Des informations contradictoires circulent à propos de la libération des 7 diplomates algériens enlevés à Gao le 5 de ce mois. Des notables touaregs de Kidal parlent de négociations avec les ravisseurs, Le ministère des Affaires étrangères évoque des «contacts». La libération, intervenue mardi, de l'Italienne Sandra Mariani, enlevée à Djanet, suscite un «espoir» quant au sort des diplomates algériens. Des informations contradictoires circulent à propos de la libération des 7 diplomates algériens enlevés à Gao le 5 de ce mois. Des notables touaregs de Kidal parlent de négociations avec les ravisseurs, Le ministère des Affaires étrangères évoque des «contacts». La libération, intervenue mardi, de l'Italienne Sandra Mariani, enlevée à Djanet, suscite un «espoir» quant au sort des diplomates algériens. La libération des sept diplomates algériens enlevés début avril au Mali est-elle proche ? L'optimisme est de rigueur à Alger. La fausse «bonne nouvelle», balancée par une consœur, au lendemain de leur enlèvement invite à plus de prudence. Les diplomates qui seraient entre les mains du Mouvement pour l'unité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), décrit comme un dissident d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), ne vont pas être libérés sans qu'il y ait une contrepartie. Mardi, une autre fois, une «bonne» nouvelle est balancée. Selon le porte-parole du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA), Hama Ag Sid-Ahmed qui se serait confié à un site algérien en ligne, la libération des sept diplomates algériens enlevés début avril au Mali serait proche. Il a affirmé que «des notables touareg de Kidal et des négociateurs proches d'Aqmi ont approché les ravisseurs et ont négocié la libération des diplomates algériens enlevés par le MUJAO à Gao». Fausse ou vraie, la nouvelle a de quoi réconforter le gouvernement algérien et les familles des otages. Une libération des otages qui serait proche, le terme est trop vague. Reste-t-il quelques détails «techniques» à régler entre les négociateurs et les ravisseurs ? Au ministère des Affaires étrangères qui est en charge du dossier, on confirme non pas des négociations mais des «contacts». Avec qui sont engagés ces contacts ? Aucune précision du ministère. Des «contacts étroits et suivis» ont été engagés en vue d'obtenir la libération des sept diplomates algériens détenus au Mali, a indiqué, mardi dernier, Amar Belani, porte-parole du ministère des Affaires étrangères dans une déclaration. Optimiste sur le dénouement heureux de cette prise d'otages en raison, sans doute, de la qualité des «contacts», Amar Belani exprime son bon espoir d'obtenir la libération rapide de nos collègues. Selon le porte-parole, «la cellule de crise du ministère, placée sous l'autorité du ministre, Mourad Medelci, est en session ouverte et l'ensemble de nos réseaux sont pleinement mobilisés pour faire en sorte, d'abord, que l'intégrité physique et la sécurité de nos ressortissants soient préservées et garanties et ensuite pour que leur libération intervienne dans les meilleures conditions et dans les meilleurs délais possibles». Samedi dernier, la chaîne Al-Jazeera a diffusé une vidéo montrant les otages. «Nous attendons une offre du gouvernement algérien pour les libérer», a indiqué un membre du Mujao à la chaîne qatarie. Le même jour, le chef de la diplomatie algérienne, Mourad Medelci, avait affirmé que "l'Algérie n'avait toujours pas enregistré, jusqu'à présent, de revendications de l'enlèvement de nos diplomates à Gao (Mali)". Entre-temps, le gouvernement algérien a-t-il répondu à l'offre du Mujao par l'intermédiaire des notables touareg ? Ces intermédiaires touareg ont-ils fait pression sur le Mujao pour libérer les 7 diplomates. Mardi, Sandra Mariani, 53 ans, qui avait été kidnappée dans la région d'Ilidina, près de la ville de Djanet, dans le sud-est de l'Algérie où elle était déjà venue à plusieurs reprises et voyageait en compagnie d'un chauffeur et d'un guide a été libérée. Peu après son rapt, elle avait déclaré être en vie et être entre les mains d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), dans un enregistrement audio diffusé par la chaîne de télévision Al-Arabiya basée à Dubaï. Cette libération a été confirmée le même jour par le ministère italien des Affaires étrangères qui n'apporte aucune précision quant aux conditions de cette mise en liberté de la ressortissante italienne. «Il y a eu à la fois action diplomatique et action des services de renseignements. Il y a des détails que nous ne pouvons pas divulguer», a déclaré un porte-parole du ministère italien des Affaires étrangères. Les otages algériens connaîtront-ils cet heureux dénouement. C'est le vœu qu'exprime Amar Belani, porte-parole du ministère des AE qui réagissait à la libération de l'otage italienne Maria Sandra Mariani. Il a dit espérer voir