Les banques espagnolesont emprunté un montant record de 316,3 milliards d'euros auprès de la Banque centrale européenne (BCE) en mars, les établissements du pays étant de fait exclus des marchés de gros, annonce vendredi la Banque d'Espagne. Les banques espagnolesont emprunté un montant record de 316,3 milliards d'euros auprès de la Banque centrale européenne (BCE) en mars, les établissements du pays étant de fait exclus des marchés de gros, annonce vendredi la Banque d'Espagne. Le total du mois dernier est presque deux fois supérieur à celui de février, qui, à 169,8 milliards d'euros, constituait déjà un record. A la suite de ces données, le rendement des obligations espagnoles est reparti à la hausse, de 11 points de base, à 5,93%, entraînant dans sillage le rendement italien. «Des coûts de financement élevés et un accès inégal aux marchés risquent de poser de sérieux défis aux banques espagnoles pendant un certain temps, qui viennent s'ajouter à la pression que feront peser sur les bénéfices des charges de dépréciation plus sévères, des exigences en capital plus élevées et un environnement plus difficile», avait souligné Fitch dans un note publiée mercredi. Le gouvernement espagnol a demandé début février aux banques de lever 50 milliards d'euros supplémentaires afin de se protéger des conséquences de la crise immobilière. Les banques espagnoles et celles d'autres pays dits périphériques ont pu résoudre leurs difficultés de financement à court terme grâce aux deux opérations de refinancement à trois ans lancées en décembre et en février par la BCE, pour un total de plus de 1.000 milliards d'euros. Mais, l'effet de ces mesures semble s'estomper, et avec la décision de ne pas respecter son objectif de déficit budgétaire 2012, la situation des comptes de l'Espagne revient sur le devant de la scène. Le rendement des obligations espagnoles à dix ans est remonté à un niveau proche de 6%, faisant craindre un nouvel épisode de la crise de la dette. Les banques italiennes ont pris le quart des fonds BCE Les banques italiennes ont pris environ le quart des 1.000 milliards d'euros de liquidités à trois ans proposées à taux réduit par la Banque centrale européenne (BCE) en décembre et en février, d'après les chiffres publiés vendredi par la Banque d'Italie. Les banques italiennes ont pris 116 milliards d'euros lors de l'offre de refinancement à long terme (LTRO) de la BCE en décembre et 139 milliards d'euros lors de celle de février. Les liquidités bon marché de la BCE ont aidé les banques italiennes à surmonter leurs difficultés de financement, sur fond de tensions sur le marché interbancaire alors que le spectre de la crise de la dette plane sur le pays. Le total du mois dernier est presque deux fois supérieur à celui de février, qui, à 169,8 milliards d'euros, constituait déjà un record. A la suite de ces données, le rendement des obligations espagnoles est reparti à la hausse, de 11 points de base, à 5,93%, entraînant dans sillage le rendement italien. «Des coûts de financement élevés et un accès inégal aux marchés risquent de poser de sérieux défis aux banques espagnoles pendant un certain temps, qui viennent s'ajouter à la pression que feront peser sur les bénéfices des charges de dépréciation plus sévères, des exigences en capital plus élevées et un environnement plus difficile», avait souligné Fitch dans un note publiée mercredi. Le gouvernement espagnol a demandé début février aux banques de lever 50 milliards d'euros supplémentaires afin de se protéger des conséquences de la crise immobilière. Les banques espagnoles et celles d'autres pays dits périphériques ont pu résoudre leurs difficultés de financement à court terme grâce aux deux opérations de refinancement à trois ans lancées en décembre et en février par la BCE, pour un total de plus de 1.000 milliards d'euros. Mais, l'effet de ces mesures semble s'estomper, et avec la décision de ne pas respecter son objectif de déficit budgétaire 2012, la situation des comptes de l'Espagne revient sur le devant de la scène. Le rendement des obligations espagnoles à dix ans est remonté à un niveau proche de 6%, faisant craindre un nouvel épisode de la crise de la dette. Les banques italiennes ont pris le quart des fonds BCE Les banques italiennes ont pris environ le quart des 1.000 milliards d'euros de liquidités à trois ans proposées à taux réduit par la Banque centrale européenne (BCE) en décembre et en février, d'après les chiffres publiés vendredi par la Banque d'Italie. Les banques italiennes ont pris 116 milliards d'euros lors de l'offre de refinancement à long terme (LTRO) de la BCE en décembre et 139 milliards d'euros lors de celle de février. Les liquidités bon marché de la BCE ont aidé les banques italiennes à surmonter leurs difficultés de financement, sur fond de tensions sur le marché interbancaire alors que le spectre de la crise de la dette plane sur le pays.