Les dés sont jetés. Les Algériens ont rendez-vous aujourd'hui avec les urnes. Ils auront l'embarras du choix pour élire les nouveaux députés de l'Assemblée populaire nationale (APN) pour les représenter durant les cinq prochaines années. Les dés sont jetés. Les Algériens ont rendez-vous aujourd'hui avec les urnes. Ils auront l'embarras du choix pour élire les nouveaux députés de l'Assemblée populaire nationale (APN) pour les représenter durant les cinq prochaines années. Quarante-quatre (44) partis politiques sont en lice pour le scrutin des législatives de ce jeudi. Les candidats indépendants participant à cette échéance sont, quant à eux, représentés par 183 listes sur un total de 2.037 listes de candidatures en course pour les 462 sièges que comptera la nouvelle chambre basse du Parlement. Pas moins de 21.664.345 électeurs et électrices constituent le corps électoral au niveau national y compris la communauté algérienne à l'étranger. Au niveau national, le corps électoral est de 20.673.875, soit un taux de 95,43%, alors que la communauté algérienne à l'étranger est de 990.470, soit un taux de 4,57%. 11.520 centres de vote seront ouverts au niveau national ainsi que 48. 546 bureaux de vote, dont 217 itinérants (0,45%). La campagne électorale pour les législatives du 10 mai 2012, qui a pris fin après trois semaines d'activité partisane intense, s'est déroulée dans le respect de la loi, sans accrocs majeurs si ce n'est les recours présentés par la Commission de surveillance des élections présidée par Mohamed Seddiki, par les partis ou les candidats. La majorité des cas étudiés par la Commission de supervision des élections législatives, constituée de magistrats et présidée par Slimane Boudi, a été rejetée en raison des motifs infondés. En tout état de cause, les tribunaux administratifs ont reçu 251 recours se rapportant aux listes électorales pour les législatives de 2012, dont 151 ont été tranchés et 100 autres rejetés car infondés. Une nouveauté par rapport aux élections législatives de 2007. Le nombre de femmes devant figurer sur les listes de candidatures présentées dans le cadre des élections législatives du 10 mai 2012, ne doit pas être inférieur aux proportions définies, en fonction du nombre de sièges à pourvoir dans chacune des circonscriptions électorales concernées. Ceci en application du dispositif de la loi sur l'élargissement de la représentativité des femmes au sein des assemblées élues. Autre nouveauté inédite dans ces élections législatives, un nouveau pôle politique dénommé "Alliance de l'Algérie verte" regroupant trois partis d'obédience islamique, les Mouvements de la société pour la paix (MSP), El Islah et Ennahda, est officiellement constitué pour aborder les législatives du 10 mai prochain avec un programme unique et des listes communes. Cette coalition qui partage une même base idéologique ambitionne de remporter un nombre suffisant de sièges pour appliquer son programme. Dans le sillage du «printemps» arabe, ce pôle ne voit pas comment la dynamique du changement qui a touché les pays «frères», le Maroc, la Tunisie, la Libye, l'Egypte, le Yémen et en cours en Syrie, pourrait épargner l'Algérie. Ils prédisent une déferlante «verte» sur l'Algérie le jour du scrutin. Les législatives de mai 2012 se caractérisent pour la première fois, in situ, par un «regard» étranger. Des observateurs européens, du monde arabe et des organisations internationales sont en Algérie pour la «supervision» du déroulement des opérations de vote. Une soixantaine d'observateurs de l'Union européenne (UE) sont à Alger pour suivre, à la demande du gouvernement algérien, les élections législatives de jeudi prochain. Ces experts, appelés "observateurs de courte durée", se déploieront dans les 48 wilayas pour assurer leur mission d'observation du 10 mai, jour du scrutin. L'Onu a envoyé une délégation de dix membres pour la représenter. La Ligue arabe a quant à elle dépêché 131 observateurs. L'Organisation de la coopération islamique (OCI) a décidé aussi l'envoi d'observateurs aux prochaines élections législatives du 10 mai. Ces observateurs ont été autorisés à consulter sur place le fichier électoral du niveau de wilaya. Cependant, ils n'ont pas pu avoir accès au fichier national. Les législatives de mai 2012 ont vu aussi, l'implication personnelle du président de République. Il a dans ses discours, prononcés en diverses occasions, appelé les Algériens à participer massivement au scrutin. Depuis Sétif où il se trouvait mardi, le chef de l'Etat, Abdelaziz Bouteflika a réitéré, dans un discours prononcé à l'occasion de la commémoration du 67ème anniversaire des massacres du 8 Mai 1945, son appel à une participation massive aux élections législatives pour «amorcer une nouvelle étape du processus de développement, de réformes et d'évolution démocratique» en Algérie. Sera-t-il entendu par les électeurs ?. Les partis politiques ont quant eux, failli dans leur mission de convaincre les Algériens de l'importance et de l'enjeu de ces joutes électorales. Le constat qui s'est dégagé au bout