L'Algérie ne veut plus rester un importateur net de médicaments. Un pôle biotechnologique sera implanté à Sidi Abdallah (Alger), fruit d'un partenariat entre l'Algérie et les USA. De grandes ambitions pour l'Algérie dans le domaine du développement et de la recherche ? "Yes we can", assure Djamel Ould Abbès, le ministre de la Santé à partir de Washington. L'Algérie ne veut plus rester un importateur net de médicaments. Un pôle biotechnologique sera implanté à Sidi Abdallah (Alger), fruit d'un partenariat entre l'Algérie et les USA. De grandes ambitions pour l'Algérie dans le domaine du développement et de la recherche ? "Yes we can", assure Djamel Ould Abbès, le ministre de la Santé à partir de Washington. L'idée a fait son chemin depuis avril dernier, date de la signature de l'accord entre Algériens et Américains pour la construction d'un pôle international de biotechnologie et de production de médicaments en Algérie, qualifié par Djamel Ould Abbès de «méga-projet, le plus important conclu à ce jour, entre les Etats-Unis d'Amérique et l'Algérie», après les investissements dans le secteur des hydrocarbures, lors de la réunion de présentation du haut comité de pilotage et de suivi du projet de partenariat algéro-américain dans le domaine de la biotechnologie. L'objectif premier d'un investissement aussi important «est de créer en Algérie, à l'horizon 2020, un pôle d'excellence régional dans ce domaine», a encore indiqué le premier responsable du secteur. Des contacts tout azimut ont lieu régulièrement entre le ministre de la Santé et les responsables des firmes pharmaceutiques américaines pour permettent, selon Djamel Ould Abbès, à l'Algérie «de jouer dans la cour des grands» dans le secteur pharmaceutique et "il n'est plus question de rester un pays importateur de médicaments", a déclaré à l'APS le ministre de la Santé, Djamel Ould Abbès, à l'issue de sa visite à Washington et à Boston. Lors de la dernière visite aux Etats-Unis du 18 au 21 juin, le ministre et la délégation interministérielle qu'il a conduite ont tenu des rencontres marathons avec les premiers responsables de plusieurs firmes pharmaceutiques de Washington et Boston, de l'institut de médecine de Harvard, de l'institut de cancérologie Dana Farber (Boston) et de l'institut de la recherche médicale NIH (Maryland), après avoir pris part au Salon mondial de la biotechnologie dans la capitale du Massachusetts. Ces rencontres entrent dans le cadre des préparatifs du lancement du pôle biotechnologique de Sidi Abdallah (Alger) dont l'entrée en activité de ce projet est prévue pour 2013 tandis que l'année 2020 devrait enregistrer la sortie des premières molécules, c'est-à-dire les molécules développées par les laboratoires, qui, après avoir subi les essais cliniques, pourraient devenir des médicaments. «Nous disposons des compétences et des moyens, mais il nous fallait ce know how des chercheurs et des grands laboratoires pharmaceutiques américains qui sont décidés à nous apporter leur expertise dans la recherche et développement pour le pôle de Sidi Abdallah ainsi que dans la formation des chercheurs algériens», a avancé le ministre qui explique qu'il s'agit d'«un projet pour tout l'avenir de l'Algérie qui ne doit plus rester un pays importateur-consommateur de médicaments mais doit s'émanciper au vu de ses compétences et de ses moyens financiers qu'il faut agencer pour que le secteur de la santé trouve la place qu'il mérite». Lors de ses rencontres à Washington avec les dirigeants de la Fondation des industriels et de la recherche pharmaceutiques américains (PhRMA), qui regroupe les plus grandes firmes pharmaceutiques mondiales avec qui le protocole d'accord du pôle biotechnologique avait été signé en 2011, Ould Abbès a fait le point sur l'avancement de ce projet dont une présentation succincte du rapport du cabinet d'expertise international Deloitte ; il a été question de l'approfondissement du partenariat entre l'Algérie et les firmes membres de cette association professionnelle dont certaines sont déjà en activité dans le pays à travers des investissements, de la protection du brevet de la propriété intellectuelle, à l'enregistrement des médicaments fabriqués et aux restrictions appliquées aux importations. Sur le dernier point, le ministre a rassuré ses partenaires américains qu'il n'y a aucune restriction mais plutôt des règles à respecter en faisant valoir qu'un équilibre est nécessaire entre la production locale et les importations. «Il n'est pas normal que les importations algériennes des médicaments aient connu une augmentation tandis que le chiffre d'affaires de la production locale ait baissé en 2011», a-t-il observé, promettant que les catégories des produits pharmaceutiques qui seront fabriqués en Algérie par les firmes relevant de PhRMA seront interdites d'importation