Depuis des années le nord du Mali est une zone d'insécurité, un refuge pour les groupes terroristes qui sont avant tout des contrebandiers. C'est aussi un pays de la région du Sahel où sévit une vraie misère. Les Touaregs maliens qui ont combattu aux côtés de Khadafi sont revenus chez eux armés jusqu'aux dents et ont de suite repris l'offensive jusqu'à prendre le contrôle du nord du pays. Mieux les deux grandes villes du nord du Mali sont tombées aux mains du Mouvement national de libération de l'Azawad et la prise de Tombouctou par les rebelles touaregs, appuyés par une milice liée à Al Qaida sous le commandement d'un islamiste, Ançar Dine d'Iyad Ag Ghali, connu pour avoir joué un rôle de médiateur dans les affaires de prises d'otages. Et ce n'est pas de bon augure pour Alger qui a condamné illico presto le putsch contre le président Amadou Toumani Touré. Mais que faire à présent ? Alger qui appelle les parties en conflit à davantage de retenue en préconisant une solution politique dans le pays est placée dans une position très inconfortable où la situation lui commande d'un côté de prendre langue avec les rebelles et en même temps faire un compromis avec les militaires. Une mouise dont elle se serait bien passée car ce qui importe avant tout c'est de maintenir envers et contre tout la lutte antiterroriste aux confins des régions désertiques contre les groupes d'Aqmi. La libération de l'Azawad est le vœu cher des hommes Bleus qui restent persuadés que l'indépendance du nord du Mali contribuera à «renforcer la sécurité, le développement et la paix». Pour contrebalancer, les putschistes ont rétabli l'ordre constitutionnel sans annoncer le retrait du pouvoir du capitaine Sanogo qui s'était autoproclamé président. Pour l'heure les sanctions brandies par la CEDEAO vont pénaliser lourdement les populations qui continueront à se déplacer dans les pays limitrophes. Tant que les frontières resteront ouvertes. Car la violence et la faim sont un cocktail explosif ! Depuis des années le nord du Mali est une zone d'insécurité, un refuge pour les groupes terroristes qui sont avant tout des contrebandiers. C'est aussi un pays de la région du Sahel où sévit une vraie misère. Les Touaregs maliens qui ont combattu aux côtés de Khadafi sont revenus chez eux armés jusqu'aux dents et ont de suite repris l'offensive jusqu'à prendre le contrôle du nord du pays. Mieux les deux grandes villes du nord du Mali sont tombées aux mains du Mouvement national de libération de l'Azawad et la prise de Tombouctou par les rebelles touaregs, appuyés par une milice liée à Al Qaida sous le commandement d'un islamiste, Ançar Dine d'Iyad Ag Ghali, connu pour avoir joué un rôle de médiateur dans les affaires de prises d'otages. Et ce n'est pas de bon augure pour Alger qui a condamné illico presto le putsch contre le président Amadou Toumani Touré. Mais que faire à présent ? Alger qui appelle les parties en conflit à davantage de retenue en préconisant une solution politique dans le pays est placée dans une position très inconfortable où la situation lui commande d'un côté de prendre langue avec les rebelles et en même temps faire un compromis avec les militaires. Une mouise dont elle se serait bien passée car ce qui importe avant tout c'est de maintenir envers et contre tout la lutte antiterroriste aux confins des régions désertiques contre les groupes d'Aqmi. La libération de l'Azawad est le vœu cher des hommes Bleus qui restent persuadés que l'indépendance du nord du Mali contribuera à «renforcer la sécurité, le développement et la paix». Pour contrebalancer, les putschistes ont rétabli l'ordre constitutionnel sans annoncer le retrait du pouvoir du capitaine Sanogo qui s'était autoproclamé président. Pour l'heure les sanctions brandies par la CEDEAO vont pénaliser lourdement les populations qui continueront à se déplacer dans les pays limitrophes. Tant que les frontières resteront ouvertes. Car la violence et la faim sont un cocktail explosif !