'enregistrement sur les listes électorales, la sécurité sur les frontières, les réfugiés maliens, ont été abordés par le ministre En marge des travaux du congrès de l'ONM, le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia, est revenu sur certaines questions de l'heure. Le retard dans l'agrément de nouveaux partis, le recours pour l'enregistrement sur les listes électorales, la sécurité sur les frontières, les réfugiés maliens, ont été abordés par le ministre Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia, a annoncé, hier, en marge des travaux du 11ème congrès de l'Organisation nationale des moudjahidine que "sept nouveaux partis politiques seront agréés dimanche (aujourd'hui) portant ainsi à une trentaine le nombre de partis qui ont obtenu jusqu'ici le récépissé de dépôt de leur dossier constitutif". Sur les plaintes de certains partis politiques accusant l'administration «de lourdeurs» dans le traitement des dossiers, Daho Ould Kablia défend son département et explique que les partis concernés ont fourni "quelques éléments" de leurs dossiers, ajoutant que "nous sommes, dans le cadre de la rigueur que nous nous sommes imposés, de respecter les textes juridiques". Mieux, le ministre affirme que "l'administration traite les dossiers complets en moins de 48 heures, alors que la loi nous donne jusqu'à 60 jours pour accorder un agrément", soulignant que «les dossiers des nouveaux partis qui n'ont pas encore tenu leur congrès, sont toujours à l'étude». Retard dans l'agrément de nouveaux partis : La faute n'incombe pas au ministère Il réitère encore une nouvelle fois que «le retard n'incombe absolument pas au ministère de l'Intérieur», relevant que «Le processus d'agrément des nouveaux partis n'est pas lié uniquement au rendez-vous électoral du 10 mai prochain, mais il s'agit d'une opération d'ouverture nouvelle qui va se poursuivre». Il estime par ailleurs que «si les nouveaux partis n'arrivent pas à participer aux élections du 10 mai, ils auront la possibilité de le faire pour les prochaines élections locales (APC et APW)." Sur le cas des personnes qui ont présenté des recours concernant leur enregistrement sur les listes électorales, le ministre a indiqué qu' «il y a des personnes qui se sont présentées après la forclusion du délai de révision exceptionnelle des listes». Il précise que la loi «leur accorde la possibilité de présenter un recours devant la commission administrative locale présidée par un magistrat, comme ils ont également la possibilité de s'adresser au tribunal compétent de leur circonscription électorale». Selon le ministre, il y a une "vingtaine de milliers" de personnes dans ce cas, soulignant que le ministère de l'Intérieur «n'a rien à voir dans cette affaire», puisque selon lui, «la loi a été appliquée et ceux qui ne se sont pas présentés dans les délais prescrits et qui n'ont pas fourni les justificatifs nécessaires, ont vu leur recours rejeté». Conférence régionale de Tripoli : le résultat aurait été nul sans la présence de l'Algérie Sur la conférence ministérielle régionale sur la sécurité des frontières tenue récemment à Tripoli (Libye), le ministre souligne la contribution décisive de l'Algérie à la réussite des travaux de cette conférence ministérielle régionale. Il affirme que «sans la présence de l'Algérie à cette conférence le résultat aurait été nul et exclusivement théorique car, parmi tous les voisins de la Libye, aucun pays n'est en mesure de mettre en œuvre une politique commune de protection des frontières». Il rappelle la disponibilité de l'Algérie à travailler de concert avec les Libyens pour sécuriser les frontières en proposant la création d'un comité bilatéral frontalier à l'instar de ce qui se fait actuellement avec le Niger et le Mali. Pour Daho Ould Kablia, les résultats «extrêmement importants» réalisés dans ce cadre, rappelant, en outre, que ce comité aura des structures «décentralisées» qui fonctionneront avec une «grande flexibilité et souplesse, sans avoir à revenir à l'autorité centrale». Il annonce dans ce cadre que l'Algérie va mettre en œuvre «des dispositions nouvelles» avec la Libye pour protéger de manière « plus convenable nos frontières en termes de moyens et de coopération». Le ministre de l'Intérieur a réaffirmé également que la visite du ministre de l'Intérieur libyen, Faouzi Abdelali, à Alger, prévue la fin du mois en cours, "permettra de mettre au point un projet d'accord sur la création d'un comité frontalier bilatéral, soulignant que l'Algérie été également le pays parmi les voisins à accorder une aide de formation intensive au service de sécurité libyen" Sur la tripartite de Tunis qui a réuni la Tunisie, l'Egypte et la Libye sur les questions politiques et sécuritaires dans la région, le ministre a considéré que cette réunion était "une opération de rattrapage", précisant que «l'Algérie a été conviée à cette réunion mais elle avait déjà dit ce qu'elle avait à dire à Tripoli». Plus de 30.000 Maliens réfugiés en Algérie Sur les réfugiés maliens en Algérie, le ministre annonce le chiffre de 30.000 maliens civils qui ont été accueillis sur le territoire algérien. A ce chiffre, il faut ajouter «un certain nombre de militaires blessés dans des combats entre l'armée malienne et le Mouvement Azawad qui se sont réfugiés également en Algérie», a-t-il encore indiqué. Selon le ministre l'Algérie "n'est pas partie prenante dans le conflit malien qui est une question interne", rappelant que l'Algérie «n'a pas l'habitude de s'ingérer dans les affaires des autres mais elle se contentera cependant de fermer ses frontières et de les contrôler dans le cas d'un risque potentiel". Il affirme cependant que le poste frontalier de Tinzaouatine aux frontières algéro-maliennes "demeure ouvert" ainsi que celui avec la Libye (Debdeb). Il réaffirme que l'Algérie «accueillera tous ceux qui fuient la violence et la guerre dans leurs pays d'où qu'ils soient». Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia, a annoncé, hier, en marge des travaux du 11ème congrès de l'Organisation nationale des moudjahidine que "sept nouveaux partis politiques seront agréés dimanche (aujourd'hui) portant ainsi à une trentaine le nombre de partis qui ont obtenu jusqu'ici le récépissé de dépôt de leur dossier constitutif". Sur les plaintes de certains partis politiques accusant l'administration «de lourdeurs» dans le traitement des dossiers, Daho Ould Kablia défend son département et explique que les partis concernés ont fourni "quelques éléments" de leurs dossiers, ajoutant que "nous sommes, dans le cadre de la rigueur que nous nous sommes imposés, de respecter les textes juridiques". Mieux, le ministre affirme que "l'administration traite les dossiers complets en moins de 48 heures, alors que la loi nous donne jusqu'à 60 jours pour accorder un agrément", soulignant que «les dossiers des nouveaux partis qui n'ont pas encore tenu leur congrès, sont toujours à l'étude». Retard dans l'agrément de nouveaux partis : La faute n'incombe pas au ministère Il réitère encore une nouvelle fois que «le retard n'incombe absolument pas au ministère de l'Intérieur», relevant que «Le processus d'agrément des nouveaux partis n'est pas lié uniquement au rendez-vous électoral du 10 mai prochain, mais il s'agit d'une opération d'ouverture nouvelle qui va se poursuivre». Il estime par ailleurs que «si les nouveaux partis n'arrivent pas à participer aux élections du 10 mai, ils auront la possibilité de le faire pour les prochaines élections locales (APC et APW)." Sur le cas des personnes qui ont présenté des recours concernant leur enregistrement sur les listes électorales, le ministre a indiqué qu' «il y a des personnes qui se sont présentées après la forclusion du délai de révision exceptionnelle des listes». Il précise que la loi «leur accorde la possibilité de présenter un recours devant la commission administrative locale présidée par un magistrat, comme ils ont également la possibilité de s'adresser au tribunal compétent de leur circonscription électorale». Selon le ministre, il y a une "vingtaine de milliers" de personnes dans ce cas, soulignant que le ministère de l'Intérieur «n'a rien à voir dans cette affaire», puisque selon lui, «la loi a été appliquée et ceux qui ne se sont pas présentés dans les délais prescrits et qui n'ont pas fourni les justificatifs nécessaires, ont vu leur recours rejeté». Conférence régionale de Tripoli : le résultat aurait été nul sans la présence de l'Algérie Sur la conférence ministérielle régionale sur la sécurité des frontières tenue récemment à Tripoli (Libye), le ministre souligne la contribution décisive de l'Algérie à la réussite des travaux de cette conférence ministérielle régionale. Il affirme que «sans la présence de l'Algérie à cette conférence le résultat aurait été nul et exclusivement théorique car, parmi tous les voisins de la Libye, aucun pays n'est en mesure de mettre en œuvre une politique commune de protection des frontières». Il rappelle la disponibilité de l'Algérie à travailler de concert avec les Libyens pour sécuriser les frontières en proposant la création d'un comité bilatéral frontalier à l'instar de ce qui se fait actuellement avec le Niger et le Mali. Pour Daho Ould Kablia, les résultats «extrêmement importants» réalisés dans ce cadre, rappelant, en outre, que ce comité aura des structures «décentralisées» qui fonctionneront avec une «grande flexibilité et souplesse, sans avoir à revenir à l'autorité centrale». Il annonce dans ce cadre que l'Algérie va mettre en œuvre «des dispositions nouvelles» avec la Libye pour protéger de manière « plus convenable nos frontières en termes de moyens et de coopération». Le ministre de l'Intérieur a réaffirmé également que la visite du ministre de l'Intérieur libyen, Faouzi Abdelali, à Alger, prévue la fin du mois en cours, "permettra de mettre au point un projet d'accord sur la création d'un comité frontalier bilatéral, soulignant que l'Algérie été également le pays parmi les voisins à accorder une aide de formation intensive au service de sécurité libyen" Sur la tripartite de Tunis qui a réuni la Tunisie, l'Egypte et la Libye sur les questions politiques et sécuritaires dans la région, le ministre a considéré que cette réunion était "une opération de rattrapage", précisant que «l'Algérie a été conviée à cette réunion mais elle avait déjà dit ce qu'elle avait à dire à Tripoli». Plus de 30.000 Maliens réfugiés en Algérie Sur les réfugiés maliens en Algérie, le ministre annonce le chiffre de 30.000 maliens civils qui ont été accueillis sur le territoire algérien. A ce chiffre, il faut ajouter «un certain nombre de militaires blessés dans des combats entre l'armée malienne et le Mouvement Azawad qui se sont réfugiés également en Algérie», a-t-il encore indiqué. Selon le ministre l'Algérie "n'est pas partie prenante dans le conflit malien qui est une question interne", rappelant que l'Algérie «n'a pas l'habitude de s'ingérer dans les affaires des autres mais elle se contentera cependant de fermer ses frontières et de les contrôler dans le cas d'un risque potentiel". Il affirme cependant que le poste frontalier de Tinzaouatine aux frontières algéro-maliennes "demeure ouvert" ainsi que celui avec la Libye (Debdeb). Il réaffirme que l'Algérie «accueillera tous ceux qui fuient la violence et la guerre dans leurs pays d'où qu'ils soient».