Le président Abdelaziz Bouteflika a mis fin aux fonctions des ministres élus députés lors des législatives du 10 mai dernier a indiqué jeudi un communiqué de la présidence de la république. Le président Abdelaziz Bouteflika a mis fin aux fonctions des ministres élus députés lors des législatives du 10 mai dernier a indiqué jeudi un communiqué de la présidence de la république. Les ministres concernés sont ceux : de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement dirigé par Cherif Rahmani, des Transports (Amar Tou), des Travaux publics (Amar Ghoul), de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (Rachid Harraoubia), du Travail de l'Emploi et de la Sécurité sociale (Tayeb Louh), de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication (Moussa Benhamadi). Selon les termes du communiqué le chef de l'Etat «a décidé de faire assurer l'intérim des ministères concernés par d'autres membres du gouvernement». Ainsi Daho Ould Kablia, ministre de l'Intérieur prend l'intérim de Cherif Rahmani, Abdelmalek Sellal, ministre des Ressources en eau remplace Amar Tou, Noureddine Moussa, ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme, remplace Amar Ghoul, Hachemi Djiar, ministre de la Jeunesse et des Sports, remplace Rachid Harraoubia, Djamel Ould Abbès, ministre de la Santé, remplace Tayeb Louh, et enfin Youcef Yousfi, ministre de l'Energie et des Mines, remplace Moussa Benhamadi. Ce congédiement de ministres intervient « suite à leur élection à l'Assemblée populaire nationale au titre des élections législatives du 10 mai 2012 » est-il précisé. Mais des observateurs au fait de la vie politique algérienne croient savoir que le chef de l'Etat a fait une lecture «plus large» de la loi organique n°12-01 du 12 janvier 2012 fixant les cas d'incompatibilité avec le mandat parlementaire. C'est le Parlement qui devrait en principe se soucier de la compatibilité de ses membres avec les missions parlementaires. En effet l'article 7 de ladite loi stipule qu' « en cas de confirmation de l'incompatibilité, le bureau (de l'APN) en informe le membre concerné et lui accorde un délai de trente (30) jours pour choisir entre son mandat parlementaire et la démission ». La loi confère même une primauté aux fonctions de ministre, puisque, l'article 10 énonce ceci : « Perd d'office sa qualité de parlementaire, le membre du Parlement nommé dans une fonction de membre de gouvernement ou désigné ou élu au Conseil constitutionnel.» Dans la mesure où l'installation de la nouvelle APN est prévue pour aujourd'hui, on peut interpréter la décision de Bouteflika comme la volonté, outre de libérer des ministres dont au moins l'un d'eux (Rachid Harraoubia ) est crédité de se porter candidat au poste du président de la Chambre basse, de ne pas reconduire ces mêmes personnalités. En gardant leur poste de ministre, les concernés perdront d'office comme le stipule la loi leur mandat de député. Mais étant ministre que temporairement, en attendant le prochain remaniement, on a considéré qu'il aurait mieux valu les libérer que de leur faire perdre et le poste de ministre et le mandat de député. Les partis politiques qui talonnent l'Alliance de l'Algérie verte, (AAV) le FFS et le PT, en l'occurrence peuvent y voir comme une offre d'emploi de la part du chef de l'Etat. L'AAV contrôlé par le MSP évidemment est la moins susceptible d'être intéressée, puisque la formation de Bouguerra Soltani a fait savoir qu'elle ne fera pas partie du prochain gouvernement. On peut noter donc que Bouteflika s'est abstenu de mettre fin aux fonctions des autres ministres MSP (Bendbada, Khalafou, Mimoun) peut-être qu'il a dû estimer qu'il appartient à ces derniers de démissionner s'ils veulent vraiment ne pas faire partie du nouveau staff gouvernemental. A moins que pour les ministres MSP, les changements qui sont en train de s'opérer n'aient pas atteint la dimension d'un changement de gouvernement. Les ministres concernés sont ceux : de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement dirigé par Cherif Rahmani, des Transports (Amar Tou), des Travaux publics (Amar Ghoul), de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (Rachid Harraoubia), du Travail de l'Emploi et de la Sécurité sociale (Tayeb Louh), de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication (Moussa Benhamadi). Selon les termes du communiqué le chef de l'Etat «a décidé de faire assurer l'intérim des ministères concernés par d'autres membres du gouvernement». Ainsi Daho Ould Kablia, ministre de l'Intérieur prend l'intérim de Cherif Rahmani, Abdelmalek Sellal, ministre des Ressources en eau remplace Amar Tou, Noureddine Moussa, ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme, remplace Amar Ghoul, Hachemi Djiar, ministre de la Jeunesse et des Sports, remplace Rachid Harraoubia, Djamel Ould Abbès, ministre de la Santé, remplace Tayeb Louh, et enfin Youcef Yousfi, ministre de l'Energie et des Mines, remplace Moussa Benhamadi. Ce congédiement de ministres intervient « suite à leur élection à l'Assemblée populaire nationale au titre des élections législatives du 10 mai 2012 » est-il précisé. Mais des observateurs au fait de la vie politique algérienne croient savoir que le chef de l'Etat a fait une lecture «plus large» de la loi organique n°12-01 du 12 janvier 2012 fixant les cas d'incompatibilité avec le mandat parlementaire. C'est le Parlement qui devrait en principe se soucier de la compatibilité de ses membres avec les missions parlementaires. En effet l'article 7 de ladite loi stipule qu' « en cas de confirmation de l'incompatibilité, le bureau (de l'APN) en informe le membre concerné et lui accorde un délai de trente (30) jours pour choisir entre son mandat parlementaire et la démission ». La loi confère même une primauté aux fonctions de ministre, puisque, l'article 10 énonce ceci : « Perd d'office sa qualité de parlementaire, le membre du Parlement nommé dans une fonction de membre de gouvernement ou désigné ou élu au Conseil constitutionnel.» Dans la mesure où l'installation de la nouvelle APN est prévue pour aujourd'hui, on peut interpréter la décision de Bouteflika comme la volonté, outre de libérer des ministres dont au moins l'un d'eux (Rachid Harraoubia ) est crédité de se porter candidat au poste du président de la Chambre basse, de ne pas reconduire ces mêmes personnalités. En gardant leur poste de ministre, les concernés perdront d'office comme le stipule la loi leur mandat de député. Mais étant ministre que temporairement, en attendant le prochain remaniement, on a considéré qu'il aurait mieux valu les libérer que de leur faire perdre et le poste de ministre et le mandat de député. Les partis politiques qui talonnent l'Alliance de l'Algérie verte, (AAV) le FFS et le PT, en l'occurrence peuvent y voir comme une offre d'emploi de la part du chef de l'Etat. L'AAV contrôlé par le MSP évidemment est la moins susceptible d'être intéressée, puisque la formation de Bouguerra Soltani a fait savoir qu'elle ne fera pas partie du prochain gouvernement. On peut noter donc que Bouteflika s'est abstenu de mettre fin aux fonctions des autres ministres MSP (Bendbada, Khalafou, Mimoun) peut-être qu'il a dû estimer qu'il appartient à ces derniers de démissionner s'ils veulent vraiment ne pas faire partie du nouveau staff gouvernemental. A moins que pour les ministres MSP, les changements qui sont en train de s'opérer n'aient pas atteint la dimension d'un changement de gouvernement.