mais à condition qu'elles soient produites suffisamment. Abordant le volet de la formation dans le domaine de la recherche, le ministre a indiqué qu'outre l'institut de médecine de Harvard, des accords de formation sont prévus prochainement entre l'Algérie et l'institut américain de la recherche médicale NIH ainsi que l'institut de cancérologie Dana Farber. L'idée a fait son chemin depuis avril dernier, date de la signature de l'accord entre Algériens et Américains pour la construction d'un pôle international de biotechnologie et de production de médicaments en Algérie, qualifié par Djamel Ould Abbès de «méga-projet, le plus important conclu à ce jour, entre les Etats-Unis d'Amérique et l'Algérie», après les investissements dans le secteur des hydrocarbures, lors de la réunion de présentation du haut comité de pilotage et de suivi du projet de partenariat algéro-américain dans le domaine de la biotechnologie. L'objectif premier d'un investissement aussi important «est de créer en Algérie, à l'horizon 2020, un pôle d'excellence régional dans ce domaine», a encore indiqué le premier responsable du secteur. Des contacts tout azimut ont lieu régulièrement entre le ministre de la Santé et les responsables des firmes pharmaceutiques américaines pour permettent, selon Djamel Ould Abbès, à l'Algérie «de jouer dans la cour des grands» dans le secteur pharmaceutique et "il n'est plus question de rester un pays importateur de médicaments", a déclaré à l'APS le ministre de la Santé, Djamel Ould Abbès, à l'issue de sa visite à Washington et à Boston. Lors de la dernière visite aux Etats-Unis du 18 au 21 juin, le ministre et la délégation interministérielle qu'il a conduite ont tenu des rencontres marathons avec les premiers responsables de plusieurs firmes pharmaceutiques de Washington et Boston, de l'institut de médecine de Harvard, de l'institut de cancérologie Dana Farber (Boston) et de l'institut de la recherche médicale NIH (Maryland), après avoir pris part au Salon mondial de la biotechnologie dans la capitale du Massachusetts. Ces rencontres entrent dans le cadre des préparatifs du lancement du pôle biotechnologique de Sidi Abdallah (Alger) dont l'entrée en activité de ce projet est prévue pour 2013 tandis que l'année 2020 devrait enregistrer la sortie des premières molécules, c'est-à-dire les molécules développées par les laboratoires, qui, après avoir subi les essais cliniques, pourraient devenir des médicaments. «Nous disposons des compétences et des moyens, mais il nous fallait ce know how des chercheurs et des grands laboratoires pharmaceutiques américains qui sont décidés à nous apporter leur expertise dans la recherche et développement pour le pôle de Sidi Abdallah ainsi que dans la formation des chercheurs algériens», a avancé le ministre qui explique qu'il s'agit d'«un projet pour tout l'avenir de l'Algérie qui ne doit plus rester un pays importateur-consommateur de médicaments mais doit s'émanciper au vu de ses compétences et de ses moyens financiers qu'il faut agencer pour que le secteur de la santé trouve la place qu'il mérite». Lors de ses rencontres à Washington avec les dirigeants de la Fondation des industriels et de la recherche pharmaceutiques américains (PhRMA), qui regroupe les plus grandes firmes pharmaceutiques mondiales avec qui le protocole d'accord du pôle biotechnologique avait été signé en 2011, Ould Abbès a fait le point sur l'avancement de ce projet dont une présentation succincte du rapport du cabinet d'expertise international Deloitte ; il a été question de l'approfondissement du partenariat entre l'Algérie et les firmes membres de cette association professionnelle dont certaines sont déjà en activité dans le pays à travers des investissements, de la protection du brevet de la propriété intellectuelle, à l'enregistrement des médicaments fabriqués et aux restrictions appliquées aux importations. Sur le dernier point, le ministre a rassuré ses partenaires américains qu'il n'y a aucune restriction mais plutôt des règles à respecter en faisant valoir qu'un équilibre est nécessaire entre la production locale et les importations. «Il n'est pas normal que les importations algériennes des médicaments aient connu une augmentation tandis que le chiffre d'affaires de la production locale ait baissé en 2011», a-t-il observé, promettant que les catégories des produits pharmaceutiques qui seront fabriqués en Algérie par les firmes relevant de PhRMA seront interdites d'importation mais à condition qu'elles soient produites suffisamment. Abordant le volet de la formation dans le domaine de la recherche, le ministre a indiqué qu'outre l'institut de médecine de Harvard, des accords de formation sont prévus prochainement entre l'Algérie et l'institut américain de la recherche médicale NIH ainsi que l'institut de cancérologie Dana Farber.