Lors d'une réunion d'information sur cette crise alimentaire qui touche ces deux régions de l'Afrique, le conseil d'administration de la BM a précisé que près de 14 millions de personnes dans la région du Sahel, qui comprend principalement le Mali, Niger, Mauritanie, Burkina Faso et le Tchad, font face à une insécurité alimentaire en raison de la sécheresse, des stocks alimentaires limités, de l'instabilité politique et de conflits. En outre, selon la BM, neuf (9) millions de personnes sont actuellement confrontées à des pénuries alimentaires dans la Corne de l'Afrique (contre 13,3 millions en septembre 2011). Le conseil d'administration de la BM a indiqué qu'un programme appelé «Plan contre la sécheresse pour la Corne de l'Afrique» d'un coût de 1,8 milliard de dollars était en cours pour répondre aux besoins alimentaires immédiats. Ce dispositif, qui comporte également une approche à long terme, porte aussi sur des investissements dans les domaines de la santé et de la nutrition, de meilleures prévisions météorologiques, des systèmes d'alerte précoce, la résilience à la sécheresse et d'autres mesures de gestion des risques, a avancé l'institution de Bretton Woods. A ce jour, 147 millions de dollars ont été décaissés tandis que 944 millions de dollars ont été engagés pour les projets de prévention de sécheresse et des autres programmes. Intervenant lors de cette réunion du conseil d'administration, le nouveau vice-président de la BM pour la région Afrique, Makhtar Diop, a expliqué que la stratégie de cette institution financière mondiale pour ce situation en Afrique, «est axée sur la satisfaction des besoins immédiats grâce à des projets de développement en cours dans les pays les plus touchés et d'aider à jeter les bases pour la résilience à la sécheresse à long terme». "Nous travaillons en étroite collaboration avec les pays concernés et nos partenaires pour améliorer la vie des populations pauvres", a-t-il poursuivi. Pour sa part, le directeur pour le développement durable dans la région de l'Afrique auprès de la BM, Djamal Saghir, a mis en garde que «la sécheresse dans la Corne de l'Afrique et les événements qui se déroulent dans le Sahel ont un impact énorme sur les pauvres et les personnes devenues des sans-abris suite aux conflits». Par ailleurs, la BM a constaté que les migrations des réfugiés à grande échelle ont aggravé l'impact de la sécheresse en citant notamment le cas du Mali où l'instabilité politique, selon elle, a conduit plus de 320.000 personnes à se déplacer. Avec un climat de nature à intensifier les phénomènes météorologiques extrêmes, les équipes de la BM en Afrique se sont engagées à aider les pays touchés par la sécheresse dans les deux régions pour stimuler la croissance économique et atténuer la souffrance des gens, note l'institution de Bretton Woods. Selon les évaluations faites par la BM quant à l'impact de la sécheresse sur le développement économique de la région, les pertes financières pour seulement Djibouti, le Kenya et l'Ouganda pourraient s'élever à pas moins de 13,6 milliards de dollars. «Les perspectives sont alarmantes et des précipitations inférieures à la moyenne sont prévues pour la Corne de l'Afrique tout au long de 2012», a-t-elle avisé. Outre la BM, l'Onu a lancé plusieurs alertes, au cours de ces derniers mois, dont la dernière avait émané lundi du haut commissaire des Nations unies pour les réfugiés (HCR) et du Programme alimentaire mondial des Nations unies (PAM), sur la crise humanitaire que traversent plusieurs pays du Sahel en appelant à une action urgente. Ces deux agences onusiennes ont souligné que l'impact d'une succession rapide de sécheresses, des prix particulièrement élevés des denrées alimentaires et les mauvaises récoltes ont été aggravés par l'arrivée de réfugiés du Mali qui se sont joints aux millions de personnes menacées par la famine. Selon les estimations de l'Onu, il faudrait 450 millions de dollars pour aider les personnes dans la région du Sahel qui en ont besoin. Lors