La Banque Extérieure d'Algérie (BEA) a rapatrié près de 67 milliards (mds) de dollars de recettes d'exportations des hydrocarbures en 2011, a annoncé, hier, son P-dg, Mohamed Loukal. "Les recettes d'exportation d'hydrocarbures rapatriées par les services spécialisés de la Banque ont totalisé en 2011 un montant de 66,9 mds de dollars", a déclaré M. Loukal à l'APS. Ces recettes sont rétrocédées immédiatement à la Banque d'Algérie, seule gestionnaire des réserves de change du pays, a-t-il tenu à préciser. A l'international, la BEA continue de jouer un rôle majeur en disposant de 98% des parts du marché bancaire pour les exportations et de 17 % pour les importations, selon son dirigeant. En 2011, la banque a réussi également à améliorer ses résultats en termes de commissions engrangées auprès de groupes internationaux opérant en Algérie contre des opérations financières à l'international. Le montant de ces commissions a atteint 87,8 millions de dollars en 2011 obtenues par la BEA pour avoir garanti 10,1 mds de dollars (770 mds de DA) d'engagements des sociétés et groupes étrangers activant en Algérie, en hausse de 20% par rapport à 2010. Ces garanties sont octroyées en échange d'autres garanties similaires fournies à la BEA par les banques de ces sociétés à l'étranger. "A l'international, la BEA joue un rôle majeur. La qualité de sa signature et son professionnalisme continuent d'attirer de la part des grands groupes bancaires internationaux vers la BEA un flux substantiel d'opérations financières", souligne son P-dg. Dans ce même entretien, le DG a également annoncé que la BEA a renforcé en 2011 sa solidité financière et ses ratios de gestion, qui lui confèrent une envergure pour faire face aux défis de financements induits par le nouveau plan de développement, a affirmé lundi son P-dg, Mohamed Loukal. Le ratio de solvabilité de la première banque du pays a atteint, en 2011, 44,26%, de loin supérieur aux 24% représentant la moyenne du ratio enregistré par les différentes banques de la place, a indiqué à l'APS M. Loukal. La norme en vigueur en matière de ratio de solvabilité est de 8%. "Le développement de la BEA et sa modernisation soutenue ont été accompagnés d'une observance stricte en matière de ratios de gestion et des exigences prudentielles en matière de supervision bancaire", ajoute ce responsable. La bonne santé financière de la banque a été aussi confortée par son ratio de liquidités qui a atteint 3,20%, soit trois fois et demi la norme requise, et également par le coefficient de ses fonds propres et de ses ressources permanentes qui se sont établis à 103,79%, selon le P-dg. "Les fonds propres confortés de la banque de l'ordre de 230 milliards (mds) DA en 2011 contre 174,7 mds DA en 2010 donnent à la BEA une capacité plus importante en matière de prise d'engagements en direction du secteur économique", signale à ce propos le P-dg de la BEA. Interrogé sur le défi de sa banque de transformer l'épargne publique en investissements productifs, M. Loukal a répondu que "le réemploi de ces ressources a été très bon en 2011, pour preuve la BEA a réussi à placer une tranche de 115 mds de DA sur un niveau de crédits autorisé de 250 mds dans le financement de l'économie pour le seul exercice de 2011". Ce réemploi de l'épargne publique a tiré l'enveloppe financement de l'économie à la hausse, dont l'encours est passé de 965 mds de DA en 2010 à 1.080 mds de DA en 2011, selon les chiffres fournis par le P.-dg de la BEA. La Banque Extérieure d'Algérie (BEA) a rapatrié près de 67 milliards (mds) de dollars de recettes d'exportations des hydrocarbures en 2011, a annoncé, hier, son P-dg, Mohamed Loukal. "Les recettes d'exportation d'hydrocarbures rapatriées par les services spécialisés de la Banque ont totalisé en 2011 un montant de 66,9 mds de dollars", a déclaré M. Loukal à l'APS. Ces recettes sont rétrocédées immédiatement à la Banque d'Algérie, seule gestionnaire des réserves de change du pays, a-t-il tenu à préciser. A l'international, la BEA continue de jouer un rôle majeur en disposant de 98% des parts du marché bancaire pour les exportations et de 17 % pour les importations, selon son dirigeant. En 2011, la banque a réussi également à améliorer ses résultats en termes de commissions engrangées auprès de groupes internationaux opérant en Algérie contre des opérations financières à l'international. Le montant de ces commissions a atteint 87,8 millions de dollars en 2011 obtenues par la BEA pour avoir garanti 10,1 mds de dollars (770 mds de DA) d'engagements des sociétés et groupes étrangers activant en Algérie, en hausse de 20% par rapport à 2010. Ces garanties sont octroyées en échange d'autres garanties similaires fournies à la BEA par les banques de ces sociétés à l'étranger. "A l'international, la BEA joue un rôle majeur. La qualité de sa signature et son professionnalisme continuent d'attirer de la part des grands groupes bancaires internationaux vers la BEA un flux substantiel d'opérations financières", souligne son P-dg. Dans ce même entretien, le DG a également annoncé que la BEA a renforcé en 2011 sa solidité financière et ses ratios de gestion, qui lui confèrent une envergure pour faire face aux défis de financements induits par le nouveau plan de développement, a affirmé lundi son P-dg, Mohamed Loukal. Le ratio de solvabilité de la première banque du pays a atteint, en 2011, 44,26%, de loin supérieur aux 24% représentant la moyenne du ratio enregistré par les différentes banques de la place, a indiqué à l'APS M. Loukal. La norme en vigueur en matière de ratio de solvabilité est de 8%. "Le développement de la BEA et sa modernisation soutenue ont été accompagnés d'une observance stricte en matière de ratios de gestion et des exigences prudentielles en matière de supervision bancaire", ajoute ce responsable. La bonne santé financière de la banque a été aussi confortée par son ratio de liquidités qui a atteint 3,20%, soit trois fois et demi la norme requise, et également par le coefficient de ses fonds propres et de ses ressources permanentes qui se sont établis à 103,79%, selon le P-dg. "Les fonds propres confortés de la banque de l'ordre de 230 milliards (mds) DA en 2011 contre 174,7 mds DA en 2010 donnent à la BEA une capacité plus importante en matière de prise d'engagements en direction du secteur économique", signale à ce propos le P-dg de la BEA. Interrogé sur le défi de sa banque de transformer l'épargne publique en investissements productifs, M. Loukal a répondu que "le réemploi de ces ressources a été très bon en 2011, pour preuve la BEA a réussi à placer une tranche de 115 mds de DA sur un niveau de crédits autorisé de 250 mds dans le financement de l'économie pour le seul exercice de 2011". Ce réemploi de l'épargne publique a tiré l'enveloppe financement de l'économie à la hausse, dont l'encours est passé de 965 mds de DA en 2010 à 1.080 mds de DA en 2011, selon les chiffres fournis par le P.-dg de la BEA.