tous les autres otages libérés à leur tour. «Nous nous félicitons vivement de la libération de la ressortissante italienne, Maria Sandra Mariani, et nous formons le vœu ardent que tous les otages détenus par différents groupes puissent, à leur retour recouvrer la liberté et revenir, sains et saufs, à leurs familles et à leurs proches», a-t-il indiqué dans une déclaration transmise à un site algérien. La libération des sept diplomates algériens enlevés début avril au Mali est-elle proche ? L'optimisme est de rigueur à Alger. La fausse «bonne nouvelle», balancée par une consœur, au lendemain de leur enlèvement invite à plus de prudence. Les diplomates qui seraient entre les mains du Mouvement pour l'unité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), décrit comme un dissident d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), ne vont pas être libérés sans qu'il y ait une contrepartie. Mardi, une autre fois, une «bonne» nouvelle est balancée. Selon le porte-parole du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA), Hama Ag Sid-Ahmed qui se serait confié à un site algérien en ligne, la libération des sept diplomates algériens enlevés début avril au Mali serait proche. Il a affirmé que «des notables touareg de Kidal et des négociateurs proches d'Aqmi ont approché les ravisseurs et ont négocié la libération des diplomates algériens enlevés par le MUJAO à Gao». Fausse ou vraie, la nouvelle a de quoi réconforter le gouvernement algérien et les familles des otages. Une libération des otages qui serait proche, le terme est trop vague. Reste-t-il quelques détails «techniques» à régler entre les négociateurs et les ravisseurs ? Au ministère des Affaires étrangères qui est en charge du dossier, on confirme non pas des négociations mais des «contacts». Avec qui sont engagés ces contacts ? Aucune précision du ministère. Des «contacts étroits et suivis» ont été engagés en vue d'obtenir la libération des sept diplomates algériens détenus au Mali, a indiqué, mardi dernier, Amar Belani, porte-parole du ministère des Affaires étrangères dans une déclaration. Optimiste sur le dénouement heureux de cette prise d'otages en raison, sans doute, de la qualité des «contacts», Amar Belani exprime son bon espoir d'obtenir la libération rapide de nos collègues. Selon le porte-parole, «la cellule de crise du ministère, placée sous l'autorité du ministre, Mourad Medelci, est en session ouverte et l'ensemble de nos réseaux sont pleinement mobilisés pour faire en sorte, d'abord, que l'intégrité physique et la sécurité de nos ressortissants soient préservées et garanties et ensuite pour que leur libération intervienne dans les meilleures conditions et dans les meilleurs délais possibles». Samedi dernier, la chaîne Al-Jazeera a diffusé une vidéo montrant les otages. «Nous attendons une offre du gouvernement algérien pour les libérer», a indiqué un membre du Mujao à la chaîne qatarie. Le même jour, le chef de la diplomatie algérienne, Mourad Medelci, avait affirmé que "l'Algérie n'avait toujours pas enregistré, jusqu'à présent, de revendications de l'enlèvement de nos diplomates à Gao (Mali)". Entre-temps, le gouvernement algérien a-t-il répondu à l'offre du Mujao par l'intermédiaire des notables touareg ? Ces intermédiaires touareg ont-ils fait pression sur le Mujao pour libérer les 7 diplomates. Mardi, Sandra Mariani, 53 ans, qui avait été kidnappée dans la région d'Ilidina, près de la ville de Djanet, dans le sud-est de l'Algérie où elle était déjà venue à plusieurs reprises et voyageait en compagnie d'un chauffeur et d'un guide a été libérée. Peu après son rapt, elle avait déclaré être en vie et être entre les mains d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), dans un enregistrement audio diffusé par la chaîne de télévision Al-Arabiya basée à Dubaï. Cette libération a été confirmée le même jour par le ministère italien des Affaires étrangères qui n'apporte aucune précision quant aux conditions de cette mise en liberté de la ressortissante italienne. «Il y a eu à la fois action diplomatique et action des services de renseignements. Il y a des détails que nous ne pouvons pas divulguer», a déclaré un porte-parole du ministère italien des Affaires étrangères. Les otages algériens connaîtront-ils cet heureux dénouement. C'est le vœu qu'exprime Amar Belani, porte-parole du ministère des AE qui réagissait à la libération de l'otage italienne Maria Sandra Mariani. Il a dit espérer voir tous les autres otages libérés à leur tour. «Nous nous félicitons vivement de la libération de la ressortissante italienne, Maria Sandra Mariani, et nous formons le vœu ardent que tous les otages détenus par différents groupes puissent, à leur retour recouvrer la liberté et revenir, sains et saufs, à leurs familles et à leurs proches», a-t-il indiqué dans une déclaration transmise à un site algérien.