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Situation au Sahel : la BM alerte
Le pic d'insécurité alimentaire sera atteint entre juillet et septembre
Publié dans Le Midi Libre le 05 - 06 - 2012

Plus de 17 millions de personnes sont menacées de famine dans la région du Sahel avec un niveau d'insécurité alimentaire qui atteindrait son pic entre juillet et septembre 2012, a encore alerté la Banque mondiale.
Plus de 17 millions de personnes sont menacées de famine dans la région du Sahel avec un niveau d'insécurité alimentaire qui atteindrait son pic entre juillet et septembre 2012, a encore alerté la Banque mondiale.
Une conjugaison de facteurs est à l'origine de cette crise, explique la BM citant la sécheresse due à un déficit de précipitations en 2011, la pénurie de denrées alimentaires, les prix élevés des céréales, la présence d'un grand nombre de réfugiés internes et les atteintes à l'environnement. La Mauritanie, le Niger, le Mali, le Tchad et le Burkina Faso sont les plus durement frappés, note la BM tout en précisant que selon le Réseau de systèmes d'alerte précoce contre la famine (FEWS Net) de l'Agence américaine pour le développement international (USAID), le niveau d'insécurité alimentaire atteindra son pic entre juillet et septembre prochains. Les autorités mauritaniennes, maliennes et nigériennes ont déjà déployé des plans d'urgence, tandis que l'ONU a lancé sa procédure d'appel global, un instrument qui permet aux organismes d'aide de lever des fonds à des fins humanitaires. A ce propos, l'institution de Bretton Woods précise que la communauté internationale se mobilise, avec notamment plus de 120 millions de dollars alloués au titre de l'aide d'urgence par l'Union européenne, des campagnes mondiales d'appel à la générosité par plusieurs organisations non gouvernementales et, récemment, la constitution d'une Alliance mondiale pour l'action en faveur de la capacité d'adaptation à la sécheresse et de la croissance, à l'initiative de l'Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD). Pour sa part, la BM adapte ses projets pour redéployer au mieux l'assistance dont bénéficie déjà le Sahel. "Les sécheresses sont en général particulièrement éprouvantes pour les plus pauvres, quelle que soit la région, car ils sont démunis face au changement climatique'', analyse M. Djamal Saghir, directeur du département Développement durable pour la Région Afrique de la Banque mondiale.
Au Sahel, observe-t-il, ‘‘les pauvres et les personnes déplacées à la suite d'un conflit sont les plus durement frappés''.
Les conflits récents au Mali et au Niger ont contraint plus de 300.000 personnes à fuir leur foyer, beaucoup trouvant asile dans des camps de réfugiés dans des pays voisins, indique la BM.
Ces mouvements de population ‘‘ont aggravé une situation déjà tendue et des milliers de personnes supplémentaires se retrouvent ainsi menacées de malnutrition'', poursuit-elle.
Selon cette institution financière internationale, ‘‘les circuits traditionnels de pâturage ont été désorganisés et bon nombre de marchés locaux ont dû fermer à cause des conflits, ce qui pourrait avoir des conséquences durables pour la sécurité alimentaire dans la région''. La dernière édition du rapport de la Banque mondiale, Food Price Watch, met, par ailleurs, en garde contre des prix alimentaires stationnaires ou en hausse, les récoltes au Sahel ayant été retardées par une météorologie capricieuse.
Même si les familles pouvaient acheter de quoi se nourrir au lieu de compter sur leur propre production, la difficulté d'accès aux marchés contraindrait l'accessibilité, poursuit le rapport.
Une conjugaison de facteurs est à l'origine de cette crise, explique la BM citant la sécheresse due à un déficit de précipitations en 2011, la pénurie de denrées alimentaires, les prix élevés des céréales, la présence d'un grand nombre de réfugiés internes et les atteintes à l'environnement. La Mauritanie, le Niger, le Mali, le Tchad et le Burkina Faso sont les plus durement frappés, note la BM tout en précisant que selon le Réseau de systèmes d'alerte précoce contre la famine (FEWS Net) de l'Agence américaine pour le développement international (USAID), le niveau d'insécurité alimentaire atteindra son pic entre juillet et septembre prochains. Les autorités mauritaniennes, maliennes et nigériennes ont déjà déployé des plans d'urgence, tandis que l'ONU a lancé sa procédure d'appel global, un instrument qui permet aux organismes d'aide de lever des fonds à des fins humanitaires. A ce propos, l'institution de Bretton Woods précise que la communauté internationale se mobilise, avec notamment plus de 120 millions de dollars alloués au titre de l'aide d'urgence par l'Union européenne, des campagnes mondiales d'appel à la générosité par plusieurs organisations non gouvernementales et, récemment, la constitution d'une Alliance mondiale pour l'action en faveur de la capacité d'adaptation à la sécheresse et de la croissance, à l'initiative de l'Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD). Pour sa part, la BM adapte ses projets pour redéployer au mieux l'assistance dont bénéficie déjà le Sahel. "Les sécheresses sont en général particulièrement éprouvantes pour les plus pauvres, quelle que soit la région, car ils sont démunis face au changement climatique'', analyse M. Djamal Saghir, directeur du département Développement durable pour la Région Afrique de la Banque mondiale.
Au Sahel, observe-t-il, ‘‘les pauvres et les personnes déplacées à la suite d'un conflit sont les plus durement frappés''.
Les conflits récents au Mali et au Niger ont contraint plus de 300.000 personnes à fuir leur foyer, beaucoup trouvant asile dans des camps de réfugiés dans des pays voisins, indique la BM.
Ces mouvements de population ‘‘ont aggravé une situation déjà tendue et des milliers de personnes supplémentaires se retrouvent ainsi menacées de malnutrition'', poursuit-elle.
Selon cette institution financière internationale, ‘‘les circuits traditionnels de pâturage ont été désorganisés et bon nombre de marchés locaux ont dû fermer à cause des conflits, ce qui pourrait avoir des conséquences durables pour la sécurité alimentaire dans la région''. La dernière édition du rapport de la Banque mondiale, Food Price Watch, met, par ailleurs, en garde contre des prix alimentaires stationnaires ou en hausse, les récoltes au Sahel ayant été retardées par une météorologie capricieuse.
Même si les familles pouvaient acheter de quoi se nourrir au lieu de compter sur leur propre production, la difficulté d'accès aux marchés contraindrait l'accessibilité, poursuit le rapport.


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