Décidément tout porte à croire que rien ne va plus au Mouvement de la société pour la paix (MSP). Depuis quelques temps déjà les dirigeants de ce parti se distinguent notamment par des déclarations contradictoires qui attestent, sans doute aucun, de l'existence d'un véritable malaise au sein de ce mouvement. Décidément tout porte à croire que rien ne va plus au Mouvement de la société pour la paix (MSP). Depuis quelques temps déjà les dirigeants de ce parti se distinguent notamment par des déclarations contradictoires qui attestent, sans doute aucun, de l'existence d'un véritable malaise au sein de ce mouvement. La décision du conseil consultatif n'autorisant pas le mouvement à participer dans le prochain gouvernement est à l'origine de ce remue-ménage. Les dernières déclarations du président du MSP, Bouguerra Soltani, et ceux du président du conseil consultatif, attestent clairement du malaise qui sévit dans ce parti politique. Ainsi, si le président du MSP met en garde contre tous ceux qui ne se conforment pas à la résolution du conseil consultatif, le président de cette dernière instance, Abderahmane Saidi, tient un discours tout à fait à l'opposé des affirmations d'Aboudjerra Soltani. «Le consentement de tout membre du Mouvement de la société pour la paix (MSP) à participer au prochain gouvernement, s'il est sollicité, n'implique pas forcément sa déchéance de la qualité de membre du MSP», a, en effet, déclaré, mardi à l'APS, Abderrahmane Saidi. Pour ce dernier, «le retrait de la qualité de membre est du ressort du conseil consultatif» ajoutant que «la décision de retrait de sa qualité de membre n'interviendrait pas systématiquement». Des propos qui ne souffrent d'aucune équivoque. Or il y a juste quelques jours, le vendredi dernier plus precisément, le président du mouvement, Bouguerra Soltani, avait rendu public un communiqué dans lequel il menaçait clairement de sanctionner toute personne qui contreviendrait à la décision du conseil consultatif. «Les décisions du conseil consultatif (réuni les 18 et 19 mai dernier) sont contraignantes et doivent être appliquées», a indiqué Bouguerra avant d'ajouter que «toute remise en cause compromet les conditions d'accès" à cette instance. Pour le président du MSP, «toute interprétation du texte et du contenu de ces décisions n'engage que ses auteurs». En somme, si Amar Ghoul ou même d'autres personnalités du mouvement décident, s'ils sont bien sûr sollicités par le président de la République, de faire partie du prochain gouvernement, ils s'exposeraient automatiquement à de sanctions. Des sanctions pouvant aller peut-être jusqu'à l'exclusion des rangs du mouvement. Et c'est cette position défendue par Bouguerra Soltani qui vient d'être battue en brèche par le président du conseil consultatif. C'est dire que rien ne semble tourner rond au MSP. C'est Amar Ghoul, ex-ministre des Travaux publics, qui est à l'origine de cette «zizanie» qui menace de plonger le mouvement dans une nouvelle crise interne d'une grande ampleur. Ghoul, qui a dirigé avec succès la liste de l'Algérie verte aux législatives puisque il a obtenu 13 sièges à Alger, donne la nette impression de vouloir revenir au gouvernement et reprendre ainsi son portefeuille des Travaux publics. Il s'est ainsi distingué à la séance d'ouverture de la septième législature lorsque il a refusé d'emboîter le pas à ses pairs de l'alliance verte qui ont quitté l'hémicycle en signe de protestation contre ce qu'ils ont appelé la fraude électorale. Par cette attitude, Ghoul a sans doute clairement affiché son opposition à la décision du conseil consultatif de ne pas participer au prochain gouvernement. Interpellé alors par les journalistes à propos de cette attitude il a juste indiqué être «un homme d'Etat». Cette nouvelle crise promet certainement, notent déjà les observateurs, de connaître d'autres développements. La décision du conseil consultatif n'autorisant pas le mouvement à participer dans le prochain gouvernement est à l'origine de ce remue-ménage. Les dernières déclarations du président du MSP, Bouguerra Soltani, et ceux du président du conseil consultatif, attestent clairement du malaise qui sévit dans ce parti politique. Ainsi, si le président du MSP met en garde contre tous ceux qui ne se conforment pas à la résolution du conseil consultatif, le président de cette dernière instance, Abderahmane Saidi, tient un discours tout à fait à l'opposé des affirmations d'Aboudjerra Soltani. «Le consentement de tout membre du Mouvement de la société pour la paix (MSP) à participer au prochain gouvernement, s'il est sollicité, n'implique pas forcément sa déchéance de la qualité de membre du MSP», a, en effet, déclaré, mardi à l'APS, Abderrahmane Saidi. Pour ce dernier, «le retrait de la qualité de membre est du ressort du conseil consultatif» ajoutant que «la décision de retrait de sa qualité de membre n'interviendrait pas systématiquement». Des propos qui ne souffrent d'aucune équivoque. Or il y a juste quelques jours, le vendredi dernier plus precisément, le président du mouvement, Bouguerra Soltani, avait rendu public un communiqué dans lequel il menaçait clairement de sanctionner toute personne qui contreviendrait à la décision du conseil consultatif. «Les décisions du conseil consultatif (réuni les 18 et 19 mai dernier) sont contraignantes et doivent être appliquées», a indiqué Bouguerra avant d'ajouter que «toute remise en cause compromet les conditions d'accès" à cette instance. Pour le président du MSP, «toute interprétation du texte et du contenu de ces décisions n'engage que ses auteurs». En somme, si Amar Ghoul ou même d'autres personnalités du mouvement décident, s'ils sont bien sûr sollicités par le président de la République, de faire partie du prochain gouvernement, ils s'exposeraient automatiquement à de sanctions. Des sanctions pouvant aller peut-être jusqu'à l'exclusion des rangs du mouvement. Et c'est cette position défendue par Bouguerra Soltani qui vient d'être battue en brèche par le président du conseil consultatif. C'est dire que rien ne semble tourner rond au MSP. C'est Amar Ghoul, ex-ministre des Travaux publics, qui est à l'origine de cette «zizanie» qui menace de plonger le mouvement dans une nouvelle crise interne d'une grande ampleur. Ghoul, qui a dirigé avec succès la liste de l'Algérie verte aux législatives puisque il a obtenu 13 sièges à Alger, donne la nette impression de vouloir revenir au gouvernement et reprendre ainsi son portefeuille des Travaux publics. Il s'est ainsi distingué à la séance d'ouverture de la septième législature lorsque il a refusé d'emboîter le pas à ses pairs de l'alliance verte qui ont quitté l'hémicycle en signe de protestation contre ce qu'ils ont appelé la fraude électorale. Par cette attitude, Ghoul a sans doute clairement affiché son opposition à la décision du conseil consultatif de ne pas participer au prochain gouvernement. Interpellé alors par les journalistes à propos de cette attitude il a juste indiqué être «un homme d'Etat». Cette nouvelle crise promet certainement, notent déjà les observateurs, de connaître d'autres développements.