L'ex-chef des services de renseignement libyens, Abdallah al Senoussi, beau-frère de Mouammar Kadhafi, a été arrêté dans la nuit de vendredi à samedi à l'aéroport international de Nouakchott, rapporte l'Agence mauritanienne d'information. Cette arrestation a été confirmée lors d'une conférence de presse à Tripoli par le porte-parole du gouvernement libyen, Nasser al Mani. "Détenteur d'un passeport malien, il a été arrêté (...) à l'aéroport de Nouakchott en compagnie d'un jeune homme. Nous supposons que c'est son fils", a-t-il dit à l'agence Reuters. Abdallah al Senoussi, homme-lige de Kadhafi, est sous le coup d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), qui le recherche pour crimes contre l'humanité. Le parquet général libyen a aussitôt adressé aux autorités de Nouakchott, via Interpol, une demande d'extradition, a précisé Nasser al Mani. L'Agence mauritanienne d'information précise que l'ancien responsable libyen est arrivé à Nouakchott en provenance de Casablanca, porteur d'un passeport malien falsifié. La CPI a également émis des mandats d'arrêt à l'encontre de Mouammar Kadhafi, tué le 20 octobre par les révolutionnaires libyens, et de son fils Saïf al Islam, capturé en novembre. La Mauritanie n'est pas signataire du Statut de Rome, fondement de la CPI, et on ignore si Nouakchott a l'intention de lui remettre Abdallah al Senoussi. Outre la répression du soulèvement contre le régime de Kadhafi, Senoussi est soupçonné d'avoir joué un rôle de premier plan dans la mort de plus de 1.200 détenus en 1996 à la prison Abou Salim de Tripoli. L'arrestation d'un avocat représentant des proches de ces détenus est à l'origine de la révolution libyenne. L'ex-chef des services de renseignement libyens, Abdallah al Senoussi, beau-frère de Mouammar Kadhafi, a été arrêté dans la nuit de vendredi à samedi à l'aéroport international de Nouakchott, rapporte l'Agence mauritanienne d'information. Cette arrestation a été confirmée lors d'une conférence de presse à Tripoli par le porte-parole du gouvernement libyen, Nasser al Mani. "Détenteur d'un passeport malien, il a été arrêté (...) à l'aéroport de Nouakchott en compagnie d'un jeune homme. Nous supposons que c'est son fils", a-t-il dit à l'agence Reuters. Abdallah al Senoussi, homme-lige de Kadhafi, est sous le coup d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), qui le recherche pour crimes contre l'humanité. Le parquet général libyen a aussitôt adressé aux autorités de Nouakchott, via Interpol, une demande d'extradition, a précisé Nasser al Mani. L'Agence mauritanienne d'information précise que l'ancien responsable libyen est arrivé à Nouakchott en provenance de Casablanca, porteur d'un passeport malien falsifié. La CPI a également émis des mandats d'arrêt à l'encontre de Mouammar Kadhafi, tué le 20 octobre par les révolutionnaires libyens, et de son fils Saïf al Islam, capturé en novembre. La Mauritanie n'est pas signataire du Statut de Rome, fondement de la CPI, et on ignore si Nouakchott a l'intention de lui remettre Abdallah al Senoussi. Outre la répression du soulèvement contre le régime de Kadhafi, Senoussi est soupçonné d'avoir joué un rôle de premier plan dans la mort de plus de 1.200 détenus en 1996 à la prison Abou Salim de Tripoli. L'arrestation d'un avocat représentant des proches de ces détenus est à l'origine de la révolution libyenne.