Trois cents personnes ont défilé vendredi passé à Benghazi, deuxième ville de Libye, pour réclamer la dissolution des milices formées pendant la guerre civile. Dans le cortège se trouvaient une cinquantaine de véhicules de l'armée et de la police. "Pas de milices, pas de brigades ! une armée, un drapeau !", ont scandé les manifestants. Plus de cinq mois après la mort de Mouammar Kadhafi, tué le 20 octobre 2011, le Conseil national de transition (CNT) au pouvoir peine à asseoir son autorité sur les nombreux groupes tribaux et autres milices régionales qui ont essaimé pendant la guerre civile. La semaine dernière, des affrontements entre groupes armés ont fait près de 150 morts dans l'oasis de Sebha, au centre du pays. R. I. /Reuters Malawi, Après le décès du président Une femme au pouvoir Les craintes d'une succession chaotique au Malawi après la mort du président Bingu wa Mutharika se sont évanouies avec l'annonce, samedi, par la vice-présidente Joyce Banda qu'elle assumait le pouvoir conformément à la Constitution. Joyce Banda, une militante des droits de l'Homme, âgée de 61 ans, devient ainsi la première femme à accéder à la magistrature suprême dans un pays d'Afrique australe. La radio publique avait auparavant confirmé le décès du chef de l'Etat à la suite d'une crise cardiaque. De sources gouvernementales et médicales, on avait déclaré vendredi à Reuters que Bingu wa Mutharika était décédé à l'âge de 78 ans peu après avoir été victime d'une crise cardiaque la veille. Egypte, Présidentielle Ayman Nour interdit de candidature par la justice La justice égyptienne a interdit, samedi, à l'opposant Ayman Nour de se présenter à l'élection présidentielle, prévue les 23 et 24 mai, a rapporté l'agence de presse Mena. Le tribunal administratif a jugé que Ayman Nour ne pouvait être candidat en raison de la loi stipulant que "toute personne ayant été condamnée à de la prison doit attendre six ans à partir de la fin de sa peine ou de la date de sa grâce avant de pouvoir retrouver ses droits politiques", selon l'agence. Le pouvoir militaire avait annoncé fin mars qu'il restituait ses droits politiques à Ayman Nour et ce dernier a rapidement annoncé son intention de se présenter à l'élection présidentielle. En 2005, Ayman Nour avait obtenu 7,6% des voix à la première élection présidentielle pluraliste du pays, arrivant ainsi en seconde position après Hosni Moubarak, élu avec 88% des suffrages. Trois cents personnes ont défilé vendredi passé à Benghazi, deuxième ville de Libye, pour réclamer la dissolution des milices formées pendant la guerre civile. Dans le cortège se trouvaient une cinquantaine de véhicules de l'armée et de la police. "Pas de milices, pas de brigades ! une armée, un drapeau !", ont scandé les manifestants. Plus de cinq mois après la mort de Mouammar Kadhafi, tué le 20 octobre 2011, le Conseil national de transition (CNT) au pouvoir peine à asseoir son autorité sur les nombreux groupes tribaux et autres milices régionales qui ont essaimé pendant la guerre civile. La semaine dernière, des affrontements entre groupes armés ont fait près de 150 morts dans l'oasis de Sebha, au centre du pays. R. I. /Reuters Malawi, Après le décès du président Une femme au pouvoir Les craintes d'une succession chaotique au Malawi après la mort du président Bingu wa Mutharika se sont évanouies avec l'annonce, samedi, par la vice-présidente Joyce Banda qu'elle assumait le pouvoir conformément à la Constitution. Joyce Banda, une militante des droits de l'Homme, âgée de 61 ans, devient ainsi la première femme à accéder à la magistrature suprême dans un pays d'Afrique australe. La radio publique avait auparavant confirmé le décès du chef de l'Etat à la suite d'une crise cardiaque. De sources gouvernementales et médicales, on avait déclaré vendredi à Reuters que Bingu wa Mutharika était décédé à l'âge de 78 ans peu après avoir été victime d'une crise cardiaque la veille. Egypte, Présidentielle Ayman Nour interdit de candidature par la justice La justice égyptienne a interdit, samedi, à l'opposant Ayman Nour de se présenter à l'élection présidentielle, prévue les 23 et 24 mai, a rapporté l'agence de presse Mena. Le tribunal administratif a jugé que Ayman Nour ne pouvait être candidat en raison de la loi stipulant que "toute personne ayant été condamnée à de la prison doit attendre six ans à partir de la fin de sa peine ou de la date de sa grâce avant de pouvoir retrouver ses droits politiques", selon l'agence. Le pouvoir militaire avait annoncé fin mars qu'il restituait ses droits politiques à Ayman Nour et ce dernier a rapidement annoncé son intention de se présenter à l'élection présidentielle. En 2005, Ayman Nour avait obtenu 7,6% des voix à la première élection présidentielle pluraliste du pays, arrivant ainsi en seconde position après Hosni Moubarak, élu avec 88% des suffrages.