d'une réunion d'information sur cette crise alimentaire qui touche ces deux régions de l'Afrique, le conseil d'administration de la BM a précisé que près de 14 millions de personnes dans la région du Sahel, qui comprend principalement le Mali, Niger, Mauritanie, Burkina Faso et le Tchad, font face à une insécurité alimentaire en raison de la sécheresse, des stocks alimentaires limités, de l'instabilité politique et de conflits. En outre, selon la BM, neuf (9) millions de personnes sont actuellement confrontées à des pénuries alimentaires dans la Corne de l'Afrique (contre 13,3 millions en septembre 2011). Le conseil d'administration de la BM a indiqué qu'un programme appelé «Plan contre la sécheresse pour la Corne de l'Afrique» d'un coût de 1,8 milliard de dollars était en cours pour répondre aux besoins alimentaires immédiats. Ce dispositif, qui comporte également une approche à long terme, porte aussi sur des investissements dans les domaines de la santé et de la nutrition, de meilleures prévisions météorologiques, des systèmes d'alerte précoce, la résilience à la sécheresse et d'autres mesures de gestion des risques, a avancé l'institution de Bretton Woods. A ce jour, 147 millions de dollars ont été décaissés tandis que 944 millions de dollars ont été engagés pour les projets de prévention de sécheresse et des autres programmes. Intervenant lors de cette réunion du conseil d'administration, le nouveau vice-président de la BM pour la région Afrique, Makhtar Diop, a expliqué que la stratégie de cette institution financière mondiale pour ce situation en Afrique, «est axée sur la satisfaction des besoins immédiats grâce à des projets de développement en cours dans les pays les plus touchés et d'aider à jeter les bases pour la résilience à la sécheresse à long terme». "Nous travaillons en étroite collaboration avec les pays concernés et nos partenaires pour améliorer la vie des populations pauvres", a-t-il poursuivi. Pour sa part, le directeur pour le développement durable dans la région de l'Afrique auprès de la BM, Djamal Saghir, a mis en garde que «la sécheresse dans la Corne de l'Afrique et les événements qui se déroulent dans le Sahel ont un impact énorme sur les pauvres et les personnes devenues des sans-abris suite aux conflits». Par ailleurs, la BM a constaté que les migrations des réfugiés à grande échelle ont aggravé l'impact de la sécheresse en citant notamment le cas du Mali où l'instabilité politique, selon elle, a conduit plus de 320.000 personnes à se déplacer. Avec un climat de nature à intensifier les phénomènes météorologiques extrêmes, les équipes de la BM en Afrique se sont engagées à aider les pays touchés par la sécheresse dans les deux régions pour stimuler la croissance économique et atténuer la souffrance des gens, note l'institution de Bretton Woods. Selon les évaluations faites par la BM quant à l'impact de la sécheresse sur le développement économique de la région, les pertes financières pour seulement Djibouti, le Kenya et l'Ouganda pourraient s'élever à pas moins de 13,6 milliards de dollars. «Les perspectives sont alarmantes et des précipitations inférieures à la moyenne sont prévues pour la Corne de l'Afrique tout au long de 2012», a-t-elle avisé. Outre la BM, l'Onu a lancé plusieurs alertes, au cours de ces derniers mois, dont la dernière avait émané lundi du haut commissaire des Nations unies pour les réfugiés (HCR) et du Programme alimentaire mondial des Nations unies (PAM), sur la crise humanitaire que traversent plusieurs pays du Sahel en appelant à une action urgente. Ces deux agences onusiennes ont souligné que l'impact d'une succession rapide de sécheresses, des prix particulièrement élevés des denrées alimentaires et les mauvaises récoltes ont été aggravés par l'arrivée de réfugiés du Mali qui se sont joints aux millions de personnes menacées par la famine. Selon les estimations de l'Onu, il faudrait 450 millions de dollars pour aider les personnes dans la région du Sahel qui en ont besoin.