des 21 jours de la campagne électorale est le peu d'engouement qu'elle a suscitée au sein de larges couches de la population et surtout la «morosité» qui l'a caractérisée. En sera-t-il aussi des résultats qui sortiront des urnes ce soir ? Quarante-quatre (44) partis politiques sont en lice pour le scrutin des législatives de ce jeudi. Les candidats indépendants participant à cette échéance sont, quant à eux, représentés par 183 listes sur un total de 2.037 listes de candidatures en course pour les 462 sièges que comptera la nouvelle chambre basse du Parlement. Pas moins de 21.664.345 électeurs et électrices constituent le corps électoral au niveau national y compris la communauté algérienne à l'étranger. Au niveau national, le corps électoral est de 20.673.875, soit un taux de 95,43%, alors que la communauté algérienne à l'étranger est de 990.470, soit un taux de 4,57%. 11.520 centres de vote seront ouverts au niveau national ainsi que 48. 546 bureaux de vote, dont 217 itinérants (0,45%). La campagne électorale pour les législatives du 10 mai 2012, qui a pris fin après trois semaines d'activité partisane intense, s'est déroulée dans le respect de la loi, sans accrocs majeurs si ce n'est les recours présentés par la Commission de surveillance des élections présidée par Mohamed Seddiki, par les partis ou les candidats. La majorité des cas étudiés par la Commission de supervision des élections législatives, constituée de magistrats et présidée par Slimane Boudi, a été rejetée en raison des motifs infondés. En tout état de cause, les tribunaux administratifs ont reçu 251 recours se rapportant aux listes électorales pour les législatives de 2012, dont 151 ont été tranchés et 100 autres rejetés car infondés. Une nouveauté par rapport aux élections législatives de 2007. Le nombre de femmes devant figurer sur les listes de candidatures présentées dans le cadre des élections législatives du 10 mai 2012, ne doit pas être inférieur aux proportions définies, en fonction du nombre de sièges à pourvoir dans chacune des circonscriptions électorales concernées. Ceci en application du dispositif de la loi sur l'élargissement de la représentativité des femmes au sein des assemblées élues. Autre nouveauté inédite dans ces élections législatives, un nouveau pôle politique dénommé "Alliance de l'Algérie verte" regroupant trois partis d'obédience islamique, les Mouvements de la société pour la paix (MSP), El Islah et Ennahda, est officiellement constitué pour aborder les législatives du 10 mai prochain avec un programme unique et des listes communes. Cette coalition qui partage une même base idéologique ambitionne de remporter un nombre suffisant de sièges pour appliquer son programme. Dans le sillage du «printemps» arabe, ce pôle ne voit pas comment la dynamique du changement qui a touché les pays «frères», le Maroc, la Tunisie, la Libye, l'Egypte, le Yémen et en cours en Syrie, pourrait épargner l'Algérie. Ils prédisent une déferlante «verte» sur l'Algérie le jour du scrutin. Les législatives de mai 2012 se caractérisent pour la première fois, in situ, par un «regard» étranger. Des observateurs européens, du monde arabe et des organisations internationales sont en Algérie pour la «supervision» du déroulement des opérations de vote. Une soixantaine d'observateurs de l'Union européenne (UE) sont à Alger pour suivre, à la demande du gouvernement algérien, les élections législatives de jeudi prochain. Ces experts, appelés "observateurs de courte durée", se déploieront dans les 48 wilayas pour assurer leur mission d'observation du 10 mai, jour du scrutin. L'Onu a envoyé une délégation de dix membres pour la représenter. La Ligue arabe a quant à elle dépêché 131 observateurs. L'Organisation de la coopération islamique (OCI) a décidé aussi l'envoi d'observateurs aux prochaines élections législatives du 10 mai. Ces observateurs ont été autorisés à consulter sur place le fichier électoral du niveau de wilaya. Cependant, ils n'ont pas pu avoir accès au fichier national. Les législatives de mai 2012 ont vu aussi, l'implication personnelle du président de République. Il a dans ses discours, prononcés en diverses occasions, appelé les Algériens à participer massivement au scrutin. Depuis Sétif où il se trouvait mardi, le chef de l'Etat, Abdelaziz Bouteflika a réitéré, dans un discours prononcé à l'occasion de la commémoration du 67ème anniversaire des massacres du 8 Mai 1945, son appel à une participation massive aux élections législatives pour «amorcer une nouvelle étape du processus de développement, de réformes et d'évolution démocratique» en Algérie. Sera-t-il entendu par les électeurs ?. Les partis politiques ont quant eux, failli dans leur mission de convaincre les Algériens de l'importance et de l'enjeu de ces joutes électorales. Le constat qui s'est dégagé au bout des 21 jours de la campagne électorale est le peu d'engouement qu'elle a suscitée au sein de larges couches de la population et surtout la «morosité» qui l'a caractérisée. En sera-t-il aussi des résultats qui sortiront des urnes ce soir ?