Triste est le sort de Bouguerra Soltani qui, en un laps de temps aussi réduit, a connu toutes les infortunes. Triste est le sort de Bouguerra Soltani qui, en un laps de temps aussi réduit, a connu toutes les infortunes. Du haut de son statut de ministre d'Etat, il y a seulement quelques années, le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), à l'image de tout le courant islamiste en Algérie, se retrouve désormais dans le flou total. Après sa débâcle aux élections législatives à la tête de l'Alliance de l'Algérie verte (AAV), Soltani se morfond à présent dans une situation qu'il n'a pas du tout souhaitée. Croyant dur comme fer au «printemps algérien» comme suite logique des bouleversements connus par l'Egypte, la Tunisie et le Maroc, le chef de file de l'AAV, qui ambitionnait démesurément de chapeauter la vague verte en Algérie, est vite retombé dans ses travées suite à la proclamation des résultats du scrutin législatif. Des résultats certes inattendus, mais qui auront «enterré» définitivement le rêve des islamistes. A la surprise générale, les résultats des élections législatives auront privilégié la continuité, avec en prime une hégémonie davantage renforcée du parti nationaliste, le Front de libération nationale (FLN), celui-là même que l'on donnait fini avant le scrutin. Pour revenir à Bouguerra Soltani, son euphorie précoce et exagérée lui vaudra bien, dans l'avenir immédiat, des «représailles» en guise de retour d'ascenseur, lui qui s'était fendu de déclarations rocambolesques dans sa quête du pouvoir. N'avait-il pas clairement exprimé ses ambitions de régner ? Hélas, la vague verte n'a pas déposé à bon port le candidat Soltani. Ce dernier déchu, c'est toute la mouvance islamiste qui perd la bataille en Algérie. La descente aux enfers de Bouguerra Soltani a commencé en effet depuis son retrait de l'Alliance présidentielle formée avec ses partenaires, le FLN d'Abdelaziz Belkhadem et le RND d'Ahmed Ouyahia, autour du programme du président de la République. En suppléant ses deux partenaires, éternellement majoritaires au Parlement, par deux nouveaux compères de la même mouvance, les Mouvements Islah et Nahdha en l'occurrence, l'infortuné Soltani, faisant preuve d'une crédulité politique aveugle, a fait vraisemblablement le très mauvais choix. A trois réunis, l'AAV n'est pas parvenue à améliorer le score du MSP en solo lors des législatives de 2007. Un échec cuisant qui met un terme au rêve «vert» des islamistes, et surtout, compromet sérieusement l'avenir politique de Bouguerra Soltani. Déjà épinglé par le président de la République lors de sa fameuse déclaration hasardée à propos des «dossiers de corruption», le président du MSP a multiplié les mésaventures, qui se présentent décidément comme des circonstances aggravantes qui s'ajoutent au réquisitoire à sa charge. L'affaire de torture instruite par un tribunal suisse et l'affaire du thon qui ont défrayé la chronique, il y a quelques mois, ne plaident pas non plus pour la longévité politique de Bouguerra Soltani. Du haut de son statut de ministre d'Etat, il y a seulement quelques années, le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), à l'image de tout le courant islamiste en Algérie, se retrouve désormais dans le flou total. Après sa débâcle aux élections législatives à la tête de l'Alliance de l'Algérie verte (AAV), Soltani se morfond à présent dans une situation qu'il n'a pas du tout souhaitée. Croyant dur comme fer au «printemps algérien» comme suite logique des bouleversements connus par l'Egypte, la Tunisie et le Maroc, le chef de file de l'AAV, qui ambitionnait démesurément de chapeauter la vague verte en Algérie, est vite retombé dans ses travées suite à la proclamation des résultats du scrutin législatif. Des résultats certes inattendus, mais qui auront «enterré» définitivement le rêve des islamistes. A la surprise générale, les résultats des élections législatives auront privilégié la continuité, avec en prime une hégémonie davantage renforcée du parti nationaliste, le Front de libération nationale (FLN), celui-là même que l'on donnait fini avant le scrutin. Pour revenir à Bouguerra Soltani, son euphorie précoce et exagérée lui vaudra bien, dans l'avenir immédiat, des «représailles» en guise de retour d'ascenseur, lui qui s'était fendu de déclarations rocambolesques dans sa quête du pouvoir. N'avait-il pas clairement exprimé ses ambitions de régner ? Hélas, la vague verte n'a pas déposé à bon port le candidat Soltani. Ce dernier déchu, c'est toute la mouvance islamiste qui perd la bataille en Algérie. La descente aux enfers de Bouguerra Soltani a commencé en effet depuis son retrait de l'Alliance présidentielle formée avec ses partenaires, le FLN d'Abdelaziz Belkhadem et le RND d'Ahmed Ouyahia, autour du programme du président de la République. En suppléant ses deux partenaires, éternellement majoritaires au Parlement, par deux nouveaux compères de la même mouvance, les Mouvements Islah et Nahdha en l'occurrence, l'infortuné Soltani, faisant preuve d'une crédulité politique aveugle, a fait vraisemblablement le très mauvais choix. A trois réunis, l'AAV n'est pas parvenue à améliorer le score du MSP en solo lors des législatives de 2007. Un échec cuisant qui met un terme au rêve «vert» des islamistes, et surtout, compromet sérieusement l'avenir politique de Bouguerra Soltani. Déjà épinglé par le président de la République lors de sa fameuse déclaration hasardée à propos des «dossiers de corruption», le président du MSP a multiplié les mésaventures, qui se présentent décidément comme des circonstances aggravantes qui s'ajoutent au réquisitoire à sa charge. L'affaire de torture instruite par un tribunal suisse et l'affaire du thon qui ont défrayé la chronique, il y a quelques mois, ne plaident pas non plus pour la longévité politique de Bouguerra Soltani.