Les citoyens de la région de Ouaguenoun, quinze kilomètres à l'ouest du chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou, ont bloqué hier les sièges de l'assemblée populaire et celui de la daïra de Ouaguenoun en guise de protestation contre la non-prise en charge des problèmes inhérents à leur quotidien. La colère des citoyens est montée d'un cran, hier, après une première journée de protestation observée la veille, c'est-à-dire samedi dernier. En effet, avant-hier, des habitants de la commune de Ouaguenoun ont décidé d'investir la rue afin de se faire entendre puisque les voies du dialogue et de la concertation avec les autorités locales et les élus ont été épuisées, déplorent les concernés. Samedi donc, et dès la première heure, des citoyens visiblement mécontents, d'autres carrément en colère, sont descendus dans la rue et ont utilisé divers moyens pour barrer la route reliant le chef-lieu de la daïra de Ouaguenoun à la ville de Tizi-Ouzou. A certains endroits, les manifestants ont utilisé des pneus qu'ils ont installés en travers de la chaussée et qu'ils ont brûlés par la suite. Dans d'autres endroits, les citoyens mécontents ont déversé des bennes de sable et d'autres objets divers afin d'obstruer le passage. De ce fait, les automobilistes en provenance ou à destination de plusieurs chefs-lieux communaux ont été pénalisés tout au long de la journée d'hier et celle de samedi. Il s'agit des citoyens des communes de Boudjima, Ouaguenoun, Aït Aïssa Mimoun et une partie de la commune de Timizart. Aucune réaction de la part des autorités n'a été enregistrée ni hier ni avant-hier. C'est pourquoi, l'action de protestation n'a pas été levée. Quant aux raisons de la colère, la principale est l'état lamentable dans lequel se trouvent les routes de la commune de Ouaguenoun dont le chef- lieu est pourtant un chef-lieu de daïra dont dépendent pas moins de trois communes, à savoir Ouaguenoun, Aït Aïssa Mimoun et enfin Timizart n'Sidi Mansour. La galère des automobilistes a été grande et ces derniers ont été contraints d'effectuer, à leur corps défendant, de longs détours via Tarihant et Makouda ou bien via Tamda et Tala Atmane. Même si la voie choisie pour se faire entendre reste discutable, il n'en demeure pas moins que les revendications exprimées par les contestataires sont, somme toute, légitimes, notamment concernant celle de l'état de la route reliant Ouaguenoun à Tizi- Ouzou. Cette dernière, particulièrement au niveau du chef-lieu de daïra, est quasiment impraticable et la situation dure depuis des années sans qu'aucune réaction ne soit relevée par les autorités concernées. Les citoyens de la région de Ouaguenoun, quinze kilomètres à l'ouest du chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou, ont bloqué hier les sièges de l'assemblée populaire et celui de la daïra de Ouaguenoun en guise de protestation contre la non-prise en charge des problèmes inhérents à leur quotidien. La colère des citoyens est montée d'un cran, hier, après une première journée de protestation observée la veille, c'est-à-dire samedi dernier. En effet, avant-hier, des habitants de la commune de Ouaguenoun ont décidé d'investir la rue afin de se faire entendre puisque les voies du dialogue et de la concertation avec les autorités locales et les élus ont été épuisées, déplorent les concernés. Samedi donc, et dès la première heure, des citoyens visiblement mécontents, d'autres carrément en colère, sont descendus dans la rue et ont utilisé divers moyens pour barrer la route reliant le chef-lieu de la daïra de Ouaguenoun à la ville de Tizi-Ouzou. A certains endroits, les manifestants ont utilisé des pneus qu'ils ont installés en travers de la chaussée et qu'ils ont brûlés par la suite. Dans d'autres endroits, les citoyens mécontents ont déversé des bennes de sable et d'autres objets divers afin d'obstruer le passage. De ce fait, les automobilistes en provenance ou à destination de plusieurs chefs-lieux communaux ont été pénalisés tout au long de la journée d'hier et celle de samedi. Il s'agit des citoyens des communes de Boudjima, Ouaguenoun, Aït Aïssa Mimoun et une partie de la commune de Timizart. Aucune réaction de la part des autorités n'a été enregistrée ni hier ni avant-hier. C'est pourquoi, l'action de protestation n'a pas été levée. Quant aux raisons de la colère, la principale est l'état lamentable dans lequel se trouvent les routes de la commune de Ouaguenoun dont le chef- lieu est pourtant un chef-lieu de daïra dont dépendent pas moins de trois communes, à savoir Ouaguenoun, Aït Aïssa Mimoun et enfin Timizart n'Sidi Mansour. La galère des automobilistes a été grande et ces derniers ont été contraints d'effectuer, à leur corps défendant, de longs détours via Tarihant et Makouda ou bien via Tamda et Tala Atmane. Même si la voie choisie pour se faire entendre reste discutable, il n'en demeure pas moins que les revendications exprimées par les contestataires sont, somme toute, légitimes, notamment concernant celle de l'état de la route reliant Ouaguenoun à Tizi- Ouzou. Cette dernière, particulièrement au niveau du chef-lieu de daïra, est quasiment impraticable et la situation dure depuis des années sans qu'aucune réaction ne soit relevée par les autorités concernées.