Experts et chercheurs participant au colloque national sur "l'extrémisme dans la pensée, la religion et la politique" organisé à l'initiative de l'Université d'Alger 3, ont appelé samedi à "renouer avec l'Ijtihad (jurisprudence) à travers les institutions". Le Dr Mohamed Aïssa, enseignant à l'université d'Alger, dans une communication intitulée : "L'approche scientifique pour répondre aux interrogations à caractère religieux et éviter l'extrémisme", a estimé que "les scientifiques, quand ils appliquaient par le passé les règles scientifiques pour l'analyse du texte sacré ou de la Sunna, l'extrémisme n'était pas dominant de sorte à recourir à l'Ijtihad à travers les institutions". "L'Ijtihad n'est pas individuel mais collectif et s'applique à travers des institutions multidisciplinaires" qui garantissent la modération et la complémentarité dans la réflexion et que les avis soient issus du Livre sacré et de la Sunna aptes à être appliqués dans la société sans aucun extrémisme. Le Dr Aïssa a émis le souhait que les communications du colloque soient soumises à des laboratoires d'analyses et aux centres compétents pour assurer une complémentarité entre les secteurs de l'éducation, l'enseignement supérieur, la culture, les affaires religieuses et sociales, l'économie, "le but étant d'épargner à la société algérienne d'être soumise à cette manière de penser qui détruit beaucoup plus qu'elle ne construit". Le conférencier a ajouté que de telles idées ne sauraient être traduites dans les faits qu'à travers les institutions en charge des affaires sociales, "le secteur des affaires religieuses et des wakfs pouvant concrétiser ces idées dans les mosquées, les centres de formation et les centres culturels" "Le ministère de l'Enseignement supérieur est à même également d'analyser de telles idées scientifiques pour comprendre les textes et les mettre à la disposition des étudiants pour inciter ces derniers à s'écarter de l'extrémisme". Dans une communications intitulée : "Le rôle des institutions démocratiques dans la lutte contre l'extrémisme de la pensée : l'information et la société civile", le Dr Saïd Maiza a souligné "que l'extrémisme dans la pensée et les extrémistes en général existent dans toutes les sociétés du monde à des degrés divers, et l'Algérie est l'une de ces sociétés qui souffre de ce phénomène". "Si l'extrémisme répond à des facteurs exogènes et indogènes, ces derniers constituent le facteur majeur dans le développement de toutes les formes d'extrémisme, notamment politiques et économiques, avec tout ce que cela comporte d'exclusion et de marginalisation de larges pans de la société ", a-t-il poursuivi, ajoutant que "ces phénomènes peuvent être traités politiquement comme c'est le cas dans les pays démocratiques qui mettent à disposition les moyens de régler les conflits et de provoquer les changements par voie pacifique. L'exemple de la réconciliation nationale et les réformes politiques en Algérie s'inscrivent dans ce contexte", a-t-il conclu. Experts et chercheurs participant au colloque national sur "l'extrémisme dans la pensée, la religion et la politique" organisé à l'initiative de l'Université d'Alger 3, ont appelé samedi à "renouer avec l'Ijtihad (jurisprudence) à travers les institutions". Le Dr Mohamed Aïssa, enseignant à l'université d'Alger, dans une communication intitulée : "L'approche scientifique pour répondre aux interrogations à caractère religieux et éviter l'extrémisme", a estimé que "les scientifiques, quand ils appliquaient par le passé les règles scientifiques pour l'analyse du texte sacré ou de la Sunna, l'extrémisme n'était pas dominant de sorte à recourir à l'Ijtihad à travers les institutions". "L'Ijtihad n'est pas individuel mais collectif et s'applique à travers des institutions multidisciplinaires" qui garantissent la modération et la complémentarité dans la réflexion et que les avis soient issus du Livre sacré et de la Sunna aptes à être appliqués dans la société sans aucun extrémisme. Le Dr Aïssa a émis le souhait que les communications du colloque soient soumises à des laboratoires d'analyses et aux centres compétents pour assurer une complémentarité entre les secteurs de l'éducation, l'enseignement supérieur, la culture, les affaires religieuses et sociales, l'économie, "le but étant d'épargner à la société algérienne d'être soumise à cette manière de penser qui détruit beaucoup plus qu'elle ne construit". Le conférencier a ajouté que de telles idées ne sauraient être traduites dans les faits qu'à travers les institutions en charge des affaires sociales, "le secteur des affaires religieuses et des wakfs pouvant concrétiser ces idées dans les mosquées, les centres de formation et les centres culturels" "Le ministère de l'Enseignement supérieur est à même également d'analyser de telles idées scientifiques pour comprendre les textes et les mettre à la disposition des étudiants pour inciter ces derniers à s'écarter de l'extrémisme". Dans une communications intitulée : "Le rôle des institutions démocratiques dans la lutte contre l'extrémisme de la pensée : l'information et la société civile", le Dr Saïd Maiza a souligné "que l'extrémisme dans la pensée et les extrémistes en général existent dans toutes les sociétés du monde à des degrés divers, et l'Algérie est l'une de ces sociétés qui souffre de ce phénomène". "Si l'extrémisme répond à des facteurs exogènes et indogènes, ces derniers constituent le facteur majeur dans le développement de toutes les formes d'extrémisme, notamment politiques et économiques, avec tout ce que cela comporte d'exclusion et de marginalisation de larges pans de la société ", a-t-il poursuivi, ajoutant que "ces phénomènes peuvent être traités politiquement comme c'est le cas dans les pays démocratiques qui mettent à disposition les moyens de régler les conflits et de provoquer les changements par voie pacifique. L'exemple de la réconciliation nationale et les réformes politiques en Algérie s'inscrivent dans ce contexte", a-t-il conclu.